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Ce que j'ai ressenti…Une Alchimie extraordinaire…

J'ai tellement adoré l'univers que j'ai voulu y rester des heures, dégustant chaque instant de plaisir, écourtant mon temps de lecture pour mieux rester auprès du folklore de la Babayaga. J'aurai voulu que rien ne m'arrête, si ce n'est l'envie d'avoir enfin le fin mot de l'histoire, mais Quelle Histoire!!!! Un moment magique, un énorme coup de coeur, un fabuleux livre!!!!

Je crois que ce qui m'a le plus plu en fait, c'est ce mélange tonitruant de genres!!!C'est un thriller, mais teinté de de poussière magique , un roman d'espionnage derrière un conte, une histoire d'amour dans un tourbillon surréaliste. Me demandez pas comment ça marche, mais je vous prie de croire que ce cocktail est enivrant!!!!!Diaboliquement survolté, tout en charmes et en chansons, on suit ses pauvres hommes dans la danse suave de ses dames mystérieuses. On le savait, Paris a un côté irrésistible, mais si Elga, et surtout Zoya se promènent dans ses rues, le sortilège n'en sera que plus grand. A bien y regarder, si l'on voit autant d'hommes aux regards perdus, c'est sans doute de leurs faits…

Quelle ville merveilleuse, envoûtante jusque dans ses scènes de rues les plus simples. Ces moments d'une beauté singulière, se perdaient presque dans la multitude de splendeurs.p230

Toby Barlow joue beaucoup de l'amitié franco-américaine. Après avoir vu le reportage de Canal + sur le French Bashing, j'y ai mieux vu les petites attaques et gros clichés, que se livrent depuis un moment, ses deux puissances. On voit les piques, mais aussi l'admiration pour cette Ville Lumière. C'était amusant à suivre, et j'aurais rater, sans cette émission, une partie de l'humour et des subtilités dans ses pages.

L'adultère était monnaie courante dans la société française, aussi banal que la lamelle de citron qu'il prenait quotidiennement dans son thé matinal.Il considérait néanmoins que tromper sa femme était signe de faiblesse et de manque d'imagination. Nimporte quel idiot pouvait séduire, mais il fallait avoir de l'esprit pour vraiment aimer et connaître sa partenaire. p49

Assise en voiture avec l'Américain, elle eut le sentiment qu'il était peut être temps pour quelqu'un de repartir à la conquête d'un Nouveau Monde car , après avoir bâti leurs villes tout le long du pacifique, ces Américains paraissaient ne penser qu'à courir tous azimuts, se bousculant telle une horde de porcs bien gras, devenus depuis longtemps trop gros pour leur répugnante porcherie. p365

L'auteur nous livre certes un grand roman féministe, mais je lui ai trouvé une écriture révérencieuse envers la gent féminine, une sorte de bouquets de roses offertes à toutes les femmes de ce monde. Il leur rend un bel hommage, s'inclinant devant tous les stratagèmes qu'elles peuvent avoir, et mise tout sur l'amour et ses caprices. Il a de si jolies expressions, tant de poésie dans ses mots, c'était un plaisir de sentir de la douceur dans ses lignes. Je suis vraiment tombée sous le charme de sa plume, la qualité de son intrigue, la richesse de ses métaphores.

Il inspira l'odeur profondément avec délice comme s'il s'abandonnait à son étreinte romantique.(…) Qui pouvait vouloir pécher alors que le parfum d'une simple fleur apportait tant de satisfaction?p374

Pour autant, l'enquête ne manque pas d'entrain. On est baladé de droite à gauche, en passant dans des traversées obscures et inconnues, tout en frôlant de près les organisations secrètes. Bref, aucun ennui dans ses pages, juste une folle expérience de lecture, de rencontres et de mystères!!!!

