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Critique de Northanger


Deuxième tome des aventures gastronomiques de Quentin Dumesnil, maître d'hôtel de François Ier.

1520. Quatre années se sont écoulées depuis le volume précédent, le sang de l'hermine. Léonard de Vinci est mort ; Mathilde, la soeur de Quentin, a été frappée d'un double deuil. Quentin, quant à lui, se doit d'organiser les festivités pour la rencontre de François et d'Henry VIII Tudor au Camp du Drap d'or. Mais curieusement, les victuailles viennent à manquer et les meurtres ne tardent pas à se succéder, remettant en cause le bon déroulement de l'entrevue royale…

J'ai moins accroché à ce second opus. En règle générale, j'ai du mal à enchaîner la lecture de plusieurs tomes d'une même série parce que je me lasse vite. Mais il faut dire aussi que l'atmosphère est différente du premier tome. Léonard de Vinci n'est plus là pour donner des couleurs au récit et du fil à retordre à Quentin, « remplacé » par la figure plus austère de Thomas More.

le rythme est également moins endiablé. Les meurtres qui assombrissent l'atmosphère trouvent une explication peu convaincante et leur lien annoncé en quatrième de couverture avec l'Utopie de Thomas More, pourtant attrayant, est révélé trop tard à mon goût pour être réellement intriguant.

Et curieusement, la dimension gastronomique propre à la série se fait plus discrète aussi, malgré le très attendu carnet de recettes placé en fin de volume. Reste qu'il est agréable de découvrir un pan de l'histoire franco-anglaise, même romancé, de croiser la Reine Claude, Anne Boleyn, Wolsey… Une lecture facile, agréable et instructive mais peut-être moins enthousiasmante que le sang de l'hermine.
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