Je refuse de trop y penser, encore moins d’en discuter avec lui ou même Louise. Mais quand il me tient dans ses bras comme maintenant, ou même lorsqu’il est loin et qu’il me manque, je ressens cette chose au fond de ma poitrine, au plus profond de mon être. Et je crois bien qu’il s’agit de ça : d’amour.
Ou alors j’ai attrapé une maladie tropicale.
Mais en décembre et en Alsace, je penche sérieusement pour la première solution.
Ok... bon, on vient de dire stop aux préjugés, mais un grand fan de Noël et une nana passionnée de tueurs en série, on est clairement dans le stéréotype des opposés qui s'attirent, non ?
- Six mois ?
Mon Dieu, les jours passent comme des voitures.
Je me fais la réflexion que son boulot de directeur d'un magasin de jouets serait une couverture parfaite pour Gabriel Webel s'il était un tueur en série. Qui irait suspecter un homme qui aime travailler entouré de jouets et d'enfants ? C'est un peu comme être boucher et végane, ça ne marche pas ensemble.
cette histoire est passionnante et pleine de rebondissements, j'ai pris beaucoup de plaisir à la découvrir ainsi que les personnages, j'ai comme une soudaine envie de chocolats...
"Si un jour j'ai la chance de me marier - si je trouve un mec assez masochiste pour avoir envie de me supporter toute la vie - je crois que j'aimerais faire ça à la cool, sur la plage en maillot de bain, avec un énorme buffet."P.10-11
Mon unique religion est le chocolat, et si un jour je dois mourir en martyr, ce sera sur l'autel de la fève criollo.
Noël exacerbe les sentiments, les meilleurs comme les pires.
Il faudrait que les marques de déodorants arrêtent les slogans comme "efficacité 48 heures". Il y a des gens qui y croient vraiment, et qui prennent les transports en commun !
- Je te parie que j'arrive à te faire porter un pull de Noël avant la fin du mois.
- Jamais de la vie !
- Tu oublies que j'y suis déjà arrivé une fois.
- Tu comptes m'agresser encore une fois avec une barre chocolatée ?
- S'il faut employer les grands moyens...