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Citations sur Alice (10)

"On fait moins d'efforts devant les gens qui comprennent."
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"Et oui, définitivement, l'amour peut blesser autant que la haine, que l'indifférence [...]."
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"Je suis heureuse, bon Dieu. C'est ça, ma fin ?
_Ça ne sonne pas comme une fin. Ça sonne comme un début.
_Je suis heureuse."
Oui.
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"Chez tout homme et toute femme la pensée de ne pas être le monde entier pour l'être aimé est un cauchemar qui donne envie de pleurer, de frapper et de ne plus exister."
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"Même dans les moments de plénitude, le bonheur est toujours teinté de la certitude qu'il aura une fin. Prochaine ou pas, en tout cas inéluctable."
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"On ne choisit pas ses parents, mais on peut choisir ses figures d'amour et d'autorité."
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Je suis heureuse, bon Dieu. C'est ça, ma fin ?

_Ça ne sonne pas comme une fin. Ça sonne comme un début.

_Je suis heureuse.
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Il y a une mécanique à saisir, et j’avoue ne pas la maîtriser totalement. C’est comme un calque qu’il faut penser à ôter de devant sa vue. Par brefs moments, en me concentrant bien, j’arrive à dissocier mon père et ma mère de l’homme et de la femme qu’ils sont en vrai, qu’ils seraient si Anaïs, Madeleine et moi n’étions pas nées, ou étions nées ailleurs. Je n’ai pas une relation d’enfant-parents avec eux. Je les connais trop désormais pour ça. L’amour fou que je leur voue est trop fort par rapport à ce que je sais d’eux. Peut-être l’âge adulte commence-t-il comme ça, par une déception si forte qu’elle rend la vue à l’amour. Ou peut-être que l’amour des parents n’a pas à être questionné ou dérangé, peut-être faut-il le laisser là bien au chaud, gonflé de mensonges et d’illusions qui sont la nourriture spirituelle des enfants.

Je ne peux pas leur parler à eux. Est-ce que je peux vous parler, à vous ? Puisque vous ne me connaissez pas. Je me fiche d’avoir l’air d’un bébé. Je me fiche d’avoir l’air cinglée. Je me fiche de n’être plus bandante. Vous avez eu une fille, vous, une fille qui a mon âge. Et vous êtes malheureux, alors vous pouvez comprendre. Est-ce que je peux vous parler ?
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"Tu crois que les choses qui ne fonctionnent pas dans ta vie vont, dès la frontière, se remettre à marcher comme par magie ? Rien ne change en fuyant, Alice, rien."
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« Je me sens investi d’une mission obscure, qui n’est pas de la sauver parce que Alice est forte, elle se perd et se sauve très bien toute seule. Mais je la connais tellement bien, je la connais mieux que personne, mieux qu’elle-même, et c’est pourquoi je ne suis jamais tranquille. Jamais en paix avec ce que je connais d’elle. Je l’aime, quoi, et je l’aime comme j’aimais à vingt ans : cette nana tellement forte et fragile aussi dans sa sexualité exacerbée, curieuse de tout, n’ayant que mépris pour ces conceptions judéo-chrétiennes du couple que je vomis moi-même – je devrais l’aimer comme mon égale, comme ma sœur, mais je l’aime comme la première femme dont on tombe amoureux, férocement, jalousement, avec un égoïsme stupide de paysan, avec une dévotion de médecin qui voudrait pouvoir guérir tout le monde, et de quoi ? Lorsqu’elle est là, sous mes yeux, dans mes parages, je me sens suffisamment fort pour aimer comprendre et pardonner ce que je me pardonne à moi-même, ses fantasmes, ses infidélités sans doute, la vie en elle, impossible à discipliner. Et quand elle n’est pas là, je ne supporte pas l’idée d’autres mains sur son corps, d’un plaisir qui ne viendrait pas de moi. Quand elle n’est pas là, je ne l’imagine que se faisant sauter par une horde de mecs, affamée comme elle l’est de séduction et de sensations. Et si je l’ai quittée tant de fois, si je ne parviens pas à l’installer chez moi, c’est que je sens par à-coups cette précarité qui me fait me dire te voilà face à cette jeune femme intelligente, perdue, n’ayant peur de rien ou de si peu de chose, une femme comme tu les as rêvées toute ta vie, et la seule chose qui t’éloigne d’elle, c’est sa part immense d’inachevé parce qu’elle est si jeune, si encombrée de doutes que rien ne satisfait vraiment, tellement adulte et ! pourtant, de façon irrationnelle, toujours en prise avec l’amour de ses parents – de ses parents ! Voilà devant toi cette jeune femme qui ne prétend pas se connaître, et qui se hait et s’aime, qui hait et aime tout le monde avec une spontanéité de femme qui n’aura jamais le mauvais goût de te reprocher tes manifestations d’instinct de vie, avec qui tu ne t’ennuieras jamais…
…/… « Je l’aime et je ne pourrai jamais réduire le chaos qui règne en elle, même si elle le veut très fort, même si j’en ai envie. Je ne serai jamais en sécurité avec Alice. Elle a fait naître en moi des idées de foyer et de gamins, moi qui n’ai jamais voulu aucun des deux – cette souris complètement cinglée, survoltée par ses hormones et sa propre imagination, torturée par le sens de sa vie, m’évoque précisément ce que toutes les autres femmes avant elle avaient tenté de m’arracher en vain : lui donner mon nom, lui faire des gosses, avoir une maison dans un coin campagne ridiculement bourgeois, vouloir faire d’Alice une femme respectable – et m’y casser les dents.
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