Citations sur Le secret de la manufacture de chaussettes inusables (86)
"_[... ] Tu le savais ça ? Je te l'avais déjà dit ?
_Quoi donc ?
_Que je veux passer ma vie auprès de toi. Est-ce que je te l'ai déjà dit ? Parce que ça fait longtemps que je le pense. Mais je ne suis pas certain de t'en avoir parlé. - Elle fit non de la tête . - Oh, zut, fit-il en se tapant le front. Ça a dû me sortir de l'esprit. Avec tous ces événements, tu comprends. Je ferais bien de me ranger sur le bas-côté.
Il arrêté sa camionnette.
Il vaut mieux se ranger sur le bas-côté pour faire une demande en mariage, lui confia-t-il en coupant le moteur."
"Elle ne pouvais ignorer ce qui s'était passé. Il n'y avait pas moyen de l'ignorer. Le passé était la seule chose qui existait vraiment : il ne pouvait y avoir d'avenir qui ne soit fondé sur le passé."
Ma mère disait toujours que faire une bonne action de mauvaise grâce était une abomination aux yeux du Seigneur. Mais je n'ai jamais trop adhéré à ce point de vue.
J'ai appris que l'histoire est l'autobiographie de l'historien, qu'ignorer le passé est une attitude imbécile, et que la loyauté ne consiste pas à se mettre dans le rang, mais au contraire à s'en écarter pour les êtres qu'on aime.
Tu as peut-être raison, mais au centre de Macedonia, la beauté naturelle a été écrasée par ces immeubles en brique rouge, des devantures au bois fendu et quelques monstruosités en pierre avec des corniches gravées de mots latins, disséminées çà et là. Le mot Dépression prend tout son sens ici où tout semble s'écrouler.
"Quand à elle, je crois qu'elle n'avait jamais douté que la haine était un vilain os à ronger"
"...elle avait compris que cette haine l'aurait transformée en poussière si elle était parvenue à ses fin."
Quant à elle, je crois qu’elle n’avait jamais douté que la haine était un vilain os à ronger.
« Je passais le plus clair de mon temps à lire.
C’est alors que je me rendis compte que je passais à côté d’un tas de choses. Cette idiote de Marjorie Lanz en savait davantage sur ma vie que moi-même. Des dames parfumées et poudrées que je ne connaissais même pas semblaient savoir sur mon père des choses que j’ignorais. Quelle humiliation, quand on y réfléchissait. Etais-je encore un bébé, condamné à vivre dans une ignorance crasse ? Non ! J’étais une personne, une personne à part entière, et j’avais le droit de savoir des choses ! » p. 20
On ne parvient jamais à se faire une idée de la vérité d’autrui. On s’applique à se forger une idée définitive et on finit par s’étrangler avec le noeud qu’on a tissé soi-même.
On ne parvient jamais à se faire une idée de la vérité d’autrui. On s’applique à se forger une idée définitive et on finit au s’étrangler avec le noeud qu’on a tissé soi-même.