Qui décide, tous les soirs, d'allumer les étoiles ?

Ça a été une vraie découverte heureuse pour moi car je ne connaissais pas l'auteure, et la maison d'édition seulement de nom. Je dois même avouer qu'avec le titre et la couverture (que ce soit la première ou le résumé de la quatrième) j'avais des aprioris et je pensais trouver un récit mièvre, plein de bons sentiments et un peu cul-cul. Ouhlala, vite vite au placard les préjugés ! Et merci la sélection de la documentaliste de m'avoir fait découvrir ce livre !

Qui décide, tous les soirs, d'allumer les étoiles ? est l'histoire de Camille, 13 ans, qui vient de perdre sa mère, brutalement. Depuis, elle se débat avec sa rage et sa tristesse, mais aussi avec un petit frère qui ne se console plus, un père qui ne sait pas comment remonter la pente et ne sait pas gérer les trucs de filles, des amours un peu bancals et un rêve (partir à New-York) qu'elle ne pourra réaliser que quand tous ses problèmes seront réglés. Et ce n'est pas gagné…

Malgré les thèmes pas faciles à traiter, le tout est réalisé avec beaucoup de finesse. Même si on n'a pas vécu les mêmes drames que Camille, l'identification reste possible et complète grâce à la plume de l'auteure. Pas trop de détails, mais assez pour nous plonger au coeur de l'histoire ; des événements dans lesquels chacun de nous pourra se reconnaître à différents niveaux ; un univers familial très attachant ; des réactions vraies ; un langage et un comportement adolescent tout à fait dans le quotidien, sans exagération ; des instants de joies et de chagrins justement dosés et équilibrés (j'ai rarement autant alterné les rires et les yeux mouillés dans un même bouquin). Bref, un moment de vie puissant et qui donne envie de la croquer à pleine dents.
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Une famille heureuse, une couple la petite quarantaine, une fille Camille 13 ans et un fils adoptif 6 ans.
Un tableau presque idyllique, un lundi soir la maman part pour son cours de Yoga et en disant au revoir à sa petite famille leur déclare qu'elle rapportera les pizzas.
C'est habituel, banal, une routine bien rodée… Oui mais deux heures plus tard le drame, foudroyant, cette jeune femme en pleine santé a été victime d'un AVC et ne rentrera plus jamais chez elle.
Un sujet grave, la mort en plein vol qui va anéantir cette gentille famille.
L'auteur, avec beaucoup de délicatesse et de justesse dans son analyse, va montrer comment cette horrible nouvelle va séparer ces êtres qui s'aiment, chacun vit son deuil comme il peut.
Camille, 13 ans est la narratrice, elle raconte comment toutes ses premières fois, premières menstruations, premier soutien-gorge, premier petit copain, premières sorties entre filles vont être difficiles sans référent maternel.
Heureusement, Zénobie et Adrien, des voisins et amis viennent à la rescousse de cette famille en détresse.
Camille a un rêve aller à New-York…
Ce qui est intéressant c'est l'analyse des phases du deuil, vécu par chaque protagoniste.
Comment faire face, se rassembler et affronter l'absence mais aussi la vie qui est là, qui pulse et qu'il faut vivre sans culpabiliser d'être vivant.
La lecture audio a, pour moi, l'avantage de mettre en avant ces pépites de vie qui explosent, avec un ton drôle ou geignard, ou cocasserie et larmes se jouent la belle.
Peut-être reprochera-t-on à ce livre les bons sentiments qui dégoulinent comme le sirop d'érable, mais ce qu'il faut en retenir à mon avis c'est l'opportunité d'aborder la mort et le deuil avec ses enfants. C'est également la meilleure façon de démontrer que la vie est là comme une rivière qui coule, qui peut gronder sous l'orage et déborder de son lit, mais qui toujours retrouve son chemin et continue sa route.
Merci Masse Critique Babelio et ABS Multimédias pour cette découverte.
Chantal Lafon – Litteratum Amor juin 2018.

Résumé : Camille, 13 ans, a vécu l'épreuve douloureuse de perdre brutalement sa maman à la fin de l'année scolaire. Aujourd'hui, c'est la rentrée, et rien ne va, elle a toujours le coeur en vrac, l'impression d'avoir un immense trou dans la poitrine, et la peur, dans cette tristesse incommensurable, de ne pas pouvoir revenir du côté de la vie. L'ambiance à la maison est désespérée, et elle ne sait pas comment elle va avoir le courage d'entrer au collège. Heureusement, elle peut compter sur Ben, son meilleur ami, ainsi que sur ses voisins, pour la soutenir.

Mon avis : Attention, roman qui va vous faire sortir les mouchoirs, et en même temps montrer de l'espoir !

On y rencontre Camille, qui a perdu sa maman au début de l'été et se sent vide de l'intérieur, dévorée par un immense chagrin. L'ambiance à la maison est morose, entre son père qui ne parle plus, enfermé dans sa propre tristesse, et Babar, son petit frère, qui vient dormir chaque nuit dans sa chambre, ne pouvant plus dormir seul. Tous sont engoncés dans leur douleur et ressentent beaucoup de difficultés à communiquer.

