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Critique de Sallyrose



Nous sommes en 2052, le fonctionnement de la société repose sur l'hypertechnologie. Les gens circulent en avion, le train vous emmène au bout du monde en quelques heures, la nature est retournée à l'état sauvage, les habitations sont hautes de plus de cent étages.
Certaines trouvailles sont amusantes même si le roman est daté (ce qui est le propre des romans d'anticipation).
Un conflit international entraîne l'arrêt irrémédiable de l'électricité ce qui crée un chaos gigantesque, personne n'étant capable de vivre sans toutes les machines qui avaient pris en charge les existences.
Les morts se comptent par millions. Les survivants devront retrouver le goût de l'effort pour reconstruire l'humanité. Ils trouveront leur salut dans l'agriculture.
Ecrit en 1942, il est dit que ce roman est une métaphore de l'Occupation de la France par l‘Allemagne nazie. La fiche Wikipedia du roman est très bien faite.
En tout cas, il est très pessimiste et n'accorde que peu de valeur au « progrès ».
J'avoue que j'ai été surtout tentée de comparer avec Malevil de Robert Merle même si dans ce roman la seule anticipation était la guerre nucléaire totale ; or dans les années 1970, ce n'était pas qu'une utopie.
Dans les deux cas, le lecteur est convié à la reconstruction d'une civilisation avec une analyse du caractère humain bien plus fouillée dans le second.
Ravage est un peu simplet et sa fin est très moraliste. Je ne le mettrais pas au même niveau que ma trilogie préférée (1984, le meilleur des mondes et Fahrenheit 451). Cependant, il mérite d'être lu, au moins la première partie intitulée « les temps nouveaux », sorte de catalogue des inventions technologiques avec leurs conséquences sur le mode vie.
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