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Critique de frandj


J'avais énormément apprécié "Une fille, qui danse" et j'ai donc acheté ce roman, du même auteur. Je l'écris tout de suite: je suis très déçu. Non parce que le sujet lui-même serait inintéressant (au contraire), mais parce que le récit est confus et les personnages insaisissables. Quant à l'écriture, elle me semble détestable (est-ce la faute de l'auteur ou du traducteur ?). Des phrases longues, tarabiscotées - et qui n'ont rien du style de Proust, certes !

Paul (19 ans) tombe amoureux de Susan (48 ans), très mal mariée et mère de deux grandes filles. En fait, cette femme mûre découvre le (vrai ?) amour, en même temps que le gentil petit "coq" qu'elle a rencontré dans un club de tennis. Les deux amants trouvent le courage de quitter leur village et de s'installer ensemble à la grande ville. Mais tout se révèle compliqué pour Susan, et Paul acquiert la maturité dans les affres d'une vie commune de plus en plus compliquée.

Le lecteur ne trouvera pas ici une description précise des faits et gestes des protagonistes, ni de l'évolution des caractères: ceci est clairement assumé par l'auteur, dès le début. Ce roman livre plutôt une méditation sur l'amour, l'amour réel et non fantasmé. Certaines observations sont assez profondes; d'autres (longues) considérations me semblent oiseuses et pénibles, au contraire. Vers la fin, j'avais même hâte d'en finir avec ce livre !

J'ai déjà écrit que le style est très lourd. Une autre chose m'a irrité: cette manie de raconter la vie de Paul (le narrateur) en apostrophant systématiquement le lecteur par un « vous » inapproprié. En outre, dans certains passages J. Barnes n'est pas loin d'une (inutile) vulgarité.
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