Il était comme une flamme de joie, vacillant dans le vent. Une bougie brûlant trop vite. Personne ne s'attendait à ce qu'un orage puisse éteindre une si belle lumière. Et dans la lumière, le petit miracle s'éteignit.
p.124
Je vis mon quotidien au jour le jour.
p.36.
Nous sommes tous nés égaux, mon pote. Moins nous portons de vêtements, plus nous ressemblons à ce que nous étions à la naissance. Les corps n’ont pas de classe sociale... et après la baignade, je vais rester bronzer jusqu’à te ressembler.
p.23.
- Vous auriez pu changer le nom du bar.
- Mais ce serait toujours SON bar. Et moi, SON fils.
- On est tous les fils de QUELQU’UN, hein ?
- Ouais. Et on choisit pas sa famille.
Le jour où le cancer qui s'est emparé de son cerveau a finalement eu raison de lui à l'âge de 89 ans, Shlomo Lerner était tombé amoureux 274 fois. Pour chacune de ses maîtresses, le célèbre peintre fit un portrait.
Les critiques étaient unanimes quant à son talent mais ont toujours été partagés. Certains voyaient dans son éternelle dévotion à la peinture la raison de sa célébrité tandis que d'autres affirmaient qu'elle était seulement due au fait qu'il nommait tous ses tableaux "Lola".
La vie est comme un livre, fils. Et tous les livres ont une fin.
Peu importe combien tu aimes ce livre, tu arriveras à la dernière page et ce sera fini. Aucun livre n’est complet sans une fin.
Et une fois que tu y es, au moment où tu lis les derniers moments, tu sais à quel point le livre est bon.
Ce bébé sera le nouveau maître de ta vie.
L'unique raison de ton existence.
Tu lui abandonneras ta vie. Tu lui abandonneras ton cœur et ton âme parce que tu voudras qu'il soit fort...
et assez courageux pour prendre toutes ses décisions sans toi.
Pour que lorsqu'il sera assez vieux, il n'ait plus besoin de toi.
C'est parce que tu sais, qu'un jour, tu ne seras plus là pour lui.
Quand tu accepteras qu'un jour tu mourras...
tu profiteras vraiment de la vie.
C'est ça le grand secret.
C'est ça le miracle.
Mais les amis, on ne les oublie pas.
Ils restent en nous, coincés dans nos souvenirs...
Comme des photos accrochées au mur.
Tandis qu'il comprenait en voyant pousser la graine de son arbre de famille...
Les saisons changeaient à l'intérieur de lui-même.
Je sens qu'il ne prend pas des photos pour le boulot ou parce qu'on le lui a demandé. C'est juste ce qu'il est.
Je suis sûre qu'avec ses photos, à travers son appareil, il raconte ce qu'il voit. C'est ce qu'il veut.
Ce sont ses photos qui nous racontent ses rêves.
Et toi... tes rêves ?