AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,69

sur 59 notes
5
3 avis
4
2 avis
3
1 avis
2
0 avis
1
1 avis
Elle n'aura pas le temps d'écrire un roman sur l'escargot mais finalement elle écrit dessus dans ce petit livre un peu déjanté. Et on en apprend sur cet hermaphrodite, pour replacer un peu de féminité dans ces rapports masculin-féminin, un peu de lenteur dans cette course humaine, un peu d'elle aussi au fil des pages, sa mère, son psy. Pas vraiment un parallèle entre la femme et l'escargot mais un peu de liaisons. Et le pourquoi de ce titre. Plein d'infos avec décontraction assumée.
Commenter  J’apprécie          250
On croit manquer de temps. On s'agite, on travaille, on fait du sport, on prend des trains. Lauren Bastide s'efforce de trouver une allure moins vive.

“En écrivant sur l'escargot, je voulais écrire sur la lenteur et l'étrangeté, sur la solitude et la mort, sur l'hibernation et l'estivation.” Comme les autres livres de la collection Bestial, l'animal est prétexte à livrer une pensée, un cheminement. “Je voulais écrire un livre triste, être seule et avoir une coquille. Je voulais laisser une coulée d'argent derrière moi.” Une “traînée”.

Mais Lauren ne sait pas trop comment avancer dans ce projet d'écriture. Au milieu de faits scientifiques sur cette bestiole étonnante, hermaphrodite, millénaire, à la bave cicatrisante - “aussitôt traumatisé, aussitôt réparé” -, elle glisse quelques anecdotes, quelques souvenirs, quelques blessures, dans de courts paragraphes qui commencent par “je crois que” et qui se terminent par “à vérifier”.

Peu à peu, les synchronicités la submergent. Un bar qui s'appelle “L'Escargot”, la structure des arrondissements de Paris, les comptines de ses enfants, les fautes de frappe dans ses textes, le menu dans un bistrot, les escaliers en colimaçon… Elle tourne en boucle. En spirale, comme la coquille d'un escargot.

Comme il est difficile de ralentir. de se recroqueviller. D'accepter l'immobilisme. On a beaucoup à apprendre de ce limaçon qui symbolise non pas la lenteur, mais “l'immensité et l'infini, le dépassement de toutes les binarités dans lesquelles s'empêtrent les humains.” Célébrons cet animal qui sait réparer les corps, guérir les traumatismes et résister à l'assèchement de la terre. Pour l'instant.
Commenter  J’apprécie          70
Un livre court, émouvant, poétique, tout en douceur, lenteur, délicatesse, sur fond de thématiques pourtant douloureuses. de quoi devenir fan des gastéropodes !
J'ai appris le mot : estiver, et pourtant on le connait ce mot, dans "températures estivales", non? Estiver c'est comme hiberner, mais en... été ! bravo.
Un petit passage, en guise de bouchée de dégustation :
"Le repli n'est pas abandon. Il faut du courage pour se retirer. Il faut avoir confiance en la continuité du monde dehors et croire en sa faculté de résurrection."
Ce livre adoucit le coeur.
Commenter  J’apprécie          70
Courir l'escargot ou comment s'arrêter pour prendre le temps de vivre, de se reposer face aux tumultes de la vie. Lauren bastide dans ce court essai nous raconte des anecdotes successives sur l'escargot, faisant écho à ses propres expériences, et en y voyant des synchronicités dans notre très cher gastéropode. L'escargot est un être à part, rampant, avec sa coquille comme maison sur le dos. C'est aussi une métaphore sur la vie, quand le courant nous emporte trop loin, nous avons tendance à nous replier sur nous-même, dans notre coquille laissant le bruit du monde aux autres.


Merci à #NetGalleyFrance
Commenter  J’apprécie          70
Lauren Bastide a fait tatouer sur son avant-bras droit, en majuscules, "RALENTIS".Il est donc normal qu'elle se penche sur le cas de l'escargot, ce champion de lenteur, de repli et de résilience car elle affirme: "En écrivant sur l'escargot, je voulais écrire sur la lenteur, l'étrangeté, sur la solitude et la mort, sur l'hibernation et l'estivation. Estiver, c'est comme hiberner, sauf que c'est l'été. "
Sous forme de courts paragraphes, au début de ce journal poétique , se croisent donc souvenirs traumatiques , informations sur l'escargot, bribes de vie quotidienne où j'ai déniché un paragraphe savoureux et très pertinent sur le beagle.
C'est un peu déroutant ,mais on s'habitue vite et peu à peu l'écriture prend de l'ampleur et on se surprend  à ne plus lâcher ce texte pudique et sensible où l'on croise aussi à plusieurs reprises un rouge-gorge.





