Balzac commence son livre avec la rencontre entre le jeune Poussin encore méconnu, le maître Porbus et Frenhofer seul élève de Mabuse. Face à une des toile de Porbus, Marie Egyptienne, Frenhofer, le vieillard, critique en disant que la silhouette ne « vit pas », on ne voit pas l'air qui passe autour de son corps.
« La mission de l'art n'est pas de copier la nature mais de l'exprimer! » et en quelques coups de pinceaux il redonne « vie » à la femme dans le tableau.
Porbus et le jeune Poussin, spectateurs de cette toile sont conquis.
Frenhofer les invite chez lui, où l'on peut voir des tableaux divins du maître.
Dont la réaction de Poussin « Tudieu! je suis donc chez le dieu de la peinture »
Frenhofer leur parle de sa Belle Noiseuse sur qui il travaille depuis 10 ans.
Il veut représenter la femme parfaite, portrait de Catherine Lescault, mais n'arrive pas à la perfectionner plus, il lui faut un autre modèle.
Il refuse tout simplement que Porbus et Poussin la voient. Poussin voulant voir ce chef-d'oeuvre, offre sa « petite amie » comme muse.
Le vieillard accepte et finalise sa toile aux anges.
Découverte de la toile et surprise de la part des artistes: sur la toile se trouve un chaos de couleurs et un bout de pieds.
Pour Porbus et Poussin cela représente tout simplement un échec et le disent à l'élève de Mabuse qui est en train de s'extasier devant tant de perfection.
« Il s'apercevra qu'il n'y a rien sur sa toile » (Poussin)
Frenhofer les chasse et le lendemain, il met le feu à son atelier et brûle avec.
Dans cette nouvelle,
Balzac lie le réel et l'imaginaire avec ses personnages.
Nicolas Poussin et François Porbus ayant vraiment existé, avec le personnage fictif de Frenhofer. Il fait référence à beaucoup d'artistes et n'hésite pas à introduire dans cette nouvelle quelques références à la mythologie comme Orphée.
Balzac nous montre le domaine de la peinture avec des termes simples à comprendre et ses compétences dans la matière.
Ce livre se termine sur une chute, ne pouvant faire face à la fatalité de l'incompréhension de la beauté de son tableau, Frenhofer se suicide.