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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Il paraît que l'autrice a passé une vingtaine d'années à travailler sur cette saga fantastique devenue un phénomène au Danemark et récompensée par un prix en 2022. Aussi, quand les @editionsgrasset me proposent de découvrir les 2 premiers tomes, j'accepte, intriguée et motivée à l'idée d'une belle rencontre littéraire.
 
Tara Selter vit à Clairon-sous-Bois avec son compagnon Thomas. Une vie banale, simple, modeste. Une routine bien établie. Jusque-là rien d'extraordinaire sauf que Tara est retenue prisonnière d'un jour qui se répète, d'un 18 novembre qui se rejoue encore et encore. Comme si une distorsion de son propre espace-temps la contraignait à revivre cette même journée à l'infini.
 
Au bout de quelques pages à peine, je me suis demandé comment l'autrice allait bien pouvoir faire évoluer son histoire sur 7 tomes (?!). Serait-elle capable de tenir son public en haleine avec ce simple pitch de départ ? Allait-elle nous faire revivre cette journée détraquée sous différents angles ou points de vue ?
 
L'entrée dans le roman se fait en douceur, au 121ème 18 novembre vécu par Tara - #121. On découvre Tara, Thomas, leurs habitudes de vie, leurs métiers et leur passion commune pour les livres rares et anciens. Leur vie est ordinaire ou presque. La narration se fait à la première personne avec une Tara qui revient sur des faits, des anecdotes, des souvenirs, son passé…
 
C'est long, lent et pardon mais chiant. Il ne se passe strictement rien. En tout cas rien de plus que la veille. Qui n'est pas vraiment la veille, enfin vous avez compris. Cette journée se répète invariablement : Tara regarde la pluie, observe les oiseaux, écoute les bruits de la maison, espionne la routine de Thomas… et rebelote. Et elle attend. Passivement. Que le lendemain survienne.
 
Et j'ai fini par me lasser de tout ce vide. de ce contemplatif lourd et fade.
 
« C'est facile de faire passer les journées. Il suffit de rester immobile. En réalité, je ne fais rien passer du tout. Elles s'en vont toutes seules. Il me suffit d'écrire un chiffre dans mon cahier chaque matin. Je n'ai rien à dire sur les journées, mes feuilles de papier restent vierges. Quand je ne dis rien, le temps passe encore plus vite. Telle une rivière, je m'écoule à travers la journée. Ou alors c'est la journée qui s'écoule. Quelqu'un ou quelque chose s'écoule. Je respire. J'imagine que les phrases ne servent plus à rien. J'écoute la journée, elle suit son cours et se termine avant même que je ne m'en aperçoive. ».
 
J'aime l'atypique, ce qui percute, lorsque le style est pêchu, osé, fou et qu'il y a matière à réflexion. Ici rien de tout cela. L'autrice écrit bien oui, impossible de dire le contraire, ça se veut poétique et en quelque sorte ça l'est, mais c'est trop classique #scolaire, trop lisse, trop plat et stéréotypé. C'est le genre de récit dans lequel il faut se laisser aller pour se faire emporter. Et moi je suis restée au bord, j'ai fait du surplace.
 
Et puis ce monologue interminable, qui enfle, s'étend et se poursuit à n'en plus finir… Quel ennui ! L'autrice (ou bien Tara ?) radote, répète, revient sur des éléments qu'elle accentue volontairement, avec l'idée probablement de se donner un style, oui ? Mais lequel ?
 
Difficile donc de me projeter dans un tel récit, d'adhérer aux idées et de ressentir une quelconque affinité avec les personnages. Comme ce couple de jeunes gens bien sous tous rapports, moralement et socialement parfaits. Trop lisses #niais encore une fois pour me plaire et que je puisse m'identifier. Rien n'est parvenu à m'accrocher au texte si ce n'est l'idée initiale, peu originale mais intrigante. Une belle idée à exploiter…

Mais comment ne pas faire le rapprochement avec Un Jour Sans Fin ? À travers les lignes je voyais un Bill Muray qui s'amuse, s'énerve, joue et profite de la situation. À l'inverse d'une Tara pragmatique et rationnelle qui attend sagement que les choses évoluent.
 
Le deuxième tome se veut moins introductif et relève un peu le niveau. Tara cesse de s'apitoyer sur son sort et s'ouvre au monde. Enfin ! un peu d'air frais et revigorant dans ce morne récit. Changement de décor pour Tara qui part à l'aventure, expérimente des choses dans le but de s'extraire de la boucle temporelle dans laquelle elle semble coincée. Elle profite de la situation, à défaut de mieux, et au gré de ses pérégrinations, elle explore ses 18 novembres qui deviennent de fait plus intéressants.

Évidemment, point d'explication à ce stade du récit mais une révélation de taille à la fin du deuxième tome…
 
*merci @editionsgrasset pour la découverte. J'ai bien l'impression que l'histoire va prendre une tournure intéressante dans les tomes suivants mais je ne suis pas certaine de continuer l'aventure pour toutes les raisons évoquées plus haut.
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Solvej Balle aborde dans sa série le volume du temps le thème du jour sans fin ; un thème qui me fascine, mais qui peut être difficile à exploiter.