Lauren Bastide a fait tatouer sur son avant-bras droit, en majuscules, "RALENTIS".Il est donc normal qu'elle se penche sur le cas de l'escargot, ce champion de lenteur, de repli et de résilience car elle affirme: "En écrivant sur l'escargot, je voulais écrire sur la lenteur, l'étrangeté, sur la solitude et la mort, sur l'hibernation et l'estivation. Estiver, c'est comme hiberner, sauf que c'est l'été. "
Sous forme de courts paragraphes, au début de ce journal poétique , se croisent donc souvenirs traumatiques , informations sur l'escargot, bribes de vie quotidienne où j'ai déniché un paragraphe savoureux et très pertinent sur le beagle.
C'est un peu déroutant ,mais on s'habitue vite et peu à peu l'écriture prend de l'ampleur et on se surprend  à ne plus lâcher ce texte pudique et sensible où l'on croise aussi à plusieurs reprises un rouge-gorge.



Lauren Bastide a fait tatouer sur son avant-bras droit, en majuscules, "RALENTIS".Il est donc normal qu'elle se penche sur le cas de l'escargot, ce champion de lenteur, de repli et de résilience car elle affirme: "En écrivant sur l'escargot, je voulais écrire sur la lenteur, l'étrangeté, sur la solitude et la mort, sur l'hibernation et l'estivation. Estiver, c'est comme hiberner, sauf que c'est l'été. "
Sous forme de courts paragraphes, au début de ce journal poétique , se croisent donc souvenirs traumatiques , informations sur l'escargot, bribes de vie quotidienne où j'ai déniché un paragraphe savoureux et très pertinent sur le beagle.
C'est un peu déroutant ,mais on s'habitue vite et peu à peu l'écriture prend de l'ampleur et on se surprend  à ne plus lâcher ce texte pudique et sensible où l'on croise aussi à plusieurs reprises un rouge-gorge.





Lauren Bastide a fait tatouer sur son avant-bras droit, en majuscules, "RALENTIS".Il est donc normal qu'elle se penche sur le cas de l'escargot, ce champion de lenteur, de repli et de résilience car elle affirme: "En écrivant sur l'escargot, je voulais écrire sur la lenteur, l'étrangeté, sur la solitude et la mort, sur l'hibernation et l'estivation. Estiver, c'est comme hiberner, sauf que c'est l'été. "
Sous forme de courts paragraphes, au début de ce journal poétique , se croisent donc souvenirs traumatiques , informations sur l'escargot, bribes de vie quotidienne où j'ai déniché un paragraphe savoureux et très pertinent sur le beagle.
C'est un peu déroutant ,mais on s'habitue vite et peu à peu l'écriture prend de l'ampleur et on se surprend  à ne plus lâcher ce texte pudique et sensible où l'on croise aussi à plusieurs reprises un rouge-gorge.































Commenter  J’apprécie          40
Ce roman est une ode au calme, au temps lent, au ralentissement.
Ce roman semble écrit d'un rythme effréné contrastant avec son thème si présent: la lenteur.
Ce roman est rempli de coïncidences, de recoupement, d'images entremêlées.
Ce roman parle de son autrice, mais parle surtout de nous, de notre époque, de notre société.
Ce roman se dévore mais nécessitera de prendre du temps pour le digérer. N'est-ce finalement pas ça le message ce livre ?
Commenter  J’apprécie          10
Je n'en veux pas à l'Autriche d'avoir écrit un tel torchon, mais j'en veux à la maison d'édition qui l'a publié... 17,90€ tout de même (120 pages, écrit en gros caractères, bien aéré) , ça fait cher de lire les pensées bancales d'une personne qui a été abordé par la ME pour écrire un texte pour cette collection, et d'avoir choisi une personnalité avec une communauté pour faire un parallèle entre un animal et une caractéristique humaine ou trait humain, plutôt qu'une écrivaine. Deuxième tentative avec les Bestial de JC Lattes et ma dernière. Elle n'a qu'un but commercial qui est d'être acheté et non d'être lu (ou en tout cas lu en 20min sur la cuvette des toilettes pendant sa pause, temps amplement suffisant pour lire ce texte tout juste bon à être publié sur un blog public)
Commenter  J’apprécie          10



Lecteurs (159) Voir plus



Quiz Voir plus

Les emmerdeuses de la littérature

Les femmes écrivains ont souvent rencontré l'hostilité de leurs confrères. Mais il y a une exception parmi eux, un homme qui les a défendues, lequel?

Houellebecq
Flaubert
Edmond de Goncourt
Maupassant
Eric Zemmour

10 questions
565 lecteurs ont répondu
Thèmes : écriture , féminisme , luttes politiquesCréer un quiz sur ce livre

{* *}