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Critique de Louise1200


Les mains libres, c'est cinquante mille nuances de gris. Gris comme les graviers d'une allée, semblables mais tous différents quand on les regarde de près. Des cailloux mis ensemble, et pourtant isolés les uns des autres.
Penchons-nous avec Jeanne Benameur sur deux de ces cailloux, invisibles et pourtant partout présents. D'abord Yvonne Lure, veuve sans enfant d'un expatrié. Elle passe ses journées à faire le ménage dans son appartement. Sa seule sortie quotidienne est pour le supermarché du quartier. Son seul plaisir : feuilleter chaque mois un catalogue pris dans une agence de voyage.
Un jour au supermarché, elle croise Vargas, un jeune marginal qui vole une tablette de chocolat. Elle se met à le suivre. Elle découvre qu'il vit dans une caravanne sur un terrain vague juste en face de chez elle. Elle se met à l'observer de derrière ses rideaux...
Bien peu d'action dans ce livre, mais, comme dit Jeanne Bennameur dans l'incipit :
"La meurtrière est "un vide étroit, pratiqué dans les murailles des ouvrages fortifiés, et destiné au passage des projectiles (Nouveau Larousse illustré, Ed. 1936).
La meurtière est aussi une femme qui a commis un crime.
Nous portons tous en nous le vide étroit.
Nous portons tous en nous la muraille.

Ni projectile, ni crime.
Il arrive que l'on soit simplement meurtri."
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