Encore une fois l'écriture de
Jeanne Benameur me touche et fait mouche. J'avais déjà lu dans cette collection un court roman de
Bernard Friot qui m'avait beaucoup émue (
Rien dire). Là encore c'est une façon de donner voix à des ados, et des filles en l'occurence, pour donner à réfléchir, ou mieux à débattre.
Ici trois nouvelles dont l'une a donné le titre à l'ouvrage, trois histoires de féminité en construction qui se révoltent pour le droit à l'éducation (Même les chinoises n'ont plus les pieds bandés), pour le droit à la liberté (
Le ramadan de la parole) et pour le droit au respect (A l'affiche).
L'autrice fait preuve d'une extrême sensibilité pour mettre des mots sur des ressentis forts de colère et de désir.
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