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3,42

sur 1003 notes
Roman de plus de 600 pages. Une couverture avec une chaussette... Ouais, bof...
Et pourtant, j'ai adoré ce roman.
On se trouve plongé dans l'Amérique de la fin des années 30.
On s'installe dans une famille un peu hors norme en compagnie d'une jeune fille confrontée malgré elle au monde du travail. Un famille composée de 3 femmes de caractères, 2 fillettes, le père des fillettes, le jeune oncle, un "fantôme" bougrement séduisant, un copain qui tente de vivre...
J'ai davantage aimé l'ambiance qui émane de ce livre que l'histoire en elle-même. On s'imagine parfaitement vivre auprès de cette famille à Madédonia en Virginie Occidentale.
L'auteur nous emmène dans cette petite ville durant l'été 38 et peu à peu on découvre l'histoire qui a marqué la famille, mais aussi cette ville.
Je recommande fortement.
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Mon père, qui écoute la radio toute la journée, a entendu plusieurs fois la pub pour ce livre au nom complètement farfelu. Il est venu me voir en me demandant ce que c'était que cette connerie. Ce à quoi j'ai répondu : Mais tu n'en sais rien, le précédent roman était super!
Et puis un soir en rentrant du boulot, je trouve un énorme pavé sur la table de la cuisine!
Toujours partante pour entendre les théories du complot, je commençais assez sceptique puisque j'avais peur que la nièce, Miss Barrows, ne surfe sur le succès du précédent ouvrage écrit avec sa tante (après tout, on ne sait pas qui a tout le talent dans la famille) pour nous pondre un truc au nom débile dont l'histoire sans intérêt se vendrait seulement sur les joyeux souvenirs des lecteurs du Cercle littéraire...

Eh bien, chers amis, je suis une conne, une vraie! Non seulement le titre farfelu est une pure invention de l'éditeur français qui lui compte se faire un max de blé sur le dos du succès du Cercle Littéraire (dont le titre n'a jamais rien voulu dire non plus puisqu'il n'était pas complet) - le véritable titre étant "The Truth according to us"... avouons que ça sonne un peu plus professionnel et légèrement moins commercial que "Le Secret de la Manufacture de Chaussettes Inusables" - mais en plus je retire toutes les horreurs que j'ai pu penser parce qu'Annie Barrows a vraiment du talent! Tout comme le Cercle Littéraire, j'ai lu celui-ci à voix haute à une Maman convalescente, et d'un côté comme de l'autre, les jours où j'ai du aller travailler ont été une véritable torture, parce qu'on veut toujours en savoir plus! La canicule aidant, puisqu'on la retrouve autant sur les terres bourguignonnes que dans les rues de Macedonia, on est plongé dans l'histoire simple, certes, mais tellement fascinante de cette famille déchue plutôt atypique.
Les personnages sont attachants, on aime autant le calme d'Emmet que l'espièglerie de Willa et le caractère entier de Jottie. On y retrouve les dialogues piquants qu'on avait tellement aimé dans le Cercle Littéraire.
Mon Dieu, les fous rires qu'on a pu avoir!
600 pages, c'est beaucoup? Peanuts, les amis, on ne se rend même pas compte qu'elles tournent, et ça avance, ça avance, on veut savoir, on les aime, on ne veut pas les quitter...



Alors si vous avez envie de rire un peu et d'entrer dans une famille sympathique et pleine de secrets, lisez ce livre. Faites abstraction de l'absurdité de ce titre, et plongez-vous dans ce pavé qui ne vous prendra que quelques heures de votre temps mais qui vous ravira pour des jours entiers!

PS : un énorme coup de gueule toutefois - décidément l'éditeur en prend pour son grade aujourd'hui - je comprends bien qu'il fallait sortir le livre le plus vite possible avant l'été pour que les lectrices puissent l'emmener à la plage, mais le faire si peu relire est une honte! le livre est bourré de fautes. J'ai trouvé de tout : conjugaison, grammaire, et le summum, l'orthographe de certains noms propres peut changer d'une ligne à l'autre (et je ne veux pas jouer ma difficile, ce cas-là est arrivé plusieurs fois).
Vendre 21€ un torchon pareil, sérieusement? Je remettrais bien en place quelques objets de torture médiévaux! On n'est pas des pigeons, bordel !
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Après les épluchures de pommes de terre, les chaussettes inusables! Mais qu'y a t-il de commun entre les deux romans, hormis le titre à rallonge, très tendance sur les étagères des librairies? Rien à voir d'ailleurs avec le titre original, beaucoup plus sobre : The truth according to us.

L'auteur en partie, car Annie Barrows avait participé à la recette guernesiaise, en tant que co-auteur mais vole ici avec sa propre plume.

- La construction, mêlant échanges épistolaires, narrateurs alternés, flash-backs et rappels historiques : c'est la longueur du récit qui permet d'éviter de s'y perdre, car malgré un arbre généalogique proposé en exergue, le nombre de personnage et les multiples modes de narration sont assez perturbants.

- Les références à la lecture, beaucoup moins prégnantes que dans le précédent opus, dont le était le thème central.

