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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
La Grande Guerre, vue sous un autre angle. Je ne dirais pas à l'abri, car on sait combien il y a eu de personnels de santé qui sont également tombé lors de cette boucherie. Cependant, un peu plus à l'arrière des scènes de combats. Juste assez pour tenter de porter secours aux blessés, et tenter de ne pas les laisser se faire ramasser, parmi les morts encore reconnaissables.
Leurs rôles aussi, tenter de s'organiser comme on peut, avec les moyens disponibles, pour installer les blessés, et ceux qui s'occuperont d'eux : brancardiers, infirmiers, médecins et hommes de corvées occupés aux basses besognes, indispensables par leur débrouillardise à la bonne marche des services sanitaires, car en haut lieu, on ne pensait pas à tout !
Car il y avait les dégâts des armes, des bombes, puis des gaz, mais aussi les rats, et plus sournois, les poux, la vermine. Et plus petits encore, les virus, qui prolifèrent dans les tranchées. Parfois aussi, ceux dont les nerfs craquaient après trop de proximité avec les explosions des obus, parfois jusqu'aux crises de folies, obligé de garder les trop rares doses de morphine pour les cas les plus graves, afin de calmer des crises, le temps d'un transport à l'arrière, jusqu'à l'hôpital.
Comment la vue de toutes ces horreurs, auxquelles ils ne peuvent pas échapper, ébranlent ces jeunes hommes, qui ont besoin de temps en temps de tenter d'oublier, de se vider un peu le cerveau, de tenter d'effacer des images qui les obsèdent, par des soirées où l'alcool même ne parvient pas à dissoudre les ravages de cette guerre qui n'en finit pas !
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14/18. La Grande guerre. La der des der. Beaucoup de livres ont évoqué les tranchées, les mutineries de 17, les gaz asphyxiants, les rats et la boue. Une boucherie. Une génération décimée. Que peut-on bien écrire de neuf sur le sujet ? Livres d'histoire et fictions ont raconté l'horreur et la mort. Petite-fille d'un médecin qui a vécu près de 4 ans au contact du front, Nathalie Bauer s'est inspirée des carnets et agendas de son grand-père pour raconter cette guerre autrement, comme un témoignage et un hommage à ces jeunes gens morts, blessés ou traumatisés pour la France. Des garçons d'avenir est un livre qui surprend. le style est simple, colle au quotidien de ces hommes qui soignent, réconfortent et enterrent les poilus, comme la glaise aux chaussures. Pas d'envolées lyriques, jamais d'apitoiement, de l'insouciance d'abord et puis le découragement et la désolation. Un mot revient sans cesse : "marmitage", ce bombardement dense et continu, des obus qui tombent comme une pluie drue. Mais le roman s'éloigne souvent du théâtre de la guerre. Dans ces cabarets où l'on flirte et s'enivre, chez l'habitant qui offre gîte et couvert, en permission auprès de la famille aveyronnaise. Des garçons d'avenir est avant tout une grande histoire d'amitié, entre Bonnefous et Declercq, le paysan et le dandy, et de leur relation fusionnelle avec Zouzou, jeune femme fraîche comme la liberté. Un trio à la Jules et Jim, plus pur qu'ambigu. Ce livre a tout de la fresque intime, pudique et douce, malgré le contexte. Et cependant, est-ce l'écriture, en définitive trop sage ?, on peut ne pas s'y sentir à l'aise. Spectateur lointain qui, faute d'y être entré d'emblée, trouve ses langueurs parfois trop monotones et n'est pas touché au coeur comme il aurait souhaité l'être. En grande partie, c'est hélas un rendez-vous manqué. Dommage.
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Voilà un roman très riche en informations, très touchant, mais aussi trop lourd à digérer! Nathalie Bauer a écrit ce texte en s'inspirant des nombreux documents de son grand-père Raymond Bonnefous, de ses carnets, de ses lettres et de ses photos, dont certains sont reproduits dans le livre. le tout donne donc un aspect très documenté à ce roman. Alors, certes, sur de nombreux points c'est plutôt positif: les informations sont réelles et réalistes, le témoignage est poignant et violent et il est passionnant de regarder les visages des personnes que l'on apprend à connaître à travers ces pages. Mais parallèlement le texte en devient trop détaillé, trop précis, trop "encyclopédique" parfois. J'ai malheureusement eu beaucoup de mal à m'accrocher et j'ai failli abandonner à de nombreuses reprises sa lecture. [...]

Pour lire la suite de cette critique, rendez-vous sur yuyine.be
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