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Et voilà que je termine (déjà comme dirait le Père Noël) l'un de mes précieux ouvrages cadeaux reçus au pied du sapin et c'est une belle découverte.

Ici, Alice Babin nous livre un hommage non pas à des hommes et des femmes exceptionnels mais à des lieux, si commune qu'ils soient, sont de par les personnes qui y ont vécus et l'importance qu'ils y ont apporté à travers leurs souvenirs, les rendent exceptionnels. C'est le cas d'Alice, qui se souvient de leur déménagement dans une belle maison avec ses parents alors qu'elle n'était elle-même qu'une petite fille, rue des Rigoles. Tout d'abord, elle n'a pas compris pourquoi ses parents tenaient tant à ce déménagement et à l'acquisition d cette maison. Elle était bien, elle, là où elle était alors pourquoi partir et que faisait ce monsieur à l'air si imposant qui se disait architecte en parlant sans arrêt d'optimisation de l'espace et de rentabilité ? Ce ne sont là que du charabia pour la jeune Alice d'antan mais un vocabulaire qu'elle maîtrisera ensuite à la perfection une fois devenue elle-même architecte dans sa vie d'adulte. Certes, la maison des Rigoles a été vendue suite au départ de son père, certes, elle n'y ait pas retournée depuis mais lorsque Suzanne, une très bonne amie de sa mère, l'engage pour écrire sur son histoire à elle et sur sa maison située sur une île (elle veut avant tout s'attarder sur l'histoire du prunier qui est dans le jardin et surtout savoir à quand remonte son existence pour décrire son histoire à lui. Est-ce que les Allemands ont mangé de ces fruits durant la guerre, c'est cela que Suzanne veut savoir mais pour notre protagoniste, en écoutant Suzanne se replonger dans ses souvenirs, il y a subitement urgence : elle doit elle aussi retourner rue des Rigoles, sur les traces de son enfance et de son passé qu'elle veut à tout prix faire remonter à la surface...

Ici, ce n'est pas les personnages qui hantent ce récit mais les lieux et à travers eux, l'histoire, celle que l'on écrit avec un grand H bien sûr mais aussi toutes les petites histoires qui s'y sont incrustées et qui semblent toutes vouloir faire entendre leur voix afin que l'on ne les oublie pas !

Un roman extrêmement bien écrit et qui se lit très rapidement. J'avoue parfis m'être un peu mélangé les pinceaux avec les personnages mais il suffisait qu'un lieu leur soit rattaché pour que je reprenne le fil du récit !
Des histoires donc mais surtout des lieux et qui nous plongent dans nos propres souvenirs d'enfance et c'est là la magie de ce premier roman ! A découvrir et à faire découvrir !

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C'est l'histoire d'Alice, jeune architecte, qui cherche des projets qui lui plaisent : construire des lieux où il fait bon vivre. Mais tout ne semble être qu'optimisation d'espace et rentabilité.

Alice est profondément marquée par un lieu de son enfance, cette maison rue des Rigoles, dans un quartier populaire de Paris. Au fur et à mesure que ces souvenirs reviennent, elle part en quête de ce quartier, de cette époque de sa vie, traverse Paris et ne peut que constater l'évolution architecturale et le temps qui passe.

Premier roman d'Alice Babin, on découvre une jolie plume, sensible et poétique. Malheureusement le thème du roman ne m'a pas touchée. Néanmoins, autrice à suivre et je la recommande aux lecteurs souhaitent une lecture qui les fera sortir des sentiers battus !
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Prière au lieu : ce titre car Alice, la narratrice, 25 ans, architecte, depuis toujours adresse une parole chuchotée ou une pensée silencieuse au lieu qui l'héberge momentanément ou régulièrement et dont elle souhaite garder le souvenir.
Alice consacre une semaine par mois à Suzanne, une vieille amie de sa mère, partie vivre à Belle Ile, dans sa maison d'enfance qu'elle fouille consciencieusement, invoquant les souvenirs oubliés et enfouis dans les objets afin d'écrire l'histoire de sa famille qu'elle dicte à Alice.
Lors d'un trajet vers Belle Ile, Alice surprend une conversation téléphonique qui la replonge dans sa maison d'enfance rue des Rigoles. Elle éprouve alors, elle aussi, le besoin irrésistible d'un retour aux sources, au temps où tout paraissait facile, doux, lumineux, insouciant.
Ce livre est une ode aux souvenirs des enfants devenus adultes.
C'est un travail de mémoire, la nostalgie du temps qui passe et le constat que les endroits ou nous vivons nous imprègnent et nous façonnent, souvent en fonction du côté de la rue où nous habitons.
Mais peut-être attend-t-on trop de nos souvenirs idéalisés qui ne résistent pas aux temps qui changent en même temps que nous évoluons ?

