Voici un conte comme je les aime. Pas forcément un joli conte, mais un conte pour faire réaliser une turpitude humaine.
Le tout en gardant un ton plutôt léger, ce qui pour moi conserve l'aspect "conte".
Le style est donc pour moi parfait, un peu désuet mais totalement approprié, j'aimerais écrire anglais comme cet anglais écrit français.
Ça peut un peu rappeler les contes des milles et unes nuits, par l'exotisme, évidemment, mais aussi par l'expression du pouvoir : après tout Shéhérazade se retrouve à raconter ses contes pour éviter de mourir comme des centaines d'autres femmes, après une seule nuit d'amour (amour dont on peu évidemment discuter du consentement). Moi j'y vois un parallèle avec les actes de Vathek.
Le récit est assez court, et même si l'on peut regretter une déséquilibre de l'action suivant les parties du livre, le rythme est assez soutenu. de quoi passer un bon petit moment.
Commenter  J’apprécie         10