Fatima Benomar VS Éric Zemmour sur ses généralisations à propos des musulmans
Jusqu'à preuve du contraire, si un seul homme affirme que la Terre tourne autour du Soleil, alors que tous les autres savants disent le contraire, c'est quand même l'homme seul qui aura raison.
[à propos de l'EDF de football, un commentaire raciste "déguisé" de plus] C'est compliqué car on voit bien aujourd'hui qu'il y a une énorme majorité de joueurs africains. Je ne dis pas qu'ils ne sont pas français mais qu'ils sont noirs. Imaginez l'équipe du Nigeria avec huit joueurs blancs sur onze. Qu'est-ce que vous diriez ?? C'est bizarre !

Il y a quarante ans, de Gaulle était le père de la nation, et Daniel Cohn-Bendit, un joyeux rebelle. Aujourd’hui, de Gaulle est l’homme qui dit non, et Cohn-Bendit, l’icône de la nation.
{N. B. : Comme disait Coluche à propos des journalistes des milieux " autorisés ", il y a des fois où vous aussi, vous devriez vous autoriser à fermer votre gueule, monsieur Zemmour (avec tout mon respect, bien sûr, c'est juste que j'ai cité telle quelle la phrase de Coluche). Non mais vous vous relisez parfois ?? Cohn-Bendit ? icône de la nation ? De deux choses l'une : soit nous ne parlons pas de la même nation, ce qui n'est pas impossible, soit il s'agit effectivement de la France auquel cas je vous le demande : icône de qui ? icône de quoi ? Cohn-Bendit, non mais vous l'avez regardé ? non mais vous l'avez vu ce guignol ? cette marionnette des médias, qui ne représente que son petit trou du cul et pas le milliardième de la nation ! Certes, il a un nom prédestiné qui rime à la fois avec le féminin d'un mot d'insulte et le mot bandit, ce qui résume assez bien ce qu'il est. Daniel Cohn-Bendit, icône de la nation, on aura tout vu ! Merci Éric Zemmour pour cette analyse pénétrante, la nation de Cohn-Bendit vous est reconnaissante.}
P. S. : je considère ceci comme une citation et non comme une critique, n'en déplaise à l'utilisateur SalingerJD qui a fait des pieds et des mains pour qu'elle soit basculée en critique. Mais de quoi je m'occupe, monsieur Salinger ? Occupez-vous de vous, ce sera déjà très bien.

La France redécouvre aussi qu'elle est la terre de la beauté. Une beauté des paysages des bourgades, des rues, des églises, des façades des maisons, des places, des peintures, des musiques, de la langue, de la littérature, toute cette beauté héritée des Grecs et des Romains, pétrie et remodelée par l'Eglise, imposée par elle, toute cette beauté qui finira par s'émanciper d'elle et être retournée contre son magistère. La beauté des femmes aussi, la beauté des femmes surtout. Des femmes qui, à travers la figure de la Vierge Marie, acquièrent en ce Moyen Age brutal une position unique au monde. En ce XII siècle, la France est à la fois le pays de l'amour courtois et de la cathédrale dédiée à la Vierge Marie. La langue française a tiré sa « dame » de la domina latine, qui tient la dragée haute à son dominus. Le christianisme a tissé autour de la femme un habit de respect et de dignité. Le seigneur paillard et sanguinaire met un genou à terre devant sa dulcinée ; le paysan rustaud et illettré supplie la Vierge de protéger ses récoltes. La femme n'est, en terre de France, ni enfermée ni méprisée. La France est femme.
Le populisme, c'est la réaction d'un peuple qui ne veut pas mourir.
La France se meurt, la France est morte.
Nos élites politiques, économiques, administratives, médiatiques, intellectuelles, artistiques crachent sur sa tombe et piétinent son cadavre fumant. Elles en tirent gratification sociale et financière. Toutes observent, goguenardes et faussement affectées, la France qu’on abat ; et écrivent d’un air las et dédaigneux, « les dernières pages de l’Histoire de France ».
Il est temps de déconstruire les déconstructeurs. Année après année, événement après événement, président de la République après président de la République, loi après loi, élection après élection, intellectuel après intellectuel, unes des médias après unes des médias, réforme scolaire après réforme scolaire, traité après traité, patron après patron, livre après livre, chanson après chanson, film après film, match de football après match de football. L’histoire totale d’une déconstruction joyeuse, savante et obstinée des moindres rouages qui avaient édifié la France ; histoire d’une dépossession absolue, d’une désintégration inouïe ; d’une dissolution dans les « eaux glacées » de l’individualisme et de la haine de soi.
La touche ultime d'un projet authentiquement révolutionnaire de fabrication frankesteinienne d'un homme sans racines ni races, sans frontières ni pays, sans sexe ni identité. Un citoyen du monde métissé et asexué. Un homme hors sol. (p. 28)
La France […] continue à psalmodier ses dogmes : République, laïcité, citoyen, raison ; sans voir qu’ils sont pourris de l’intérieur. Qu’ils ont été retournés, dessoudés, vérolés. Les mots s’imposent toujours dans le débat public, mais ils sont vidés de leur substance.
Mahomet renversa l’ordre chronologique (la révélation islamique est antérieure aux deux autres) et fit de sa faiblesse une force par un tour de passe-passe sémantique : muslim signifie à la fois soumis à Dieu et musulman. Abraham, Moïse et Jésus étaient soumis à Dieu ; ils étaient donc musulmans. Les juifs et les chrétiens refusaient de se convertir à l’islam ; ils avaient donc trahi l’enseignement de Moïse et de Jésus !