Pour le reste, rien de commun, nous sommes aux USA en Virginie, en 1936. La bourgade vit grâce à son usine, les Inusables Américaines, qui fabrique des chaussettes. Au cours de l'été particulièrement chaud, l'arrivée d'une jeune femme mandatée pour écrire l'histoire de la ville dans le cadre de la commémoration de son 150ème anniversaire va modifier le destin de ses habitants. Secrets enfouis, légendes consolidées par des années de complaisance puis par l'oubli ne résisteront pas à l'enquête minutieuse de la future auteure, bien aidée en cela par une enfant de dix ans, tourmentée par ce qu'elle pressent des vicissitudes de la vie de son père.

Une fois les repères mis en place, l'intrigue est accrocheuse et on a avec Willa et Layla le désir de faire le clair sur le mystérieux incendie qui a coûté la vie au fiancé de Jottie.
Cependant, si l'histoire peut éveiller l'intérêt, l'Histoire a du mal à éveiller l'intérêt pour un lecteur outre-atlantique, tant elle se noie dans des anecdotes de terrain, sans aborder les problèmes de fonds.

Un autre problème la traduction, parfois génante. Comme cette façon agaçante qu'ont les personnages de s'interpeller avec des "Mon chou" (my dear?).


Cela reste une lecture agréable, ce ne sera sûrement pas pour moi le livre de l'été 2015
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Voici un ouvrage que j'avais sous le coude depuis un moment et je m'étais promis de le lire durant cette période de confinement, voilà qui est chose faite. Un ouvrage que j'aurais d'ordinaire dévoré en quelques jours mais qui là m'a demandé beaucoup plus de temps, d'une part car j'ai eu un peu de mal au début à me plonger entièrement dans l'histoire (chose qui est passée très vite) et d'autre part car j'avais du mal à me concentrer au vu du contexte actuel mais je ne regrette en rien cette d'avoir persévéré et ne peux que vous inciter à en faire autant car je peux vous garantir que vous ne le regretterez pas !

Ici, l'on découvre Layla Beck, une jeune femme pourrie gâtée, fille d'un sénateur ayant l'habitude que l'on pourvoie à tous ses besoins. Pourtant, le jour où son père menace de lui couper les vivres, force est de constater pour Layla qu'elle va devoir subvenir à ses propres besoins en travaillant. Envoyé par son oncle en Virginie Occidentale pour y écrire l'histoire de la ville de Macedonia, ouvrage commandé par le Federal Writers'Project et par la ville elle-même à l'occasion de l'anniversaire de création de cette dernière, Layla croit dans un premier temps, lorsqu'elle découvre ses "quartiers" chez une famille assez modeste qu'elle n'y survivra pas et pourtant, elle va très vite s'attacher non seulement à toute cette famille mais également aux histoires des habitants de chacun d'entre elle et à cette de cette fameuse manufacture de "chaussettes inusables". Il s'y ait produit un drame dans celle-ci, au cours de laquelle un homme y perdit la vie : il s'appelait Vause Hamilton et n'était autre que le fiancé de Jottie, sa "logeuse" et tante de Willa (une jeune fille qui est l'une de nos narratrices ici) et de sa soeur Bird. Que s'est-il réellement passé ? Jottie, ayant été dévastée par la perte de son amour de toujours, croyant qu'il l'avait trahie ne s'en est jamais remis complètement mais se pourrait-il qu'elle se soit fourvoyée tout au long de ces années et que d'autres personnes soient au courant de ce qui s'est réellement passé en ce jour tragique ? Willa est bien décidée à découvrir qui était Vause et quel rôle son frère Félix, l'un des fils du propriétaire de la manufacture de l'époque (tout comme Emmett, et les jumelles Minerva et Mae- ces deux dernières vivant avec leur soeur et leurs nièces) ait pu tenir dans cette sordide affaire.

Un roman prenant, extrêmement bien écrit, alternant avec des passages épistolaire et dans lequel il n'y a pas une seule histoire mais une multitudes de petites histoires qui se placent elles-même dans L Histoire avec un grand H. Un livre - ne vous découragez pas si je vous dit qu'il fait plus de 650 pages- qu'il faut absolument lire. Je vous assure une fois lancé, cela ira tout seul ! Bonne lecture !
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Pour avoir refusé d'épouser le garçon proposé par son fortuné et sénateur de père, Layla Beck est contrainte par lui de travailler pour le Federal Writer's Project, un projet subventionné par Washington pour encourager et soutenir l'écriture, parmi ceux mis en place par Roosevelt après la crise de 29. Sa mission est de rédiger la chronique d'une petite ville de Virginie pour le cent-cinquantenaire de sa fondation, mandatée par ses notables désireux d'entrer dans L Histoire. Durant l'été surchauffé de 1938, elle prend pension chez les Romeyn, une famille non conventionnelle qui a perdu la propriété de la manufacture de chaussettes de la ville à la suite d'un mystérieux incendie. L'enquête minutieuse de la jeune femme, surveillée par une enfant dégourdie, mettra au jour des secrets que beaucoup n'auraient pas voulu voir révélés.