Alors Camille pleure, sent la rage monter, se demande pourquoi sa mère est morte, et perd pied par rapport à la vie.

Heureusement, pour l'aider, elle peut compter sur Ben, son meilleur ami, qui adore lui remonter le moral en faisant des blagues, ainsi que sur Zénobie, sa voisine, qui s'occupe d'elle et de son frère chaque mercredi. Car Zénobie est originale, dit des gros mots, conduit une antique 2 Chevaux, et fait des courses au commerce local, chez des marchands du Nord hauts en couleur et en langage.

La première partie du récit est triste, emplie du chagrin d'avoir perdu un être cher, et d'avoir peur pour les autres, maintenant que l'on sait que le pire peut arriver.

Mais ensuite, par petites touches, progressivement, et malgré les aléas de la vie, Camille et sa famille veut peu à peu revenir vers la vie, se parler, et apprendre à vivre sans leur mère et femme. Camille va même découvrir l'amour et ses chagrins, et se faire des amies. Elle sait qu'elle peut compter sur ses amis, et d'ailleurs, la fin réserve une bonne surprise à notre héroïne.

Une belle histoire émouvante, qui évoque la perte d'un parent avec des mots justes, permettant à un jeune qui a vécu la même douleur de pouvoir mettre des mots que ce qu'il ressent, et découvrir que la vie peut aussi avoir malgré tout de bons côtés.

Un coup de coeur pour ce roman sur le deuil, qui fait pleurer et redonne espoir à la fois.
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Qui décide, tous les soirs, d'allumer les étoiles est un roman plein d'émotions qui se lit plutôt facilement. En le lisant, le mélange de sentiments m'a submergé.
Il raconte l'histoire de Camille une collègienne qui a perdu sa mère récemment. Elle est son meilleur ami vont essayé de surmonter le grand trou qui se trouve dans sa poitrine ( qui d'ailleurs va choisir de pousser à ce dur moment de sa vie.)
C'est un livre génial qui permet de pleurer et de rire.

Camille, 13 ans, vient de perdre brutalement sa maman. Depuis à la maison, tout va à vau-l'eau, Babar, son petit frère de six ans est inconsolable, son père ne va pas mieux et ne sait pas gérer les trucs de filles et Camille est déboussolée entre sa rage et sa tristesse… Heureusement, elle peut compter sur Benjamin son meilleur ami et sur Zénobie et Adrien, leurs voisins.
Après le choc de la perte et de l'absence d'une mère et d'une épouse, la famille est effondrée, mais peu à peu au fil des mois de cette année scolaire, elle va se rassembler et affronter le quotidien, et se reconstruire pour continuer à vivre et à grandir.
Camille voudrait rencontrer un amoureux et à le grand rêve de partir à New York.
Benjamin est toujours présent pour lui redonner le sourire grâce à ces blagues.
Zénobie est une originale qui dit pleins de gros mots, conduit à sa façon une vieille 2 CV et déteste les supermarché, elle est attentive aux besoins de Babar et Camille et sait y faire pour les consoler et les faire rire !
Une histoire belle et émouvante, qui évoque avec beaucoup de justesse et de tact la perte d'un parent.
Lien : https://aproposdelivres.word..

C'est la première fois que j'écoute une histoire lue. Je craignais que mon attention s'échappe, mais non. le ton est plutôt approprié, il n'est pas monotone et permet de rester attentif.
J'ai plus de réserve quant à l'histoire. Elle est une succession d'événements : le décès inattendu de la maman, le deuil difficile et la solitude de Camille, ado, de Babar, son petits frère adopté, et de leur père, puis l'aide des gentils voisins, l'amitié et l'homosexualité de Ben, l'amour pour Eliès et enfin, l'escapade finale avec tous les gens qui comptent pour Camille.
Ce qui ne colle pas, ce sont certaines expressions savantes mises dans la bouche de personnages : des envolées lyriques ou philosophiques. C'est peu vraisemblable.
Le lent processus de deuil reste la toile de fond de l'intrigue mais ça traîne en longueur, il y a des redites.

Bref, cette intrigue peut accrocher certains lecteurs, elle est simple à lire mais de bons lecteurs restereront vraisemblablement sur leur faim.

