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Citations sur Les Petits Meurtres du tricot-club, tome 1 : Un hôte bie.. (24)

L’univers prend brusquement une autre dimension. Joséfa réalise que si le pauvre Cavensac était allergique, il était en fait surtout un hydrologue réputé travaillant sur les enjeux du projet de carrière à la narse.
« Il est mort. »
Reine ne va sûrement rien comprendre à sa réponse laconique, tant pis, elle se chargera de la lui expliquer plus tard. Pour l’instant, c’est tout ce qu’elle trouve à dire. Elle n’a plus qu’une idée en tête, interroger au plus vite Ruby pour lui soutirer toutes les informations utiles.
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Joséfa aime particulièrement l'atmosphère de la Grenouille, bourdonnant de mille conversations. A peine passé le seuil de l'établissement, il y a toujours quelqu'un pour vous saluer, vous interpeller, parler de la météo, demander des nouvelles de votre santé, ou s'étendre un peu trop longtemps sur la sienne. On sent ici qu'on fait partie d'une véritable communauté, qu'on compte pour les autres, qu'une espèce de fraternité spontanée vous protègera en cas de coup dur puisqu'on est tous embarqués dans le même bateau.
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Joséfa n’est pas seule, l’image de sa fille lui trotte toujours dans la tête, c’est l’aiguillon qui la pousse à agir.
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- Au fait, notre tricoteuse en chef ne viendra malheureusement pas à la réunion. Charbonnel m’a appris que son autre employée était souffrante et que du coup Joséfa était de service ce soir.
Cette nouvelle déboussole Reine encore plus que toutes les autres péripéties du jour.
S’il y a une seule personne capable aujourd’hui de lui faire oublier ses soucis, c’est bien Joséfa. Une émotion intense, qu’elle ne cherche même pas à contrôler, emplit sa cage thoracique. Elle a tout bêtement envie de pleurer. Ça ne lui est pas arrivé depuis si longtemps qu’elle a, comme son amie la coiffeuse, une espèce de sale prémonition.
On ne va pas s’en sortir indemnes, il y aura du grabuge.
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Continuer quoi ? Elle-même ne le sait pas très bien mais elle se sent toujours naturellement du côté des pauvres, des innocents, des opprimés, des mal-aimés, et investie désormais, avec une soif de justice viscérale, d’une sorte de mission de redresseur de torts qui la maintient en vie et fait d’elle un adversaire impitoyable. Joséfa n’est pas du genre à se plaindre. En réalité, chaque difficulté l’a rendue plus forte, comme une fracture consolidée. Il émane de cette femme rondelette d’un abord assez fruste une force et un courage incroyables.
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La narse est un mot de patois, un mot rassurant pour décrire cette zone humide exceptionnelle si riche en biodiversité, issue d’un ancien lac d’origine volcanique. Son sous-sol dispose d’une autre richesse invisible, la diatomite, une roche constituée de diatomée fossilisée, petite algue microscopique dont les dépôts siliceux datent de plusieurs millions d’années. Une ressource dont l’industrie agroalimentaire est friande pour ses capacités de filtrage. Ainsi, sous les ruisseaux et les pâturages de la Planèze, autour de Valuéjols et du hameau de Nouvialle qui en est le centre, se loge le plus grand gisement d’Europe de diatomite, à un niveau de pureté apparemment inégalé. Des centaines de milliers de tonnes convoitées par un industriel comme Greenbull, pressé d’en commencer l’exploitation.
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Quand on connaît la patronne, on comprend mieux le nom de l’établissement.
Elle, c’est Reine, Reine Cazals.
Reine, reinette, rainette, coa, coa, elle en a tellement entendu à l’école sur son drôle de prénom qu’elle en a fait son étendard. Ici, curieusement, on ne l’a jamais associé à la royauté, la couronne ou à un pouvoir quelconque, mais bien à la petite bestiole verte qui peuple la narse, capable de changer de teinte pour se fondre dans le décor et munie de ventouses si perfectionnées qu’elles lui permettent de grimper aux arbres.
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Mardi, jour de lumière selon la Genèse, s’est également transformé en jour du tricot, jour des copines, des papotages futiles et des rencontres qui font chaud au cœur.
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Cet épisode lui a laissé dans le cœur une rage folle, un souci de vérité et de justice qui la pousse malgré tout à continuer.
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Joséfa Casarès appartient à ce pays, elle fait corps avec lui.
Elle en a à la fois la rudesse, la solidité, la patience et cette sorte de beauté austère et tranquille qu’on ne remarque pas de prime abord. Cette femme de ménage de cinquante ans en impose par sa taille et son caractère. La vie pourtant ne l’a pas épargnée. Veuve encore jeune, elle a multiplié emplois et travaux difficiles pour élever sa fille unique, Lydia. La disparition de celle-ci dans des circonstances atroces, à l’aube de ses vingt ans, aurait pu l’anéantir. Traquer et démasquer le coupable fut un temps sa seule obsession.
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