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Critique de OctaveDebrey


Après lu sublime "le Roitelet" l'émerveillement est à nouveau au rendez-vous, car Jean-François Beauchemin sait raconter l'humanité comme personne, même à travers le malheur.

1971. Une famille de six enfants et leurs parents vivent une existence paisible à la campagne. le cancer s'invite dans le corps de la mère, amenant son entourage à renforcer les liens et les attentions qui les habitent déjà.

Ah travers son regard parfois décousu mais toujours poétique, Léonard, deuxième de cette grande fratrie, nous raconte le banal et l'ordinaire, la petite histoire imbriquée dans la grande, celle du Québec, il évoque ses questionnements sur la vie, l'après, l'âme, la nature...conscient que la fin de l'enfance et de l'innocence est proche.

Baigné des tendres réflexions d'un père qui lit Baudelaire et Nietzsche entre ses créations de chaises et ses chants à l'église, athée qu'il est. Il y a aussi les observations lumineuses du voisin, du sage fermier Bertin avec ses métaphores, et bien sûr de chaque enfant au caractère propre et éveillé.

Riche en réflexions, en émerveillements, sur la vie et ses tourments, mais aussi sur la force et l'amour qui existent et demeurent malgré tout, Jean-François sait redonner foi en l'humanité comme personne et cela fait un bien fou.
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