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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Islande, début du XXè siècle. Steinunn, veuve d'un pêcheur disparu en mer, décide de quitter l'Ouest isolé de l'île pour permettre à ses six enfants de faire des études en ville. La famille part donc pour le Nord et, après un très long voyage, s'installe à Akureyri pour une nouvelle vie. Olafur et Pall, les deux aînés, vont à l'école, la mère, Halldora et Bjarghildur découpent et salent le hareng sur le port et Karitas s'occupent des repas, du linge et de Pétur le benjamin. L'idée de Steinunn est de mettre le plus d'argent possible de côté afin que ses enfants, chacun à leur tour, puissent bénéficier d'une instruction. Tous vont donc suivre leur voie grâce à l'argent gagnée par la famille, tous sauf Karitas qui, elle, va bénéficier de l'aide d'une bourgeoise de la ville. Car depuis que son père lui a offert un carnet de croquis quand elle était petite, Karitas dessine et se rêve peintre. La dame, peintre elle-même, a repéré son talent et lui offre de passer cinq ans à l'Académie des Beaux-Arts de Copenhague. Quand fraîchement diplômée elle revient en Islande, Karitas n'a d'autre choix que de se joindre aux travailleuses du hareng. C'est là que sa route croise celle de Sigmar, l'homme le plus beau du pays...


Karitas, magnifique saga islandaise, est le roman de femmes fortes qui en ce début du XXè siècle aspirent à un autre destin que celui de leurs ancêtres. Steinunn, d'abord, qui veut offrir à ses enfants la chance de s'instruire, et pas seulement les garçons, ses trois filles aussi feront des études. L'Islande vient d'accorder le droit de vote aux femmes de plus de 40 ans et Steinunn voit là un avenir glorieux possible avec des femmes médecins, et pourquoi pas parlementaires. Et puis il y a les soeurs, avec leurs caractères bien trempés, leurs désirs, leurs volontés. Parmi elle, Karitas, l'héroïne lumineuse du roman. Habitée par sa passion, elle pense peinture, elle respire peinture, elle vit peinture. L'art est en elle, c'est un don mais aussi une croix à porter car l'art dévore tout et s'accommode difficilement des contingences de la vie quotidienne, surtout celle d'une femme, d'une mère de famille. Mais pour Karistas, il n'est pas question de renoncer et c'est cette volonté de fer, cet amour dévorant pour son art, cette passion proche de la folie qui font d'elle une femme exceptionnelle, une pionnière dans un monde fermé qui accepte difficilement le talent féminin, et dans une société de rudes travailleurs qui voient d'un mauvais oeil ce qui est considéré comme une perte de temps. D'autant que Karitas se tourne vers l'art abstrait. Alors peindre oui, mais des portraits, des paysages et certainement pas ces formes qui ne ressemblent à rien, et surtout peindre quand on a le temps, c'est-à-dire quand il ne faut pas pour cela négliger l'essentiel : les enfants, les conserves à préparer pour l'hiver, les draps à blanchir, les murs à lessiver...
L'histoire de cette famille itinérante et de cette artiste flamboyante est aussi l'histoire du pays qui est magnifiquement décrit par Kristin Marja BARDULSDOTTIR qui sait comme personne décrire la mer, les montagnes, les fjords et n'oublie pas d'ancrer son histoire dans les traditionnelles sagas scandinaves où trolls, fées et mauvais génies tentent de déstabiliser des héros forts et courageux.
Une lecture enrichissante et passionnante, un coup de coeur.
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IMMENSE COUP DE COEUR ...
Karitas est un superbe roman, une saga en terre d'Islande en ce début du XXè siècle. Steinuun se retrouve veuve avec six enfants et un rêve à réaliser coûte que coûte offrir à chacun de ses enfants l'instruction qui leur permettra d'affronter la vie le mieux possible Pionnière dans une Islande où les femmes issues de son milieu qui peuvent prétendre à un diplôme sont rares. Karitas, la plus jeune de ses filles, a de l'or dans les doigts et ne rêve que d'une chose peindre , peindre .. Au retour de cinq années passées à Copenhague afin d'étudier elle rencontre Sigmar. Comment concilier l'amour, une vie de femme de marin, les enfants et sa passion pour la peinture. Saura t'elle et surtout pourra t'elle choisir de vivre à sa guise pour se consacrer à sa passion..
Kristín Marja Baldursdóttir, dans ce livre, rend hommage à ses grand-mères, à sa mère, et à ses arrière-grand-mères.
La vie de ces femmes, intrépides, courageuses, tenaces, pugnaces même, mères filles, amantes,, décidées à aller au bout de leur rêve, est narrée de main de maître par une auteure talentueuse . Une auteure qui sait nous parler d'un pays aux multiples facettes, un pays rude où les hivers sont rigoureux, les printemps et l'été trop courts pour toutes les tâches à accomplir, un pays où les légendes ancestrales se transmettent de génération en génération, un pays de glace, de volcans, de mer et de campagne, un pays qui façonne des hommes et des femmes hors normes.
Un immense merci à Sandrine57 et à Isacom pour leurs avis de lecture , et bien sûr je ne saurais tarder à retrouver Karitas dans Chaos sur la toile
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Voilà, je viens de refermer le premier opus de Karitas... et que dire qui n'a pas été encore dit et bien écrit !
Un roman vibrant, fascinant, bouleversant et lumineux peut-être même luminescent.

