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Critique de daviddornbusch
Rendons compte de quelques ouvrages, par ces temps ou la lecture devient quasi obligatoire. Je vais éviter les super classiques et me centrer sur quelques nouveautés -merci la liseuse.
Commençons par Yoann Barbereau - étonnamment Facebook me l'a proposé en ami.. Facebook surveille t-il ma liseuse Amazon.. - connu comme "le français directeur d'une Alliance Française en Sibérie arreté pour des motifs mystérieux et qui réussi à s'enfuir".
Le livre arrivait précédé d'une réputation flatteuse d'oeuvre authentiquement littéraire, l'antithese de "Jamais sans ma fille".
Effectivement placé sous l'esprit de la grande littérature du Goulag -Soljenitsyne, Chalamov- même si n'exagerons pas il ne s'agit que d'incarcération carcérale certes dure mais pas inhumaine, et de la poésie française -Villon en particulier -, Barbereau parvient à dépasser le niveau du "simple malheureux plongé dans une histoire qui le dépasse et nous inflige son témoignage" et à faire oeuvre littéraire.
Les 2 chapitres consacrées à son ou plutôt ses deux évasions, les plus romancés, sont même excellents - on regrette presque que tout le livre n'ait pas été écrit sous cette forme. La Russie est presque toujours naturellement romanesque à nos yeux et tout récit y prend une tournure extraordinaire.
J'ai été un grand lecteur de la catégorie littéraire "évasion du goulag" (oui c'est une petite categorie) et de son chef d'oeuvre absolu "À marche forcée". Étonnamment, malgré la différence d'époque, de violence et de méthodes (Blablacar a largement remplacé les marches dans le Gobi) le récit de Barbereau retrouve assez largement l'esprit de ces textes des années 40 50. L'immensité du territoire russe, la rencontre de personnages toujours invraisemblable, la violence - Barbereau croit avoir tué un homme à mains nues- créent à nouveau un récit extraordinaire. Ajoutons à ceci un peu d'ironie envers nos élites diplomatiques et politiques.
Lien : https://m.facebook.com/david..
Commençons par Yoann Barbereau - étonnamment Facebook me l'a proposé en ami.. Facebook surveille t-il ma liseuse Amazon.. - connu comme "le français directeur d'une Alliance Française en Sibérie arreté pour des motifs mystérieux et qui réussi à s'enfuir".
Le livre arrivait précédé d'une réputation flatteuse d'oeuvre authentiquement littéraire, l'antithese de "Jamais sans ma fille".
Effectivement placé sous l'esprit de la grande littérature du Goulag -Soljenitsyne, Chalamov- même si n'exagerons pas il ne s'agit que d'incarcération carcérale certes dure mais pas inhumaine, et de la poésie française -Villon en particulier -, Barbereau parvient à dépasser le niveau du "simple malheureux plongé dans une histoire qui le dépasse et nous inflige son témoignage" et à faire oeuvre littéraire.
Les 2 chapitres consacrées à son ou plutôt ses deux évasions, les plus romancés, sont même excellents - on regrette presque que tout le livre n'ait pas été écrit sous cette forme. La Russie est presque toujours naturellement romanesque à nos yeux et tout récit y prend une tournure extraordinaire.
J'ai été un grand lecteur de la catégorie littéraire "évasion du goulag" (oui c'est une petite categorie) et de son chef d'oeuvre absolu "À marche forcée". Étonnamment, malgré la différence d'époque, de violence et de méthodes (Blablacar a largement remplacé les marches dans le Gobi) le récit de Barbereau retrouve assez largement l'esprit de ces textes des années 40 50. L'immensité du territoire russe, la rencontre de personnages toujours invraisemblable, la violence - Barbereau croit avoir tué un homme à mains nues- créent à nouveau un récit extraordinaire. Ajoutons à ceci un peu d'ironie envers nos élites diplomatiques et politiques.
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