Une histoire déjantée où Annie Barrows peint avec beaucoup de talent, drôlerie et ironie une époque, celle de la Grande Dépression, dans une petite ville de province américaine qui redoute la faillite de la fabrique qui l'a fait vivre et dont l'originalité et les secrets d'une famille l'ont exclue du cercle des notabilités.



Lien : http://livreapreslivre.blogs..
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La vie et les secrets d'une famille dans les années 1920.

C'est également la mise en place de 2 mondes : le monde privilégié d'une jeune femme, fille d'un homme politique important et ayant une vie aisée. A celle plus difficile d'une population vivant dans une toute petite ville ou seule la manufacture leur assure un emploi (et encore) et se battant pour subvenir a ses besoins.

J'aime tout particulièrement l'écriture de l'auteure qui est simple et extrèmement fluide a la lecture. C'était déjà une chose que j'avais beaucoup apprécié dans le cercle littéraire des éplucheurs de patates.
Néanmoins l'histoire a bien eu du mal a m'embarquer cette fois ci. Ce n'est que vers la quatrecentième page que je me suis réellement immergée dans le roman.

Il est vrai que j'avais complètement adoré et dévoré le précédent livre de cet auteure. de plus vu le succès de ce livre je me doutais qu'il serait difficile de renouveller un tel exploit.
J'ai malgré tout apprécié ce livre, mais il est légèrement en dessous du succès planétaire du cercle littéraire des éplucheures de patates.

ma note réelle est un 3,5
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Pour dire la vérité j’ai acheté « Le secret de la manufacture de chaussettes inusables » attiré par la couverture et le titre du roman, je ne savais rien ni de son auteur, Annie Barrows, ni de l’histoire.

Raconté par trois personnages, Layla, Jottie et sa nièce Willa, le roman nous plonge dans la vie de Macedonia, petite ville de Virginie-Occidentale durant la grande dépression de 1938. Au fur et à mesure du livre nous découvrons l’histoire véridique et les secrets enfouis depuis longtemps de cette petite ville.
Le livre nous transporte dans un autre temps et de lieu. Nous sentons la chaleur de l’été du sud des États-Unis, les conversations sur les terrasses, les verres de thé sucré.

Bien que le livre soit long, trop long à certains moments, cela reste un bon roman plein de personnages attachants, une atmosphère fascinante et une histoire que le lecteur ne peut pas abandonner.
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Un secret sans intérêt
Un secret qui traîne en longueur trop de descriptions et de lettres qui ne servent à rien. Des personnages mous. On s'ennuie très vite. Une histoire stéréotypée qui devient vite pesante et lassante. Je l'ai abandonné à plusieurs reprises pour lire d'autres livres plus passionnants.
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Comme de nombreux lecteurs j'a beaucoup aimé « le cercle des amateurs d'épluchures de patates » et je me suis donc procuré « le secret... » à sa sortie. Ainsi dormait-il depuis pas mal de temps sur une étagère ; 620 pages, c'est une masse que l'on réserve pour une période de vacances.

En 1938, Layla une jeune femme issue d'une famille influente et aisée arrive dans une ville moyenne de Virginie, très ouvrière, pour en rédiger une histoire à l'occasion de son 150ème anniversaire. Elle est hébergée dans la famille qui détenait la plus importante industrie de la région, la fameuse manufacture...
Passant outre les directives du premier conseiller de la ville, très conservateur et soucieux de son image, elle va enquêter auprès des vieilles familles de la ville pour en reconstituer l'histoire et fera involontairement rejaillir des souvenirs que tout le monde ne souhaite pas voir étalés de nouveau.
C'est l'occasion d'une très jolie description de familles typiques essentiellement composées de membres divorcés, de vieilles filles ou de veuves qui vivotent dans leurs frustrations, confites de principes et persuadés que la vie ne peut pas se dérouler autrement. Tout cela baignant dans une énorme ambiance de non-dit et d'oublis volontaires.
En parallèle, une petite fille d'une dizaine d'années mène sa propre enquête en observant les adultes.

Voulant certainement reproduire la formule du Cercle littéraire qu'elle avait écrit en collaboration avec Mary Ann Shaffer l'auteur nous offre un mélange de styles, incluant des lettres de Layla, du récit, des souvenirs, etc. Tout cela est finalement très dilué, avec par exemple des lettres inutiles à l'histoire. Les personnages sont attachants au début puis deviennent très vite irritants, voir pénibles pour certains d'entre-eux.
En conclusion j'ai été heureux de tourner la dernière page et de passer à autre chose.
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Au global une belle aventure livresque qui nous plonge au Coeur de la famille Romney et de ses nombreux secrets même si j'ai mis beaucoup de temps à rentrer dans l'histoire notamment a cause du nombre important de personnages avec des personnalités si différentes et affirmées. On s'attache vraiment a cette famille a Layla et a tous les habitants de cette petite ville. le titre nous mène un peu en bateau car la manufacture est finalement peu présente. Une bonne virée dans l'Amérique de la fin des années 1930.
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