Le portrait d'une femme tétue, volontaire, amoureuse, soeur, épouse, mère... et artiste!

Un kaléidoscope de figures féminines de tous âges et de toutes conditions, certaines plus emblématiques que d'autres dans leurs rôles d'avant-gardes féministes.

Le tableau d'une Islande au début du XXème siècle, l'animation des grands ports (comme Akureyri), des fermes isolées dans les fjords, le trafic maritime et côtier, les rudes conditions de travail de chacuns et chacunes au rythme des saisons, la vie bruyante et besogneuse de tous.
En toile de fonds, les répercussions des deux guerres mondiales qui entraînent pénuries et crises sur l'île.

Une fresque historique d'un temps révolu mais pas si lointain; une saga familiale...

Le parcours de Karitas, les épisodes de sa vie, de la fin de l'enfance à l'âge adulte, un seul est passé sous silence (le lecteur suppose un épisode dépressif), certains sont étudiés à la loupe: son premier chagrin (la disparition de son père), sa première révélation (le don du dessin), ses études (l'Académie Royale des Beaux Arts à Copenhague), son premier travail (le salage des harengs), ses premiers émois, son grand amour ( Sigmar), sa première maternité, ses deuils, ses espoirs , ses rêves et ses cauchemars, ses joies et ses peines, ses apparitions, ses visions (le petit peuple caché n'est jamais très loin), ses obsessions et ses revendications.
Une partie de sa vie défile dans ce premier volet de 1915 à 1939: nous respirons avec Karitas, nous souffrons avec elle, nous pleurons, nous rions. le lecteur partage sa vie (professionnelle, sentimentale, familale) et sa passion: la peinture.

Trois parties rytment le récit correspondant à trois périodes spatio-temporelles:
1915-1918: des fjords de l'Ouest à Akureyri, Karitas avec ses frères et ses soeurs sous le règne de leur mère, Steinuun.
1923-1926: les fjords de l'Est, Karitas épouse et mère
1929: la côte Sud au pied du Vatnajokull, la fin de la réclusion de Karitas

Kristin Marja Baldursdottir magnifie l'Islande, le décor est époustoufflant: les fjords, les montagnes, les glaciers, l'océan. Son style à la fois poétique et réaliste sert la passion de son héroïne: en effet, chaque chapitre commence avec l'évocation d'un tableau de Karitas, et le lecteur devient le regard, les yeux de l'artiste, reconstituant élément après élément, ce qu'elle voit.