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J'ai lu ce livre dans le cadre du prix des lectrices de Version Fémina. Un premier roman tout en douceur vers le retour de l'auteure sur son lieu de vie lorsqu'elle était enfant et adolescente, une dizaine d'années dans la rue des Rigoles, une rue de Paris. La rue plus que la maison est très importante pour Alice. D'un côté des pavillons et de l'autre des barres d'immeubles. Un monde différent, des populations différentes que l'école réunie. Un retour touchant dans cette rue qu'Alice va éprouver le besoin faire, le besoin de renouer avec le quartier qui a bien changé et le besoin de retrouver ses anciens voisins et copains.
Un retour également vers Maba, son "mari" de cours de récréation...Mais l'enfance n'est plus et Alice devenue architecte décrit dans ce roman le fossé qui s'est creusé dans ce quartier au fil des années et de la flambée de l'immobilier.
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Un premier roman à découvrir.

J'ai été séduite par l'histoire que nous conte l'auteure dont les souvenirs d'enfance prédominent. J'ai aimé suivre le parcours de cette petite fille devenue une jeune femme diplômée en architecture.

Elle retrace avec émotion et curiosité, sa vie d'enfant dans son quartier qui lui est cher. La rue "des Rigoles" où elle a habité avec ses parents tient une place importante dans son coeur.

A travers cet endroit qu'elle redécouvre vingt ans après, les souvenirs affluent : ses amis, son amour de primaire, ses parents habitant encore ensemble.
Aujourd'hui, tout a bien changé dans ce quartier où la mixité était une force et un bonheur aux yeux de la petite fille.

C'est avec nostalgie qu'elle retrouve son quartier et les personnes qui ont compté pour elle, enfant.

Dans ce récit, il y a aussi d'autres thèmes forts qui sont abordés comme les liens familiaux, les classes sociales et les inégalités.

J'ai eu beaucoup de plaisir à lire ce livre. J'aime particulièrement la simplicité des mots et des sentiments. Ce premier roman insuffle un vent de fraicheur et d'authenticité.

Un livre qui se lit tout seul où les pages défilent, paisiblement sans s'apercevoir que la fin approche grâce à une écriture délicate, poétique et vivante.

Pour toutes ses qualités, j'espère que l'on parlera de ce roman qui m'a fait passer un joli moment de lecture.

A savourer tout simplement.😊

Lien : https://leslecturesdeclaudia..
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Qui n'a jamais eu envie de retourner dans les lieux chargés de souvenirs de son enfance? C'est l'envie soudaine qu'a eu Alice en entendant fortuitement prononcer le nom de la rue dans laquelle elle a vécu. Devenue architecte, elle est très attachée à l'esprit des lieux. Elle décide de reprendre le chemin de sa rue, avec le secret espoir d'y retrouver l'ambiance qu'elle y a connu, les amis qu'elle s'y était fait. Mais le temps a passé et les enfants ont grandi et le petit paradis qu'elle avait gardé en mémoire a bien changé, au gré des spéculations immobilières. C'est avec tendresse qu'elle décrit les personnes qu'elle a connu et ce qu'ils sont devenus. Un livre attachant sur le temps qui passe, sur les lieux et sur les hommes.
Je recommande ce livre plein de nostalgie.
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Je recommande vivement ce roman empreint d'une douce mélancolie. Alice, la narratrice, nous emmène avec elle, sur les traces de sa jeunesse, 87 rue des rigoles. Cette rue, les personnes qui l'ont rendue vivante à l'époque, vivante à son souvenir aujourd'hui, Alice en déroule l'histoire, l'histoire avec un petit « h », mais qui pour elle en mérite un grand.
Elle nous raconte l'histoire d'une rue parisienne, l'histoire de Issa, Sylvie, Maba, qui me sont inconnus et qui pourtant, grâce à la magie de la plume de l'autrice, prennent soudainement d'autres noms, d'autres visages, ceux de mes amis; la rue des rigoles devient ma rue, celle de mon enfance. Son lieu, devient mon lieu, le notre.

