Qui décide, tous les soirs, d'allumer les étoiles ?

C'est la première fois que j'écoute une histoire lue. Je craignais que mon attention s'échappe, mais non. le ton est plutôt approprié, il n'est pas monotone et permet de rester attentif.
J'ai plus de réserve quant à l'histoire. Elle est une succession d'événements : le décès inattendu de la maman, le deuil difficile et la solitude de Camille, ado, de Babar, son petits frère adopté, et de leur père, puis l'aide des gentils voisins, l'amitié et l'homosexualité de Ben, l'amour pour Eliès et enfin, l'escapade finale avec tous les gens qui comptent pour Camille.
Ce qui ne colle pas, ce sont certaines expressions savantes mises dans la bouche de personnages : des envolées lyriques ou philosophiques. C'est peu vraisemblable.
Le lent processus de deuil reste la toile de fond de l'intrigue mais ça traîne en longueur, il y a des redites.

Bref, cette intrigue peut accrocher certains lecteurs, elle est simple à lire mais de bons lecteurs restereront vraisemblablement sur leur faim.

Qui décide, tous les soirs, d'allumer les étoiles ? de Carine Bausière est l'un de mes achats sur le Salon du Livre de Bondues. Son titre, sa couverture et son résumé m'avaient intéressée, mais les pages de ce roman m'ont finalement déçue.
Dès le début, je ne me suis pas sentie particulièrement captivée par ce roman au rythme alanguissant. J'avais espéré que cela s'arrange au fil des pages, mais ce n'est malheureusement pas le cas. Non seulement le rythme ne nous embarque pas dans l'histoire, mais en plus l'intrigue est prévisible et tombe parfois dans l'absurde, ce qui ne m'a pas du tout plu.
Les premières lignes du roman nous plongent dans une atmosphère sombre où Camille, héroïne et narratrice, vient de perdre sa mère. Tout naturellement, le livre soulève donc le sujet du deuil : comment une famille se reconstruit après un drame ? Comment une enfant peut-elle continuer après avoir perdu sa mère ? Ce sujet aurait pu être très poignant, mais ici il semble banal, voire épuisé. le deuil n'émeut pas mais tombe dans les clichés niais du thème.
Qui décide, tous les soirs, d'allumer les étoiles ? est aussi un roman initiatique. En plus du deuil de sa mère, Camille doit faire face à son passage à l'adolescence. Mais là encore, Carine Bausière ne fait pas dans l'originalité, ressort les clichés du genre et les accentue. A chaque page, l'impression de déjà-vu ne m'a pas quittée.

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