Le fils Courge est un illettrés, il vit comme un ermite en compagnie de son père. Il n'a jamais connu la vie dans un village ou côtoyé d'autres gens. Il habite sa petite cabane au fond des bois, subvenant à ses besoins au gré des récoltes et de la chasse. Il n'a jamais connu sa mère et sait seulement qu'elle est morte en le mettant au monde. Son père est dur et lui témoigne très peu d'affection.
C'est un livre ovni, très étrange par sa langue, c'est un livre pour lecteur averti.
À la première lecture je n'avais absolument pas apprécié. On est à la fois intrigué par le style le choix des mots (mélange de français et d'anglais). Mon impression première est à la lecture évoque un film ou d'autres lectures, les ambiances à la
Tim Burton,
Jean Giono,
Patrick Suskind (style ancien, un peu médiéval).À la première lecture, je l'ai trouvé très noire voir macabre : le réveil des morts. Puis le jour de la remise du prix du Roman Francophone, une lecture du livre a eu lieu. J'ai repris la lecture de ce livre. J'ai porté un autre regard, j'ai dirigé ma lecture autrement. Les thèmes abordés sont l'identité, l'autre, les grands questions qui sommes nous, le bien et le mal, la solitude, la différence, le questionnement sur la mort.
Le passage du livre que j'aime la rencontre avec Manon. À la lecture de ce passage on pense à un conte fantastique. Ce personnage féminin est très beau, de douceur à l'opposé de la rudesse du père. Les corneilles sont des oiseaux de malheur.