Un très grand bonheur d'une lecture toute en émotions... et impatiente de retrouver Karitas pour le second cycle, l'âge de la maturité et de la vieillesse dans Karitas, tome 2 : L'art de la vie.

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Ouvrir ce livre, c'est partir pour l'Islande au début du XXème siècle et suivre Karitas, la narratrice, troisième fille de la famille.
Par tableaux successifs, elle nous parle de sa famille :
Sa mère veuve avec six enfants qui quitte l'Ouest de l'île pour le Nord afin de permettre à ses enfants de faire des études.
Arrivée dans le Nord à Akureyri, après avoir fait pratiquement le tour de l'île en bateau, toute la famille devra travailler dur à la préparation et à la salaison du poisson quand les bateaux arrivent de la pêche, à l'entretien de la maison qui n'a ni eau, ni électricité ou encore comme employée dans les maisons bourgeoises.
Karitas fera une rencontre qui lui permettra de partir cinq ans à Copenhague à l'Académie de Beaux arts...
Cette saga familiale, au rythme soutenu, parle de femmes très fortes , de paysages magnifiques. C'est un régal, je ne me suis pas ennuyé une seconde.
Et , je ne résiste pas , je vais aller demain à la librairie chercher le second tome !!!
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«Karitas sans titre» est habité par de belles femmes fortes, courageuses qui luttent pour s'en sortir et doivent s'entraider car la vie est rude sur cette terre sauvage d'Islande où il n'est pas rare de rencontrer encore des elfes et des trolls. Elles y sont pour la plupart, seules, restées veuves ou parce que les hommes doivent s'absenter durant de longues périodes lors des campagnes de pêche.

Encore enfant Karitas est encouragée à dessiner par son père qui reconnait chez sa fille un don que lui-même possède et lui offre un cahier de croquis. Son père aurait pu la guider, lui qui dessinait si bien, mais il partit un matin et ne revint pas le soir. Il fait partie de ces «beaux et jeunes pères qui partent à la rame avant le lever du soleil, pleins d'optimisme, et qui ne rentrent pas à son coucher comme ils l'avaient promis» emportés par la mer.
Nous sommes en 1915 et l'émancipation des femmes est dans l'air du temps (le droit de vote leur a été accordé depuis peu au Danemark et en Islande) . La mère, Steinunn décide de partir dans le Nord, à Akureyri pour que tous ses enfants, sans exception, reçoivent une éducation et sachent lire et écrire. C'est un véritable défi que lance cette femme qui élève seule ses six enfants : Trois garçons, Olafur, Pall et Pétur et trois filles, Halldora, Bjargildur et Karitas.
Elle va se battre et les entraîner à tous se battre pour survivre en travaillant dur. Leur vie tourne autour du salage de harengs seul travail disponible qui permet à toutes de s'en sortir auquel s'ajoutent tricot et couture et tous les travaux domestiques.
p 82 «Nous nous serrons les coudes, dit lentement Steinunn en appuyant sur ses mots... et souvenez-vous toujours de vous soutenir les uns les autres dans la bataille de la vie, c'est notre devoir de nous entraider, c'est ainsi qu'ont prospéré les familles en Islande et c'est pourquoi la nature n'a pu venir à bout de nous. Nous luttons, nous les Islandais, nous luttons.»
Karitas va se démarquer de ses frères et soeurs et croire pouvoir réaliser son rêve, puisqu'un heureux hasard lui permettra d'être soutenue pour aller suivre les cours de l'Académie Royale des Beaux-Arts de Copenhague. Mais le chemin ne sera pas facile pour elle malgré ce début prometteur. La route sera longue avant qu'elle ne parvienne à se consacrer totalement à sa vie d'artiste qui reste exceptionnelle pour une femme à cette époque, elle rencontre de l'incompréhension et choque encore...
"Tu partiras vers l'art. Il t'a appelée. Ce sera un long voyage et sur ta route se trouveront trolls et embûches. Et lorsqu'enfin tu atteindras la montagne bleutée qui s'élève, magnifique au milieu des autres massifs bleu-noir, tout se refermera derrière toi et tu seras prisonnière à vie. Mais cette captivité t'apportera souvent plus de bonheur que la liberté." p 116

