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Critique de Hardiviller



La peste qu'évoquait Albert Camus dans son roman éponyme était la " peste brune " , celle des chemises noires mussolinienne , celle assassine des nazis , celles qui fleurissent un peu partout de nos jours sous des sigles divers des néo franquistes au parti autrichien de Jorg Haider , du RN à Eric Zemmour , épaulés par le catholicisme conservateur ( Opus Dei ) , les nostalgiques de la royauté , les militaires , certains journaux ( Le Figaro et valeurs Actuelles ) , de grands groupes financiers qui à l'instar des cartels allemands ayant sponsorisé la venue du nazisme se verraient bien associés à la maîtrise des affaires .

Cette peste qui a sévit durant le gouvernement de Vichy et tout au long de l'occupation , qui assassina les républicains espagnols sous Franco , qui réduit au silence l'intelligentsia turque chez Erdogan , qui permet en Grèce à " Aube Dorée " de faire ce qu'elle veut et qui aurait en France des prétentions présidentielles , cette peste est ici longuement expliquée par son trajet historique .

Ce livre sonne comme un avertissement de ce que le capitalisme rêve de nous asséner si nous n'y prenons garde .
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