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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Ce livre est avant tout un hommage vibrant au père du narrateur, un shikari (chasseur) : "Papa à la chasse", "les parfums de Papa", "Papa est malade"... J'espérais une sorte de "Vie française" à l'indienne, je sortais juste du roman de Jean-Paul Dubois et je n'ai pas pu m'empêcher de mettre les deux livres en parallèle. Cette lecture m'a parue fastidieuse au début. Pourtant cette description de l'Inde partagée entre traditions et modernisme, les différentes religions qui la composent, tiraillée entre sa propre culture et la culture anglo-saxonne importée par le colonialisme et du fossé qui sépare les générations aurait pu être intéressante. Certains passages ont quand même attiré mon attention et m'ont donné envie de continuer.
La deuxième moitié du livre est plus axée sur le narrateur lui-même (on apprend qu'il s'appelle Tan). Celui-ci vit aux Etats-Unis. Il ya des moments très drôles, il y des réflexions intéressantes sur le fémininisme, sur les conflits de culture entre Orient et Occident. Tan et ses amis "philosophent", se posent des questions métaphysiques. On est alors en plein dans les années 70. Tan est partagé entre le désir de continuer à évoluer dans le mode de vie américain et celui de revenir à ses sources indiennes...

la suite sur http://leslecturesdeclarinette.over-blog.com/article-3721703.html
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Tan, un jeune indien qui a fait toutes ses études à New York et projetait de devenir écrivain apprend la mort de son père. C'est l'occasion pour lui de retourner dans son pays et de revoir sa famille qu'il n'a plus vue depuis de nombreuses années. C'est l'occasion aussi de retrouver ses souvenirs d'enfance et particulièrement ceux qu'il a gardé de son père. La première partie du livre s'ouvre sur ces souvenirs, quand Tan était un petit garçon et que, comme ses frères et soeurs, il aimait tant se réfugier dans la pièce de son père pendant son absence : La chambre des parfums. "C'étaient des odeurs viriles. Eaux de Cologne corporelles et after shaves variés englobaient les meilleurs produits mondiaux fidèlement importés par Mark & Spencer". Son père était un Shikari : un grand chasseur : sans cesse en train d'arpenter les forêts, les terrains broussailleux en quête de gibier. pendant ce temps-là, sa mère priait devant l'autel familial. Comme la plupart des jeunes gens de son milieu, Tan va partir faire ses études à l'étranger, il va sans s'en rendre vraiment compte s'éloigner peu à peu de sa culture. mais il n'oubliera jamais ses racines.

le récit s'ouvre sur les souvenirs de Tan, de la vie de sa famille à Raïpour dans les années cinquante, mais cette partie occupe moins de la moitié du livre. On le suit ensuite à New York, sa vie d'étudiant, sa rencontre avec Serita avec qui il vivra une dizaine d'années. On le voit changer, essayer d'adopter le style de vie occidental sans toutefois pouvoir s'intégrer complétement : aux Etats Unis, il sera toujours perçu comme "l'indien", un immigrant. Et à son retour dans son pays, il s'apercevra qu'il s'est trop éloigné de sa culture pour se sentir vraiment à l'aise parmi ses compatriotes. La Chambre des parfums n'est pas vraiment un roman sur l'Inde. Ecrit par un indien émigré aux Etats Unis, c'est plutôt un récit sur l'opposition monde traditionnel/monde moderne, Inde rurale des années cinquante et Amérique hippie marquée par la guerre du Viet Nam. C'est dire si le fossé est large....et pourquoi Tan est tiraillé entre ces deux cultures.

J'ai bien aimé toute la partie qui concerne l'Inde, l'enfance de Tan, de ses frères et soeurs, la description qu'il fait de son père et qui montre bien l'admiration et le respect qu'il avait pour lui. C'est probablement à cause de son père qu'il est parti aux Etats Unis ; en effet c'est lui qui décidait de mettre ses enfants dans des écoles anglaises dès leur plus jeune âge. Sa mère, est plus effacée - comme toutes les épouses indiennes de cette époque - plus tournée vers les traditions et la religion, alors que son père, lui, est profondément athée. La partie du livre qui se déroule à New York m'a profondément ennuyée : les virées entre copains, la rencontre et les rapports de Tan avec Serita, une indienne qui avait coupé toute relation avec son pays d'origine et dont elle ne voulait plus du tout entendre parler, et que soit dit en passant, j'ai trouvé particulièrement antipathique.

Même si j'ai appris pas mal de choses sur la culture indienne, que j'ai beaucoup aimé le personnage du Shikari et l'importance que l'auteur donne à ses racines, c'est l'ennui qui a prévalu dans cette lecture

Note : 5/10
Lien : http://lecturesdebrigt.canal..
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pour ceux et celles qui aiment le dépaysement sans chercher forcément les qualités littéraires , ce texte qui n'est pas un roman mais plutôt une juxtaposition de souvenirs, est finalement assez attachant…
j'ai eu du mal au début et été tentée d'abandonner mais cet hymne à la nature (mousson , forêts …) et à une famille indienne entre tradition et libération m'a finalement accrochée ; de quoi faire tomber pas mal d'idées reçues sur le comportement des indiens de la haute bourgeoisie nés autour de l'indépendance ; ce qui manque presque totalement , c'est une fenêtre sur les milieux populaires largement absents du livre
Ils y a quelques parties parasites (à mes yeux…) notamment ceux évoquant la vie de l'auteur aux États Unis mais avec le retour en Inde , la fin avec les rituels qui accompagne le décès et la crémation est passionnante
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Assez déçu de cet ouvrage, je n'ai pas trouvé de fil conducteur ni dans le style ni dans l'histoire. Cela m'a paru décousu, certains passages auraient pu être émouvants et ouvrir sur une réflexion, mais on passe à côté de l'émotion, c'est plat. Certains parties sont vulgaires sans nécessité.
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