Je n'ai pas réussi à me pardonner mon attitude. Oui, clairement, je me suis servie de lui, alors que j'étais parfaitement au courant de ses sentiments à mon égard. Je l'ai manipulé des mois durant.
Parfois, il ressentait encore ces saloperies d'émotions qui lui calcinaient les tripes. L'amour. La passion. Comme autant de microbes qui colonisaient son corps et résistaient dans un coin de son cœur. Ces bactéries nocivent qui ne disparaissent jamais complètement.
Ce n'est pas la branche qu'il faut couper, c'est la racine.