"Si nous pouvons apprendre à aimer suffisamment notre monde intérieur pour pouvoir être bien avec nous-même, à habiter notre corps afin de mieux profiter de toutes les sensations qu'il nous apporte, nous sommes alors pleins de joie et de chaleur à communiquer. Notre " présence" est à la mesure de l'authenticité de nos sentiments, et nous pouvons ainsi donner et transmettre ce plein d'amour et de vie."
Nous sommes portés par les regards tendres de ceux qui nous entourent, enrichis par la force qu'ils nous donnent.
les parents sont pour toujours réunis à l'intérieur de nous puisqu'ils sont ensemble à l'origine de notre existence
Mon angoisse, je sais que je peux me la créer de toutes pièces, rien qu’en pensant que je peux être angoissé. Et ensuite je l’alimente par des pensées sinistres, toujours les mêmes. Peut-être faudrait-il que j’arrête de me faire mal tout seul !
La sensation de manque est inhérente à la condition de l’être humain ; peut-être est-il sage de la reconnaître et de l’accepter. D’autant plus qu’elle est nécessaire : elle est le moteur utile pour nous faire chercher, avancer et agir.
Le regard des autres peut ne laisser aucune place au regard sur soi. Toutes les images différentes qui nous sont renvoyées nous transforment en toupie tournoyant sur nous-mêmes à la recherche d’une unité… Le regard des autres est nécessaire à notre évolution… mais en aucun cas, ce regard ne doit nous détourner de notre route.
Le besoin de séduire constitue par conséquent un moteur très puissant dans son évolution;
"Si nous décidons de nous engager totalement dans ce que nous faisons, présents dans chacun de nos actes, concentrés et attentifs, patients et persévérants, nous prenons déjà du plaisir à ce que nous faisons, au moment où nous le faisons; et si nos pas nous mènent vers une connaissance plus approfondie et de nous-mêmes et du monde dans lequel nous vivons, toujours dans le sens d'un mieux-être et d'un mieux-faire, nous guérirons peu à peu de ces maladies de la pensée qui nous empêchaient jusque là de vivre."
"Notre existence n'est plus fonction d'un acquiescement ou d'une approbation de la part des autres: nous ne sommes plus dépendants pour survivre d'une réassurance permanente. Et même si nous aimons plaire, si les encouragements extérieurs nous sont toujours bénéfiques et nécessaires, nous n'en éprouvons plus le besoin aliénant."
"Nous réalisons peu à peu qu'il ne faut plus attendre de l'extérieur ce qui ne peut venir que de nous-mêmes. Nous ne courons plus derrière une image de nous-même dont nous avons comme unique obsession qu'elle puisse en fin satisfaire les autres. Nous apprenons à nous accepter tels que nous sommes et en nous aimant davantage, à provoquer ainsi plus assurément l'amour des autres: nous n'admettons désormais dans notre club que ceux qui apprécient ce que nous sommes, qui sont en accord avec notre façon d'agir."