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Citations sur Le royaume blessé, tome 1 : L'âge des assassins (11)

Lorsque les dieux sortiraient de leurs tombes, au fond de l’océan, ceux qui leur étaient restés fidèles seraient récompensés.
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Le couteau faisait son œuvre nécessaire sur un autre Affligé, et une nouvelle série de symboles sanglants apparaissait sur le sol souillé. Avaient-ils un sens ? Etait-il censé y lire un message ? Dans ce lieu entre la vie et la mort, si près d'embrasser les ténèbres liquides qui avaient avalé les dieux morts, lui étaient-ils destinés ?
Ou bien n'était-ce que du sang ?
Et la mort.
Et la peur.
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- Je t'ai dit de dormir.[...]
- Quand on vous entend évoquer votre passé, on s'imagine qu'il était doré.
Elle répond très vite et avec colère :
- Et on peut s'imaginer que tu as de la pisse en guise de salive, Girton, quand on te voit l'user sans discernement.
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- Je croyais que tout le monde...
- Se battait comme nous ? Non, même ceux qui se battent comme des oiseaux ont une technique différente de la nôtre. Tous les chagrins sont différents.
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Ma maîtresse n'avait pas beaucoup d'humour. En règle générale, l'humour n'est pas le fort des assassins, profession qui attire les gens tristes et mélancoliques. Je n'entre pas dans cette dernière catégorie, mais je n'ai pas vraiment choisi de faire ce métier.
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Il rêve de ce qui a été.
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Les Vivants des villages gardent leur urine et leurs excréments pour les vendre aux tanneurs et teinturiers, mais les Bénis sont bien au-dessus de cela ; ils vident leurs seaux par-dessus les murs de leurs châteaux comme pour en faire cadeau à la populace. En quinze ans de vie, j’avais déjà rampé dans une grande variété de merde – chez les Reconnaissants, les Vivants et les Bénis – et l’odeur était toujours la même.
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— Et quand tu seras avec les autres écuyers, contrôle-toi.
Je voyais très bien ce qu’elle entendait par là. Je ne faisais pas vraiment mes quinze ans, ayant souffert de malnutrition pendant ma petite enfance, car la nourriture avait plus de valeur que les esclaves. Avec mon pied bot, je n’avais pas l’allure d’un guerrier et encore moins d’un assassin. En tant que soi-disant fils cadet d’une famille d’éleveurs, il était hors de question que je fasse l’étalage de mes aptitudes au combat. Cela n’aurait pas manqué d’éveiller les soupçons.
— Vous voulez dire que je dois les laisser me battre, maîtresse ?
— Jusqu’à un certain point, oui.
— Merci, maîtresse.
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— Quand on vous entend évoquer votre passé, on s’imagine qu’il était doré.
Elle répondit très vite et avec colère :
— Et on peut s’imaginer que tu as de la pisse en guise de salive, Girton, quand on te voit l’user sans discernement.
Je l’entendis se retourner sur son lit.
— Pourquoi me traitez-vous toujours comme un enfant ? demandai-je d’un ton pleurnichard, même à mes propres oreilles.
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— Jamais…, commence-t-elle en serrant le fouet par les deux côtés du manche. Jamais…, répète-t-elle, et le mot claque comme un coup de fouet, tandis qu’elle casse le manche sur son genou. Jamais…, dit-elle de nouveau en jetant le fouet cassé dans l’eau crasseuse, où il crée des ondulations infinies. Jamais je n’utiliserai quelque chose comme ça sur toi, mon garçon. Tu m’as comprise ? Jamais.
Il y a dans sa manière de prononcer le mot « jamais » une telle véhémence, que cela sonne comme une promesse dans ses oreilles de garçon de six ans. Une promesse totale, absolue, éternelle. Il hoche la tête, car il a du mal à y croire.
— Bien, reprend-elle d’une voix douce et souriante, de cette même voix qui lui permet de faire faire ce qu’elle souhaite à Xus, sa monture de guerre géante. (Elle lui tend la main.) Je ne peux pas continuer à t’appeler « mon garçon ». À partir de maintenant, tu seras Girton. C’est un joli prénom, explique-t-elle. Viens, Girton.
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