Passez voir sur le blog, 2/3 petites choses visuelles ;)
Lien : https://fairystelphique.word..
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Mon avis :
S'il vous reste vingt-trois euros sur votre budget livre de ce mois, investissez-les dans Babayaga. Si vous ne les avez plus, prenez-les ailleurs ! Privez vous de Nutella, reportez au mois prochain l'achat de nouvelles chaussures, laissez la voiture au garage et roulez à vélo, ou même, ne renouvelez pas vos antidépresseurs, ce livre fera aussi bien l'affaire. Et si vraiment vous êtes coincé, et bien empruntez-le à la bibliothèque…
Il y a des bouquins qui vous filent la banane, Babayaga en fait partie. Oh ! j'entends déjà quelques esprits chagrins ronchonner en catimini : « Qu'est-ce que c'est que cette histoire ? Un commissaire de police transformé en puce et qui poursuit son enquête ? C'est du grand n'importe quoi ! »
Ben quoi ? Les sorcières des contes de votre enfance ne faisaient-elles pas des trucs tout aussi dingues ? Et puis si la littérature doit se contenter de nous décrire le monde réel, autant regarder le journal de vingt heures ou une chaîne d'info en continu.
Il souffle sur ce livre une espèce de folie épique, de celles qui font les bonnes histoires, et ces babayagas venues des légendes russes savent nous ensorceler avec l'un des charmes les plus puissants qui soient… que je vous laisse découvrir. Cette histoire mêlant espionnage et surnaturel dans le Paris de 1959 est rocambolesque à souhait. On est happé par le mouvement, les mouvements, devrais-je dire, de ces personnages. Au début, ils sont comme au bord d'un tourbillon dont ils n'ont pas conscience, qui va les prendre et les faire converger vers le même point central qui finira par les engloutir. le ton est toujours léger, presque joyeux, mais jamais futile. À la manière d'un message subliminal glissé dans une publicité, Toby Barlow nous balance quelques réflexions dénotant d'une belle lucidité sur la société en général et la place des femmes en particulier. C'est superbement bien écrit (et bien traduit), c'est frais et ça donne le sourire… Alors, n'attendez plus, lisez Babayaga !
Lien : http://poljackleblog.blogspo..
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Voilà un roman que j'avais acheté pour son résumé malgré que je n'en avais encore jamais entendu parler. Ainsi, même si j'ai trouvé l'histoire originale et que j'ai apprécié l'inspecteur Vidot surtout, quand celui-ci est transformé en puce puisqu'il s'en amuse dans un certain sens, je me suis tout de même ennuyée au fil des pages. Cela est expliqué par le fait que j'ai trouvé le rythme plat, que je n'ai pas eu d'attache particulière avec les autres protagonistes et les passages sur les chants des sorcières qui se trouvent entre plusieurs chapitres m'ont vraiment déstabilisé dans ma lecture au point où, j'en ai sauté quelques-uns afin de me concentrer sur l'intrigue.
Mais, malheureusement passé les trois-cent-trente pages, j'ai abandonné la lecture de ce livre car plus j'avançais et plus je trouvais le récit longuet et pourtant, j'ai un peu insisté pour le poursuivre.
Pour conclure, j'ai été déçue par cette lecture qui je trouve manque de dynamisme par contre, je vous fais partager le prologue que j'ai trouvé bien écrit.
Lien : https://les-breves-de-celine..
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Bof, bof, je n'ai pas été ensorcelée par ce roman.
Le fait que ça part dans tous les sens dans l'absolu ne me dérange pas d'habitude, mais là je n'ai pas été emballée par l'histoire. On traine sur les 2/3 du livre pour à la fin une pseudo résolution un peu trop rapide à mon goût.
Les personnages ne sont pas trop attachants, le seul que j'ai aimé c'est Oliver et sa cool attitude. En y réfléchissant j'aurai aimé lire un roman sur lui et ses « missions » pour la CIA dans un Paris des années 50. le côté sorcière qui m'avait attiré m'a complétement ennuyé.
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Paris, en pleine reconstruction, subit en plus... un règlement de compte entre sorcières. Helga contre Zoya. Toutes deux russes et... sorcières. Helga en a marre de Zoya et cherche le moyen de se débarrasser d'elle. Zoya cherche par tous les moyens à sauver sa peau notamment en trouvant refuge dans les bras de Will. Will, journaliste américain, sur le départ pour regagner les États Unis. Will qui est aussi agent de la CIA et qui doit transmettre des données croustillantes à ses supérieurs.
Bref, c'est un vrai micmac qui me laisse sur ma faim. Je m'attendais à quelque chose de plus enlevé, de plus croustillant. Je me suis perdue dans les personnages qui sont nombreux sans compter ceux qui se retrouvent transformés en puce ou en rat. Je pensais me retrouver en plein conte russe avec ses légendes mais mis à part se retrouver agrippé à un cheveu, rien de bien motivant.
Tant pis, je passe à autre chose.
Lien : https://jelisquoi.blogspot.f..
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Alors que dire que dire....
Bon celui là, j'ai du lire pour le boulot...
Mais j'aime bien les histoires de sorcières, et Paris alors bon.. On va voir..
D'abord c'était chouette, ensuite c'était drôle... Et puis c'était bien écrit (traduit ?).
Alors dedans ce livre, y a
- de la vielle sorcière russe pas super sympa, de la vraie sorcière, de la moche qui rote et te balance des sorts mazette...
-des inspecteurs transformés en puce (je spoile rien c'est écrit partout)
-une poule
-un rat
-des chouettes
-des espions qui pédalent dans la panade...
- et des tas et des tas d'autres choses, gens, bestioles..
Y a Paris aussi...
Et puis la guerre (et beaucoup) en toile de fonds
Et puis les femmes, et toutes.
J'ai pris ce livre comme une déclaration faite aux femmes, même avec leur travers et leur trahisons... leur horreurs, leur bêtise parfois... Et leur peur profonde.
Ce livre, enfin mon ressenti de ce livre, c'est qu'il est une ode (ouais si si) à la liberté des femmes, parce que les femme sont toutes sorcières...
et les sorcières sont libres.
Y a tellement de chose dans ce bouquin, tellement fils de destin, d'idées, de constatation de maintenant, même si ça se passe avant...
Je m'attendais pas à un truc comme ça...
Il y aurait tant à dire... Mais sans raconter, sans spoiler, c'est difficile...