C'est un livre d'une douceur rare.
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Une fois par mois, Alice, jeune architecte, se rend chez Suzanne, la meilleure amie de sa mère, à Belle-Ile, où elle s'est installée dans la vieille maison familiale. Elle tente de l'aider à mettre de l'ordre dans ses souvenirs et à reconstituer son histoire.
Un jour, pendant la traversé elle entend une jeune femme évoquer la rue des Rigoles à Paris où elle a passé une grande partie de son enfance. A cet instant elle sait. Elle sait qu'elle aussi va partir à la recherche de ses souvenirs, qu'elle va retourner dans cette rue où elle a tant aimé vivre. Une rue scindée avec d'un côté les « pavillons » et de l'autre les « barres d'immeubles », où les enfants de ces deux mondes se mêlent, s'aiment, sans totalement se confondre.
Un beau roman sur l'importance des lieux dans lesquels nous avons vécu et sur la manière dont ils nous imprègnent. Alice va retrouver les endroits qu'elle aimait et les gens qu'elle côtoyait, pourtant, pour eux, le souvenir m'a pas le même intérêt ni le même goût, et parfois la vie stagne ou crée des fossés que tous ne sont pas prêts à franchir. Un récit humain, doux et nostalgique.
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Un premier roman qui interroge les lieux de vies et ceux qu'on a quitté, avec nostalgie. L'autrice évoque des souvenirs d'enfance qui lui rappellent la rue des rigoles, une rue parisienne entre barres d'immeubles et pavillons. Elle retrouve ses habitants, s'interrogent sur le prix de l'immobilier, les clichés des cités, les inégalités de modes de vie. Tout cela est évoqué avec douceur et fluidité. Un roman comme le temps qui passe, qui raconte et fait réfléchir. D'une grande sensibilité, l'autrice nous prouve à travers son histoire que les lieux où l'on vit façonnent, construisent l'homme autant que l'homme construit des quartiers. Je recommande. 
Petits points négatifs: l'écriture, trop simple, les paragraphes décousus, le propos qui n'est pas assez approfondi.
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Alice, 25 ans, est architecte. Une semaine par mois, elle part retrouver à Belle-Ile, Suzanne, son amie de 70 ans. Là, elle devient les mains de Suzanne et raconte pour elle les souvenirs et les objets retrouvés dans sa maison d'enfance. Lors d'une traversée, elle entend au milieu de la conversation d'une passagère, le nom de la rue de son enfance : la rue des Rigoles. Tous les souvenirs liés à cette adresse qu'elle avait enfermée à double tour au fond d'elle, ressurgissent.

Alors, elle repart à la découverte de cette rue qu'elle a arpenté enfant et adolescente. Elle retrouve la maison qui l'a choyée. Elle se balade de jour, comme de nuit dans son quartier. Elle retrouve ses habitants et ses lieux emblématiques comme le bar sur la place.

Ce quartier qui se divisait en deux avec d'un côté les barres d'immeuble et de l'autre les pavillons, n'est plus le même. Il a changé lui aussi. Les années ont creusé les inégalités entre ces deux espaces. Des commerces ont fermé, des nouveaux ont repris. Les places ont changé de nom pour rendre hommage à des personnes illustres. Les prix de l'immobilier ont augmenté, attirant des classes sociales plus favorisées. Les immeubles ont été laissés à l'abandon avec des travaux importants à réaliser et inscrits dans de futurs grands projets de réhabilitation.

Au fil des pages et de ses retrouvailles avec la rue des Rigoles, Alice replonge dans ses souvenirs et se souvient de son arrivée dans sa nouvelle maison, de la vue de sa chambre sur les immeubles et de ses amis d'école, lieu où enfants des immeubles et des pavillons se retrouvaient et où les amitiés naissaient.

Ce roman rend hommage aux lieux chargés de notre histoire. Ces lieux qui nous marquent, nous façonnent, nous ont vu grandir.

On part à la rencontre de nos souvenirs, on replonge dans la maison de notre enfance, on se remémore nos jeux et nos amoureux de la cour de récré.

Un récit qui peint l'enfance et la nostalgie de ses années d'insouciance. La réalité est plus dure quand on grandit car l'oeil adulte voit les défauts et les différences entre habitants que les années ont accentuées.

Un joli roman tout en douceur et délicatesse.

Lien : https://www.quandleslivresno..
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