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Critique de AudTe


Après Songe à la douceur, Clémentine Beauvais explore une nouvelle fois le genre du roman versifié et donne vie, avec originalité, à la fameuse charogne de Baudelaire. Dans ce célèbre poème issu de son sulfureux recueil Les Fleurs du mal, le poète maudit parodiait le topos de la promenade amoureuse puisqu'au cours de cette balade, lui et sa muse Jeanne Duval, tombaient nez à nez avec le cadavre d'un animal en putréfaction, occasion pour le poète de rappeler à sa bien-aimée qu'elle finirait " semblable à cette ordure". du texte de ce poète alchimiste qui transforma " la boue en or", Clémentine Beauvais en imagine la genèse en faisant de ce cadavre une femme qui raconte au lecteur et à Jeanne Duval les raisons de sa présence " au détour d'un sentier". Si j'ai été davantage sensible à la musicalité de la prose poétique de Songe à la douceur, j'ai trouvé que l'idée de tisser un canevas autour de cet emblématique poème était vraiment très séduisante. La romancière nous offre un moment de lecture plaisant qui constitue un prolongement intéressant à l'oeuvre de Baudelaire.
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