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Critique de Ziliz


1988, près de Londres, drame dans un enclos résidentiel de luxe peuplé d'une dizaine de familles irréprochables (intelligence, culture, et aisance matérielle grâce à de 'bonnes situations').
Les adultes ont été massacrés et leurs enfants - adolescents - ont disparu. Ni vandalisme, ni cambriolage. Au vu des différentes méthodes meurtrières employées, tout semble avoir été minutieusement préparé. Un scénario sans faille pour une tuerie bouclée en vingt minutes chrono.

Après une description froide et crue des scènes de crimes, place à une enquête sur un mode classique, façon Hercule Poirot. Les deux enquêteurs, un sergent et un psychiatre, ressemblent aux personnages d'Agatha Christie, de Conan Doyle et d'Edgar Poe. Échanges particulièrement guindés et méthodes d'investigation à l'ancienne. Ensemble, ils envisagent toutes les pistes possibles, y compris les plus farfelues.
Leurs conclusions sont prétextes à des réflexions intéressantes sur l'éducation, le pouvoir asphyxiant de la bienveillance excessive. On pense aux théorisations de Winnicott (la "mère suffisamment bonne") et de Bruno Bettelheim ("l'amour ne suffit pas"). Grosso-modo : le mieux est l'ennemi du bien... Hélas, cet exposé est succinct, rapidement éclipsé par la reconstitution interminable du carnage. J'ai survolé cette fin, très déçue par la surenchère de détails sur les sévices infligés, à mon sens gratuits et incongrus en regard de ce qui précède.
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