J'avais aimé
Qui décide, tous les soirs, d'allumer les étoiles?
Je retrouve le langage clair, la construction sans prise de tête, l'humour, la tendresse et la sensibilité. Camille est toujours la narratrice, elle est toujours accablée par la mort subite de sa mère, elle est toujours amoureuse de Ben, l'ami parfait sauf qu'il est homosexuel, toujours énervée par son demi-frère Barnabé (mais elle l'adore) elle a toujours les voisins extraordinaires Adrien et Zénobie, des copines etc.
Ce qui est nouveau, c'est que le père plane jusqu'à ranger son portable dans le frigo; en fait il est amoureux d'une jeune femme rousse qui a deux enfants (le père est parti)
Camille est déstabilisée, pas prête du tout à ce qu'une femme prenne la place de sa mère à qui elle écrit sur les conseils d'un psy: cette surprenante correspondance l'aide à y voir plus clair.
Peu à peu des liens se tissent, Elodie et le père sont très clairs; on ne remplacera pas la maman disparue.
Camille a des sentiments variés: Elodie est très sympa, sa petite fille devient très amie avec "Babar" et Mathéo, handicapé mental s'attache à la jeune adolescente.
La mère de Zénobie est venue chez ses enfants en convalescence; c'est un sacré personnage !
La famille bric à brac, ou en kit se construit peu à peu et tout le monde est invité à New-York par la vieille excentrique. Camille est heureuse même si elle quitte son amoureux pour une semaine; oui elle a trouvé (au cimetière!) chaussure à son pied et du coup retrouve en Ben son meilleur ami, qui ,lui, a trouvé Lucas.
Invraisemblable, mais peu importe le plaisir de lecture est là, j'aime l'humour de l'autrice, la psychologie de ses personnages et la pertinence des émotions qu'elle leur prête .