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J'ai acheté ce livre parce que le titre m'intriguait. Je ne suis pas du tout scientifique de base, je suis plutôt même a l'opposé, et j'avoue ne pas comprendre grand chose en physique et en astrophysique.

Aurélien Barrau, à travers son livre, a réussi à me faire comprendre énormément de notions, certaines même que j'avais abordé à l'école et que je n'avais pas comprise ! Il arrive à accrocher des lecteurs qui, comme moi, découvrent son univers.

Le fait qu'il ait décidé d'aborder la science par l'angle des anomalies, est peu commun. C'est vraiment le fil rouge de son livre. J'ai beaucoup aimé les petites anecdotes qui parsèment son livre. Et moi qui suis littéraire, j'ai vraiment accroché à sa part philosophique. Cette ouvrage m'a cependant demandé beaucoup de calme et de concentration pour le lire, et comprendre les propos en profondeur.
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Aurélien Barrau, qui a déjà écrit de nombreux ouvrages/articles sur l'astrophysique et sur l'écologie nous livre ici un bestiaire un peu hybride, principalement axé sur la cosmologie mais dont le message sous-jacent est aussi un constat, à regret, de tout ce qui va à l'encontre de la préservation de ce qui nous entoure (sur Terre et autour).
Ce livre aborde quelques phénomènes qui font un accroc aux modèles standards scientifiques, ces anomalies (trous noirs, matière et énergie noires, quantité d'antimatière, etc.) qui sont des voies vers une/des nouvelle(s) physique(s). Car les théories se heurtent presque toujours à des anomalies qui font rechercher une solution, une explication, un nouveau rouage aux scientifiques, et c'est ainsi qu'on découvre de nouvelles théories plus affinées ou plus en adéquation avec notre perception des choses.
Aurélien Barrau est aussi philosophe—en science la philosophie n'est jamais loin—et il nous livre une réflexion sur la perception, sur la réalité, car une anomalie n'est telle que par rapport à un consensus établi par l'humain.
Mais finalement ce livre est aussi un pamphlet pointant les (non)réactions de l'humain face aux dangers qu'il a lui-même provoqués (réchauffement, pollution, désorganisation économico-sociale, effondrement des écosystèmes,...) et contre la façon dont on n'arrive plus à ouvrir son esprit aux phénomènes (anomalies, singularités, étrangetés) pour découvrir une/des nouvelle(s) physique(s). Si nous fermons notre esprit à ce qui nous est étranger, nous cesserons d'évoluer.
Le texte est très littéraire (au début je me croyais un peu dans « Eureka » d'Edgar Poe), j'ai même rencontré pas mal de mots dont j'ignorais l'existence et donc la définition !
Il y avait quelques coquilles, mais à la réflexion, une coquille est une anomalie... C'est la récurrence de « veille anomalie » (pour « vieille anomalie » ?) qui m'a fait réaliser que, peut-être, c'était fait exprès, pour qu'on veille inconsciemment à détecter les anomalies et ainsi à s'interroger.

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Je ne vais pas vous faire le résumé de ce livre, d'autres amis Babelio l'ont fait très brillamment.
Il n'est pas facile, je le conçois, de mettre à la portée de nous autres, pauvres néophytes, des concepts aussi complexes. Je dois vous avouer que j'ai fermé le livre à plusieurs reprises, découragée par le vocabulaire physico-phylosophico-érudit. Mais comment expliquer que je me sois sentie à chaque fois « aimantée », intriguée par ce livre qui me tendait les pages comme pour me dire «  t'es pas cap' de lire la suite … connecte tes neurones et le courant passera. »
Après avoir rapidement révisé les notions de théorie de la relativité et de mécanique quantique, je me suis lancée. J'ai donc pris mon dico et mon courage sous le bras et je suis arrivée au bout de cette ballade , il faut le dire un peu étourdie par ce que nous révèle Aurélien Barreau du fonctionnement de la Recherche scientifique. Finalement, on ne comprend que le milliardième de milliardième de la réalité de notre univers et encore : une nouvelle Physique pourrait nous démontrer qu'on a tout faut . C'est vertigineux.
Je remercie Aurélien Barrau de m'avoir déviée de mon «  chemin inertiel » ( cf p. 6 ) , je vois que mon livre me fait un clin d'oeil. Je vais le relire cette fois sans dico pour le plaisir d'une petite « tempête entropique » cérébrale . 😉
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