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Critique de alphacephei


Dans un monde futuriste et ultra dépendant à la technologie, où plus rien n'est naturel (la viande est produite en usine, comme la "viande végane" actuelle) où même marcher 100m est inconcevable pour les gens, une panne électrique globale a lieu.
Au progrès, et à la modernité clinquante succèdent le chaos, la désolation et la mort.
Dans ce paysage, digne des séries de zombies, un petit groupe guidé par un ancien marginal devenu sauveur quitte Paris en flamme pour le Sud et pour fonder une nouvelle micro-société.
J'ai adoré ce livre pour :
- ses descriptions du Paris ultra moderne de 2052 qui sont fort plausibles. Barjavel a écrit ce livre en 1943 à une époque où il était encore prévu de moderniser le centre de Paris une fois la guerre terminée, projet abandonné seulement grâce à Malraux.
- il est amusant de voir quelles inventions ont eu lieu et quelles n'était pas prévisibles : Barjavel parle des téléphones à écran mais n'avait pas prévu le portable.
- la dynamique de repli vers des sociétés "primitives", vivant en communautés fermées lors d'effondrements sociétaux paraît juste.
Cela rappelle aussi ce qui se passe en ce moment avec la covid, le réchauffement climatique et ce qui nous attend éventuellement.

Et si nous ne savons rien faire de nos mains, comment nous en sortir ? Quid de la dépendance à la technique ?

Seul bémol est que Barjavel n'avait pas prévu le MLF et les personnages féminins tiennent plus de la petite chose fragile et paniquée que de la personne adulte et indépendante.

A lire absolument.
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