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Critique de moussk12


Châteaux de la colère est le premier roman d'Alessandro Barrico, paru en 1995 et récompensé du Prix Médicis Etranger.
La petite ville de Quinnipak se résume à une rue toute droite, bordée de ses habitations, elles-mêmes peuplées de personnages un peu étranges. Ou est-ce l'écriture qui nous les rend étranges, tant elle est déjà imaginative.
Ayant déjà lu plusieurs livres de l'auteur, je m'attendais à être une fois de plus ensorcelée. La magie n'a opéré qu'à mi-chemin. Jusque là, je me suis accrochée pour, ensuite, retrouver la belle poésie familière à l'écrivain et des sujets qui prêtent aux rêves et aux arts, tels que la musique et la verrerie.

Les personnages ?
Mr Reihl, que l'on qualifierait d'inventeur fou, mais ne faut-il pas être un peu à côté pour concevoir des choses inexistantes et tout faire pour leur donner vie ?
La belle, la douce, la sensuelle Jun qui voit régulièrement partir son époux, sans savoir ni chercher à connaître le but, la durée et la destination de ces partances, et n'attendant ni lettre, ni appel, mais simplement son retour.
Le vieil Andersson, amoureux de la matière invisible qu'est le verre.
Pekisch, le rassembleur des âmes, avec sa musique, ses fanfares, que tous les habitants et même ceux des villages voisins viennent écouter religieusement.
Hector Horeau, un architecte novateur mais non reconnu, rêvant d'un palais de crystal.

Une palette de personnages que l'on a envie de rencontrer, des scènes que l'on visualise et qui offrent des émotions intenses. En définitive, une belle lecture malgré la difficulté à entrer dedans.


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