très sympa pour la première sage de cette auteure, ce lis facilement avec plaisir, notamment grâce aux personnages extrêmement attachants on pourra reprocher un univers pas très développé, et une intrigue un peu répétitive au fil des livres, mais ça reste une très bonne surprise et une expérience plus qu'agréable
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— Quel genre d’assassin es-tu ? Un enfant handicapé fait un piètre tueur.
— Sans doute avez-vous raison, chuchotai-je. Si j’étais un assassin, je pourrais me libérer et vous trancher la gorge. Mais je ne puis que vous embrasser sur la joue.
Je me penchai et effleurai sa barbe naissante de mes lèvres. Il recula en sursautant comme un lézard ébouillanté, et je lus sa peur dans ses yeux. Puis sa colère.
Il me battit. Il utilisa un gourdin en bois, et s’il n’était pas un artiste en la matière, il compensa son manque de talent par un surplus d’enthousiasme. Pendant qu’il me frappait, je me disais que si le silence était souvent la meilleure option, il était parfois bien de parler. Lorsqu’il eut terminé, il me remit mon masque et le sac sur la tête et me traîna dans le château.
Une voix, dans ma tête, me disait que mon plan était dangereux et bête, mais elle était faible, presque inaudible derrière une autre, bien plus puissante, qui me répétait que je devais tout faire pour empêcher Mastal d’emmener ma maîtresse. S’il le faisait, je ne la reverrais jamais. Et puis, qui pouvait dire jusqu’où Aydor avait prévu d’aller ? Ou si une famille attendait réellement ma maîtresse dans les Menues Collines ? Mon plan n’était pas fou, pas vraiment. Toucher le yandil avait réveillé quelque chose en moi. La simple idée de la plante faisait crépiter mes cicatrices, faisait entrer mon cerveau en ébullition.
On aurait dit qu’une pellicule de givre se propageait sous la tente, recouvrant d’abord le feutre épais des parois, puis le sol, avant d’envelopper mes jambes. Elle ne voulait pas vraiment savoir combien de temps elle avait passé hors du monde. Seules l’intéressaient la magie et les lames aiguisées qui traçaient des symboles mouvants sur ma peau. Ces symboles qui me retranchaient du monde, annihilaient le goût des choses, transformaient la musique en bruit, les émotions en paralysie, les couleurs du printemps en boue.
Rufra avait baptisé son fils Vinwulf en hommage à l’homme qui l’avait élevé et qui, à la fin, avait donné sa vie pour lui. Malheureusement, il n’y avait rien de Nywulf – que j’avais énormément respecté, sinon aimé – dans le jeune homme. À la grande déception de Rufra, aucune des qualités du vieil homme n’avait été transmise à son fils.
Fantasy readers love our tropes—the chosen one, the quest, the wise old mentor, prophecies fulfilled and thwarted. We also love a trope that's been turned on its head! At the end of the day, tropes are neither good nor bad—they're tools in your writing toolbox, and these authors will talk about how they deployed tropes in their writing and how you can, too.
Featuring Rachel Gillig, K. S. Villoso, Katharine J. Adams, and RJ Barker.