Merci à masse critique et Ravet Anceau.
Le titre poétique et la jolie couverture m'avaient attirés: j'ai acheté le livre lors d'un tout petit salon et l'ai fait dédicacé ; il est toujours dans ma PAL, aussi ai-je été ravie de le recevoir en CD que j'ai écouté aussitôt.
Emue par ce deuil brutal qui touche le mari, Barnabé le petit africain adopté et Camille, 13 ans, la narratrice, j'ai versé quelques larmes dans la première partie...Au collège, Camille est à côté de Benjamin, c'est le coup de foudre pour elle mais Ben lui avoue son homosexualité. Ils seront de très bons amis et ce garçon va aider Camille à rendre moins douloureuse la mort brutale de sa mère, le silence qui s'est installé dans la maison, et le passage de l'enfance à l'adolescence. Il y a de l'émotion, de l'humour parfois dans ce roman initiatique...mais je n'aime pas la voix prêtée à Camille, trop gnan-gnan; une seule lectrice fait toutes les voix, il me semble.
Le deuil est central mais peu à peu le silence recule, les relations familiales se normalisent. Babar est adorable même si en réalité un petit africain de 6 ans est plus dégourdi, selon mon expérience. le père admet ne rien comprendre aux trucs de filles; je ne me reconnais pas non plus dans ces trois jeunes ados écervelées, en quête de prince charmant. Là, on tombe dans tous les clichés et cela devient mièvre (je n'aime pas les romances).
Les voisins sont charmants, trop peut-être pour que ce soit crédible. La fin est invraisemblable.
C'est tout de même un bon moment de lecture.
Ce livre a obtenu le prix Lire dans le Noir de radio France, catégorie jeunesse.

J'ai adoré ce livre ! Il a été écrit par la collègue de mon père que j'ai eu la chance de rencontrer. Je dois dire que ça a été une bonne découverte. Il plaira sans doute à tous les jeunes. de plus, il aborde pleins de sujets qui restent malheureusement tabous dans le monde comme l'adoption, l'homosexualité, la mort et d'autres encore.
Super découverte !

Qui décide, tous les soirs, d'allumer les étoiles ? de Carine Bausière est l'un de mes achats sur le Salon du Livre de Bondues. Son titre, sa couverture et son résumé m'avaient intéressée, mais les pages de ce roman m'ont finalement déçue.
Dès le début, je ne me suis pas sentie particulièrement captivée par ce roman au rythme alanguissant. J'avais espéré que cela s'arrange au fil des pages, mais ce n'est malheureusement pas le cas. Non seulement le rythme ne nous embarque pas dans l'histoire, mais en plus l'intrigue est prévisible et tombe parfois dans l'absurde, ce qui ne m'a pas du tout plu.
Les premières lignes du roman nous plongent dans une atmosphère sombre où Camille, héroïne et narratrice, vient de perdre sa mère. Tout naturellement, le livre soulève donc le sujet du deuil : comment une famille se reconstruit après un drame ? Comment une enfant peut-elle continuer après avoir perdu sa mère ? Ce sujet aurait pu être très poignant, mais ici il semble banal, voire épuisé. le deuil n'émeut pas mais tombe dans les clichés niais du thème.
Qui décide, tous les soirs, d'allumer les étoiles ? est aussi un roman initiatique. En plus du deuil de sa mère, Camille doit faire face à son passage à l'adolescence. Mais là encore, Carine Bausière ne fait pas dans l'originalité, ressort les clichés du genre et les accentue. A chaque page, l'impression de déjà-vu ne m'a pas quittée.

Lire la suite sur : https://lesmarquespagedunecroqueusedelivres.wordpress.com/2017/06/26/qui-decide-tous-les-soirs-dallumer-les-etoiles-carine-bausiere/
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Je remercie tout d'abord les éditions Ravet-Anceau, d'avoir répondu positivement à ma demande de partenariat et de m'avoir envoyé ce livre. J'ai immédiatement été attirée par la couverture et le résumé, sur leur site, et me suis fait une véritable joie de le recevoir dans ma boite aux lettres !
Ma mère l'a lu en premier, et m'a dit qu'elle l'avait beaucoup aimé. Effectivement, j'ai moi aussi beaucoup accroché à l'histoire.

Celle-ci se passe en France, à Roubaix plus précisément. L'héroïne s'appelle Camille et est une jeune adolescente dont la vie est troublée par un terrible événement : le décès de sa mère.
On part donc d'une base plutôt tragique, mais le roman ne plonge pas dans le dramatique. On ressent, certes, la profonde tristesse de Camille et de sa famille, et certains passages m'ont vraiment touchée. Mais la plus grande partie du livre est penchée sur le côté positif du drame et la vie de la jeune héroïne au quotidien. On voit comment elle parvient à surmonter sa peine, et comment elle continue à vivre malgré le décès. Un bon équilibre entre les deux, qui accentue le réalisme de l'histoire. En effet, cela pourrait tout à fait être une histoire vraie. Je trouve que l'on s'identifie très facilement aux différents personnages.

Conclusion : C'est un roman très frais et agréable à lire. J'ai sincèrement apprécié ma lecture, qui fut d'ailleurs très rapide. L'histoire est réaliste, et plusieurs émotions s'y mêlent : la tristesse, la joie... Avec en plus de cela quelques touches humoristiques ! Camille, son frère Babar et Ben son meilleur ami sont des personnages très attachants, à qui il arrive de nombreuses péripéties. Je suis ressortie heureuse de ma lecture, car malgré la tristesse de la base de l'histoire (décès de la mère), l'auteur est parvenu avec brio à nous montrer comment les personnages remontent la pente, et ce malgré les nombreuses complications qu'ils vont rencontrer !
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