En un sens, les contes de fées sont toujours présents dans le coin de notre esprit. Il n'y a plus ni princes charmants, ni fiers destriers, ni petits oiseaux qui nous aident à nous faire belles pour le jour où il tombera follement amoureux de nous et nous rendra enfin heureuses. À tel point que nous sommes persuadées d'être des princesses.
Maman avait eu des enfants par respect des convenances, pas parce qu'un instinct maternel l'habitait.
- Ma mère est comme les hémorroïdes.
La vie, comme l’eau, trouve toujours un endroit où s’écouler.
Jette un coup d'oeil sur intangram. Regarde ces vies de rêve.Luxe et opulence.Mais les reseaux sociaux vendent une perfection irréelle qui nous pousse à chercher ce qui n'existe pas .
Mais…
- Mais quoi ?
- Il est de ceux qui te font rire, Margot.
- Et ? C’est agréable, non ?
- Non, sourit-elle tristement. Ce sont ceux-là que l’on n’oublie jamais.
Un flash de vie à deux m'éblouit. Un salon lumineux, où résonneraient de vieux vinyles, où se dégagerait un parfum de plantes et de fleurs, où peu importerait que je rentre les ongles pleins de terre et elle quand le dîner aurait déjà refroidi. Cette vie qui aurait pu être me frappa en plein visage et je clignai des yeux.
— Raconte-moi, qu'est-ce que tu as fait en Grèce?
«J'ai fait l'amour. Je me suis sentie libre. J'ai marché su la plage à demi nue. J'ai ri aux éclats.»
— Rien d'exceptionnel.
L'air sérieux, il se contenta de dire: - Oui.
— Oui, quoi?
— Quoi que tu me demandes, c'est oui.
Il n'y eut pas de baiser, mais la caresse qu'il me fit avec son pouce le long de mon dos en dit bien plus long.
Problèmes.
La vie, dans toute sa splendeur, est une balance qui équilibre le bon et le mauvais pour le rendre possible, et nous permettre, une fois les moments difficiles surmontés, de ressentir à quel point nous étions heureux. C’est ça, la vie, on se retrouve pris dans des vagues plus hautes que soi et on apprend de manière instinctive à nager pour les chevaucher. La première grande vague de ma vie s’appelait Margot et, grâce à elle, j’ai vaincu ma peur de l’océan.
La vie n’est pas un conte de fées et les contes ne sont jamais parfaits. Nous continuons à écrire notre propre histoire chaque jour, à notre façon