Dans ce premier tome, l'autrice nous présente la situation de Tara qui revit depuis des semaines la même journée du 18 novembre.
Journée où elle se trouve à Paris pour des affaires professionnelles et qui se renouvelle sans cesse, poussant la protagoniste à retourner auprès de son mari dans le nord de la France afin de comprendre le processus de cette répétition incessante.

À l'approche du 365ème 18 novembre, Tara aura connu tous les états, abordé le jour sous toutes ses possibilités et tenté toutes les analyses. Comment boucler la boucle et retrouver un vrai lendemain ? Tel est la question tout au long du récit.

Ce tome est une plongée introspective de ce que vit quotidiennement l'héroïne, une histoire sans fin et sans surprises au final.

Au départ, toutes ces journées se lisaient assez facilement, je me suis laissée bercer par les réflexions de Tara et me suis prise à la contemplation comme elle, sauf qu'au milieu du roman (il n'y a que 250 pages…), j'ai fini par ressentir un gros coup de mou, l'ennui a commencé à se faire sentir, et même si l'autrice manie la langueur avec une certaine poésie et que son style épuré se lit aisément, j'ai dû forcer un peu pour finir ma lecture.

Malgré cela, la conclusion donne envie de connaitre la suite, mais je suis un peu dubitative quant à l'idée de poursuivre… espérons alors que Solvej Balle ait rebondi et insufflé une dynamique différente dans le tome deux.
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Tara vit en boucle sa journée du 18 novembre à Clairon-sous-Bois avec son compagnon Thomas. Une vie routinière assez banale autour de leur amours des livres anciens. Tara coincée seule dans cette éternel recommencement.

Quel étrange écoute. Lente, contemplative parfois même ennuyante. On vagabonde sur notre vie, introspectif ce récit nous amène à une réflexion sur nos habitudes, sur le fait de laisser couler le temps dabs une routine. On ne peut s'empêcher de faire un parallèle avec nos vies.

Tara attend passivement en regardant la pluie tomber, en espionnant la routine de Thomas,... Elle contemple sa vie en attendant d'être libérée de sa prison temporelle.

Un roman atypique, Une lecture assez plate. On se laisse porter par la voix de la narratrice et souvent j'ai senti mon esprit décrocher et partir dans ses propres réflexions sans parvenir à rester concentrer.

J'ai manqué d'attachement envers les personnages, comme un drone qui filme la scène d'en haut. J'ai cependant envie de continuer le second tome, histoire de voir si ça bouge et comment elle évolue.

Merci à Audiolib et NetgalleyFrance

Bref, atypique, original mais particulier à tel point que je ne sais pas quoi en penser. Cela dit, c'est vite lu et je me demande à présent comment elle va nous tenir sur le fil pendant sept volumes.

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Malgré un pitch des plus accrocheurs et prometteurs, je ne suis pas parvenu me à entrer dans l'histoire. le rythme particulièrement lent et détaillé de ce récit qui ressasse un même quotidien encore et encore, ne m'a pas embarqué. Il m'a manqué du singulier dans les personnages pour m'y intéresser, vu que le récit et la réflexion avancent au ralenti. On se demande où cela va, mais sans jamais vraiment tenir à le savoir... On retient quand même la prouesse stylistique de la découverte d'infinis détails dans une même journée, dévoilés petit à petit dans un tourbillon d'espace, de temps, de sons, d'objets et de matière. Un beau travail d'auteur.
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Tara est coincée dans la journée du 18 novembre. Elle se réveille un matin, vit sa journée du 18 novembre, mais le lendemain reste le 18.

J'aime bien les histoires de jours sans fin et la couverture m'a intriguée. Aussi, lorsque j'ai vu que je pouvais l'écouter en livre audio grâce à Netgalley, j'ai sauté sur l'occasion.
Mais... heureusement que c'était court, parce que ça m'a semblé très long. A priori, ça ira mieux dans le deuxième tome, mais si je ne le trouve pas en livre audio, je ne pense pas que je le lirai. le roman est très contemplatif, très répétitif. Normal, vu le sujet, mais c'est vraiment extrême. En plus, Tara est vraiment très "sage", n'importe qui enfermé dans un jour sans fin en profiterait pour faire des trucs qu'il n'oserait jamais dans la réalité, car il n'y a nulle conséquence. Non, Tara passe les 3/4 du romans enfermée chez elle à refaire les mêmes gestes tous les jours.
Malgré tout, il y a quelques originalités, le fait que tout ne repart pas complètement de zéro (elle peut changer de lieu, elle ne se réveille pas toujours au même endroit; certaines denrées alimentaires disparaissent pour de bon si elle les mange...). ça intrigue, mais de là à écrire 7 tomes...
En tout cas, si vous cherchez un livre de fantasy SF, bourré d'actions, qui tient en haleine... passez votre chemin, vous n trouverez pas ici votre compte !
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Tara Selter est coincée au 18 novembre. Seul son mari va la croire, dès le début. Elle tient alors un journal de bord. S'en suis des journées qui se ressemblent. Las de se répéter chaque jour auprès de son mari elle explore la journée du 18 novembre de toutes les façons. Mais Tara navigue entre découragement et désillusion, jusqu'au 18 novembre #365
Ce premier tome est trés contemplatif et descriptif. Mais compte tenu du nombre de tomes, il faut bien poser les choses. Je demande à voir la suite...
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