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Critique de brigittelascombe


Deuxième volet des Mandarins qui a obtenu le Goncourt en 1954.
Autofiction dans laquelle nous retrouvons le milieu d'intellectuels de gauche de l'après guerre du premier tome.
Anne(sans doute Simone de Beauvoir) psychiatre,végète dans une tiède relation avec son mari Robert Dubreuilh qu'elle admire par ailleurs.Ils ont une fille Nadine. Encore désirable, lors d'un déplacement professionnel aux Etats Unis,Anne va vivre une folle passion avec Lewis Brogan( en vrai Nelson Algren auquel l'auteur dédie d'ailleurs ce livre).
Robert Dubreuilh(sûrement Jean Paul Sartre), écrivain engagé connu du monde politique et littéraire convainc Henri Perron (on pense Albert Camus) résistant et écrivain qui dirige L'espoir de rallier L'espoir à la gauche SRL pour diffuser plus amplement les idées de gauche vers le monde ouvrier.
Henri,au départ marié à Paule qu'il n'aime plus, puis amant de Nadine qu'il quitte, va rencontrer une actrice Josette pour laquelle il écrit une pièce financée par sa mère.Les rumeurs de collaboration des deux femmes avec la gestapo sont elles justifiées?
Découverte de la shoah.
Il faut choisir son camp, pro- américains ou pro- russes.
Une brouille éclate entre Robert et Henri (qui sable un peu trop le champagne au goût de certains) suite en 47 à l'article écrit par ce dernier pour dénoncer les camps de travail soviétiques.
"Toute la droite le couvre de fleurs c'est gênant".
"Socialtraitre,tu n'es plus celui que tu étais" lance Nadine. Leur rupture est elle définitive?Et piégé ne serat il pas entravé?
Et toujours ce chassé croisé amoureux retrouvé dans ce deuxième tome.Ca va,ça vient,ça change!
Un climat passionnel fort bien rendu puisque vécu.Beaucoup d'émotions palpables!
Anne la passionnée y laissera des plumes. "C'est une bien étrange entreprise de vivre un amour tout en le refusant". de beaux portraits psychologiques d'hommes et de femmes vrais.
Un reportage,un témoignage,un pan d'histoire:"Les écrivains qui ont fait de la politique en ont marre et veulent partir à l'étranger pour couper les ponts".
Alors nous revient en mémoire la phrase de fin du premier tome:"
Si le mal est partout,il n'y a aucune issue ni pour l'humanité ni pour soi même.Est ce qu'il faudra en arriver à penser à ça?"
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