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Plus qu'un roman, c'est une véritable fable, une aventure au royaume des poupées russes, des femmes admirables et redoutables.

L'histoire mêle espionnage et fantaisie dans le Paris de 1959. Dès les premières pages, vous voilà happé dans un tourbillon et le mouvement infernal ne cesse qu'au dernier mot et pas n'importe quel mot : amour !

Lisez ce roman sans vous poser mille questions inutiles, faites-vous plaisir, c'est frais et bien mené, écrit dans un style gracieux.

Suivez Zoya dans le labyrinthe des mots, c'est étonnant et laissez-vous séduire.
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Mélange des genres pour ce roman plein de péripéties. Histoire d'amour, sorcellerie, espionnage et suspense sur fond de guerre froide et déambulations dans le Paris des années 50 où l'on croise des policiers, des chercheurs, des agents de la CIA, des barons de la drogue, des musiciens, un prêtre et un publicitaire un peu naïf, la séduisante Zoya et quelques animaux un peu bizarres. On s'attend à suivre une enquête policière banale mais très vite on est embarqué dans un univers étrange peuplé de sorcières sans âge venues de contrées lointaines, qui usent et abusent de sortilèges, potions magiques et autres maléfices. Vous y penserez peut-être la prochaine fois que vous vous ferez cuire un oeuf ou que vous boirez votre thé ! Attention aussi si vous croisez une poule rousse ou la vieille Elga, vous risqueriez de vous liquéfiez et de disparaître ! On s'attache aux personnages et on s'intéresse à leurs aventures rocambolesques même si l'on n'est pas fan de ce genre de récit et que l'on trouve que tout cela n'est pas bien raisonnable. le ton est souvent drôle et ironique mais le propos est lucide, parfois cynique quand il s'agit d'évoquer la guerre et la bombe atomique, l'esclavagisme ou le génocide indien. L'auteur, pour éclairer son propos, distille habilement des chants de sorcières et quelques citations de la Paris review. Il mêle habilement action et réflexions sur la politique, l'économie, le féminisme, l'écologie, la vanité des hommes, leur cupidité et leur quête insatiable de nouveautés. Une belle découverte en ce qui me concerne !
Lien : http://www.bnfa.fr/livre?bib..
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Il est clair ici que ce sont les femmes qui ont le pouvoir, malgré les phallus dressés partout dans le monde, l'autorité apparente que les hommes semblent exercer. Gare à vous qui osez vous approcher des sorcières exilées, de celles qui se sont battues toute leur vie pour rester femmes, fortes, belles, malines et cruelles. Bien que le roman regorge de plein de clichés sur ces dernières*, on y prend rapidement goût, tant rien ne semble pouvoir les arrêter. L'amour aussi est un thème majeur ici, bien qu'il soit souvent fatal, destructeur, impossible ou monotone. On le soulève sous toutes ses coutures, sans pudeur, et bien qu'il semble souvent se faire piétiner en grande pompe, c'est bien lui qui continue de nous faire rêver, qui nous donne la force de nous battre.

Si vous avez envie d'aventure, si vous aimez les puces savantes, si vous rêvez de survoler Paris et ses merveilles, si les renseignements généraux vous rendent paranoïaques, si vous vous intéressez au pouvoir hallucinatoire de la chimie, si vous avez été bercés par les contes de bonnes femmes, alors n'hésitez pas, foncez !

(voir la critique intégrale sur le blog)
Lien : http://lecombatoculaire.blog..
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*grande inspiration avant de me lancer dans la chronique* Ce roman c'est l'histoire de Will, publiciste américain basé à Paris, approché à l'insu de son plein gré par la CIA, tombé amoureux de Zoya. Elle est belle russe, dangereuse et sorcière, elle a tué son dernier amant en le pendant à un crochet. C'est sur ce meurtre qu'enquête l'inspecteur Vidot, charmant bonhomme en désaccord total avec son supérieur Maroc. Vidot va être transformé en puce (oui oui en puce) lors de son enquête car il s'est approché un peu trop près de la vieille et redoutable Elga qui a entrainé Zoya à de nombreux sortilèges.
Ce roman peut paraitre décousu (je vous passe Max le rat et la poule de Noëlle) mais vous entraine à la limite des "collections blanches" pour décrire une France fébrile au sortir de la guerre, à la limite du fantastique pour donner la parole aux légendes qui construisent l'être humain. Même si sur la fin le rythme effréné de Barlow m'a un peu lassée, j'ai passé un très bon moment lecture!
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