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Citations sur Le piège de la mémoire (24)

Il se voyait remercié par la reine pour ses services rendus au journalisme et au grand public. Il se voyait anobli : l’épée lui touchait légèrement une épaule, puis l’autre, devant une salle remplie d’une foule en train de l’applaudir…
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C’est une bonne élève, sage comme une image. Je dois toujours lui demander de parler plus fort. Je crois qu’elle est timide et que ses camarades l’embêtent un peu à cause de son problème d’amblyopie. Toute cette histoire est vraiment abominable. D’après une rumeur, il y aurait également eu une voiture de police à proximité, qui intervenait pour autre chose. Alors c’est comme si elle avait été enlevée non seulement juste sous notre nez, mais aussi sous le nez de la police.
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Journalisme et évangélisme étaient synonymes. Tout ce qu’il lui fallait, c’était une bonne histoire – une histoire qui ferait connaître à tous la vision du monde d’Angus Campbell.
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Convaincu d’être promis à un bel avenir, il se jugeait meilleur dans son travail que la plupart de ses confrères. Il ne faisait pas que compter ses heures, attendre que la journée passe et encaisser son salaire : il s’appliquait à s’améliorer et à éduquer les lecteurs du John o’Groat Journal. Il était journaliste, une vocation d’ordre messianique.Malgré son mètre soixante, Angus avait toujours désiré que les regards se lèvent vers lui. Certains fidèles de l’Église presbytérienne libre d’Écosse considéraient que sa profession frisait le matérialisme, pour ne pas dire le blasphème. Angus pour sa part était frustré par le John o’Groat Journal, mais cela ne l’empêchait pas de penser que le vrai journalisme, celui auquel il aspirait, s’accordait parfaitement avec ses croyances. Journalisme et évangélisme étaient synonymes. Tout ce qu’il lui fallait, c’était une bonne histoire – une histoire qui ferait connaître à tous la vision du monde d’Angus Campbell.Il sortit la dernière page de la machine et se mit à relire l’article, un flacon de correcteur à portée de main.
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Cette journée l’avait secouée : elle était épuisée, courbatue et se sentait à nouveau comme un enfant, sans défense. L’ascenseur tressauta dans sa cage puis les portes s’ouvrirent. Elle sortit dans l’air froid, éprouvant tout autant le besoin d’être chez elle que celui d’être seule.
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Certes, elle était passionnée, mais cela ne l’empêchait pas de se comporter en vraie professionnelle. Elle n’avait jamais crié sur un collègue, n’avait jamais éclaté en sanglots, ne s’était jamais effondrée au cours d’une présentation.
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Oui, elle avait bien failli mourir brûlée vive dans sa voiture, et cette pensée la pétrifiait et l’horrifiait, l’obsédait sans qu’elle sache pourquoi. Elle en avait brièvement discuté avec son médecin, et il lui avait déclaré que c’était un symptôme typique de stress post-traumatique.
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Son mari était un doux géant, avec une épaisse chevelure noire et un sourire en coin. Elle-même était grande – elle mesurait près d’un mètre quatre-vingt-cinq –, mais cela n’empêchait pas Ben de la dépasser largement. Ils étaient ensemble depuis leurs études universitaires à Bristol. L’amour avait éclos entre eux aussi soudainement que champignons après la pluie, tendre et évident. Ben s’était assis à côté d’elle lors d’une conférence sur la littérature – en se contorsionnant pour entrer dans un siège trop petit pour lui – et lui avait demandé s’il pouvait lui emprunter un stylo, qu’il avait ensuite coincé derrière son oreille sans prendre une seule note de toute la conférence. Avec son accent chantant de Liverpool et son beau sourire, il lui avait immédiatement plu.
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Elles lui avaient appris ce qu’aimer veut dire. Tout en cédant à sa volonté, elles lui avaient indiqué les limites à ne pas franchir. Il avait ainsi fini par comprendre le caractère sacré des choses. L’amour ne pouvait lui être renvoyé à la figure comme une poignée de sable.
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Sa mère lui avait appris à craindre à la fois Dieu et les coups de cuillère en bois qu’elle lui donnait. Son père, cet homme à l’odeur salée, aux paumes rêches et au visage rougi par les embruns, l’avait tout simplement abandonné, en le laissant seul à la maison avec sa mère, jour après jour, tandis qu’il emmenait ses frères en mer.
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