Beau livre où s'intercalent dans le récit des dessins et tableaux de Karitas, cités et traduits en mots qui font de ce livre une galerie évocatrice de son parcours et montre de quoi sont fait ses exercices, scènes ou objets familiers, portraits de proches liés à des moments pleins d'émotions.
J'espère rapidement pouvoir lire la suite annoncée dans un passage de ce volume où Sigmar, son mari, demande à Karitas «... que cherches-tu ?»

Elle lui répond «Je recherche le chaos .... le chaos arrive, il est tout au fond de moi, il viendra lorsque j'aurai pu peindre longtemps en étant seule avec moi-même.» p 248
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Portrait d'une femme artiste, portrait d'un époque, portrait d'un pays.

Karitas a toujours su dessiner, d'aussi loin que remontent ses souvenirs de petite islandaise en ce début du 20ème siècle.
Orpheline d'un père pêcheur, élevée dans une fratrie de six enfants par une mère courageuse, fière et déterminée à offrir l'éducation par le savoir à sa famille, la petite fille, débrouillarde et responsable, montre très tôt un talent d'observation et de création. Mais le quotidien est difficile, fait de travaux harassants et de privations. L'islande est belle mais son climat est violent, les métiers y sont rudes et les populations modestes. Et un talent d'artiste est bien inutile pour vivre.
Entre l'entrave du mariage et des maternités et son ardent besoin de liberté, Karitas suivra son destin avec courage et détermination, tentant de concilier sa vie d'épouse et mère, et son ardent désir créatif.

En parallèle des destins des individus, ce livre est une minutieuse peinture de la société islandaise au tournant du 20eme siècle, pays de froidure et de violence des éléments, pays d'isolement et d'entraide.

Chaque chapitre s'introduit fictivement par une création artistique, tranche de vie quotidienne illustrée avec poésie et douceur, carnet de voyage d'une existence simple et industrieuse. Les dessins sont d'abord "sans titre", comme si le besoin de se raconter était essentiellement descriptif. Puis l'artiste prend son envol, les esquisses s'affirment, les supports se diversifient.
Et en contraste, la narration du roman est puissante, chaotique, à l'écriture dense et serrée, obligeant à la concentration pour suivre le parcours d'une femme indépendante, moderne, pleine de ressources pour construire son avenir.

Un très beau portrait de femme, au caractère bien trempée et au talent d'avant-garde.
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Livre acheté et lu sur les conseils d'une libraire sur mon lieu de vacances. Et c'est l'un des meilleurs conseils qu'un libraire m'ait donné! Il faut dire que cette librairie (La Berlue! quel joli nom!) est une petite pépite dans un village, toute mignonne, avec un choix incroyable malgré ses petits 50m2, que ce soit en littérature, en jeunesse ou en jeux.
Revenons à Karitas. Ce livre a tous les ingrédients pour me plaire. Des personnages féminins très forts. Beaucoup d'énergie. Une description des paysages et du mode de vie parfaite. Un jeu avec la lumière incroyable pour un roman. de la passion, beaucoup. de la volonté, encore plus. Une saga familiale passionnante. Une fois le livre ouvert, j'avais du mal à quitter Karitas. Une fois le livre fermé, je pensais à l'héroïne, à l'Islande, au moment où je me replongerai dans son histoire.
Je ne lirai pourtant pas tout de suite le tome 2, juste histoire de faire durer le plaisir.
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On s'attache immédiatement à Karitas, cette magnifique héroïne au fort caractère, qui s'acharne à peindre des toiles de plus en plus abstraites dans l' Islande rude et pauvre des années 1915 à 1939. Une force qui la dépasse la pousse à peindre contre vents et marées, contre son milieu social très humble, contre sa condition de femme, elle qui enfante quasi chaque année un nouvel enfant.
Voilà une fresque historique multi dimensionnelle très dense et forte, à la fois historique, sociale et humaine sur fond d'émancipation féminine. Un roman fleuve à suivre puisqu'il existe un tome 2. Je vais me dépêcher de l'acheter car la fin de ce premier volet laisse entrevoir pour Karitas plus de liberté pour exercer sa passion.
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Steinunn, veuve de pêcheur et mère de six enfants, quitte en 1915 l'ouest rude de l'Islande pour une région plus hospitalière et surtout, pour un endroit où ses garçons comme ses filles pourront aller à l'école. Après un voyage mouvementé, toute la famille s'installe à Akuyeri, dans le nord, pour travailler au traitement du hareng, et grâce à la débrouillardise de Karitas, la troisième des filles, réussit à trouver un logement décent. Karitas montre également un talent certain pour le dessin, qui est reconnu, en particulier par sa mère, mais pas considéré comme une activité qui permettra de nourrir une famille. Heureusement, la jeune fille montre une belle opiniâtreté et fait une rencontre décisive.
Ce roman possède de nombreux atouts qui, réunis, en font tout le charme. D'abord, le côté saga familiale est très réussi, dans ce premier tome, on suit Karitas, qui est née au tournant du siècle, de 1915 à 1939, et nombre d'événements, tant personnels qu'historiques, viennent marquer cette période. le deuxième atout de ce roman est de ne pas sombrer dans le drame et la désespérance comme il aurait pu être tentant de le faire pour l'auteure. Au contraire, même si tout n'est pas rose, et s'il n'aurait pas été crédible que les difficultés s'aplanissent par miracle, ou que la mort ne vienne jamais endeuiller ces longues années, la narration reste assez sobre, ne cherchant pas à dramatiser à outrance les situations. Au contraire, quelques bonnes fées et coups de chance viendront aussi se mettre sur la route de Karitas, et éclaircir son horizon. Mais je ne veux pas en dire trop…
Karitas est vraiment un personnage attachant, peut-être un soupçon trop lunatique, compte-tenu du contexte, mais disons que c'est son côté artiste, et les autres personnages ne sont pas en reste, et donnent immédiatement envie de suivre les pas de cette communauté. La vie quotidienne du début du vingtième siècle, en particulier les aspects propres à l'Islande, est décrite de telle manière que, le temps de la lecture, on s'y trouve transporté.
Ensuite, le thème de l'art, et du compromis, très compliqué à l'époque, entre vie de femme et travail de création artistique, est très bien analysé. Ce sujet me passionne toujours, et j'aurais trouvé dommage qu'il ne soit que survolé. Ce n'est pas du tout le cas ici, et j'imagine qu'il doit être encore approfondi dans le deuxième tome. J'ai beaucoup aimé la manière dont chaque chapitre commence avec la description d'une oeuvre de l'artiste, et de son ressenti au moment de sa création. Je ne manquerai pas de vous parler, le moment venu, de Chaos sur la toile, bien sûr !
Lien : https://lettresexpres.wordpr..
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Magistrale reconstitution historique, sociale et humaine située dans un décor époustouflant, Karitas sans titre est un magnifique roman dont le thème sort vraiment de l'ordinaire : la vie de femmes en Islande au début du siècle, c'est quelque chose dont on n'entend pas souvent parler ! de celle des saleuses de poisson comme de celle des artistes...
Incroyables, les conditions de vie dans lesquelles ces femmes ont du se débattre pour survivre, pour exister, pour assumer leur condition de femme, d'artiste : le froid semble forger le caractère... en tous cas on se sent un peu chochotte après avoir lu Karitas !
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