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J'ai beaucoup aimé cette histoire originale puisqu'elle traite d'un sujet peu abordé en littérature : les découvertes liées à la photographie. Outre une partie scientifique conséquente mais pas envahissante, Isabelle Bergoënd montre aussi jusqu'où l'amitié peut aller. J'ai aimé voir le groupe d'amis se constituer et agir, chacun ayant sa part pour faire la lumière sur l'énigme qui les occupe et les lie. Enfin, j'ai découvert tout un pan historique de la France qui m'était inconnu jusqu'alors !

Ravie de cette lecture dont j'ai beaucoup aimé la thématique et qui a ouvert une boîte sur des aspects historiques que j'ignorais.
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Dans le Dagobert optique, le lecteur suit des personnages essayant de percer le mystère d'un étrange objet. Il s'agit de d'une quête au nom de la vérité pour le personnage d'Hoanh qui veut découvrir le lien qui l'unit à cet objet et plus précisément aux personnages qui sont représentés dessus.

J'étais très intriguée par ce roman lorsque je l'ai reçu et c'est avec curiosité que je l'ai débuté. Toutefois, je ne suis pas parvenue à rentrer pleinement dans le récit alors que la moitié était bien entamée; c'est pour cette raison que j'ai décidé d'abandonner ma lecture.

Les personnages étaient très intéressants et j'ai trouvé Oscar, un jeune homme aveugle, particulièrement attachant. J'ai aimé suivre son point de vue et percevoir le monde tel qu'il se le représentait. de même, j'ai apprécié apprendre des éléments sur l'histoire de la photographie.

Certains romans, même s'ils ont à priori tout pour nous plaire, ne sont pas compatible avec notre humeur du moment ou les événements qui se déroule dans notre vie. Mais ce n'est pas grave; il faut simplement se plonger dans un autre récit et lorsque l'occasion si prête revenir à celui que l'on avait abandonné si l'envie nous prend. Je pense que c'est ce qui m'est arrivé avec cette oeuvre et cela est bien dommage.

Je remercie l'opération Masse Critique organisée par Babelio et les éditions Thierry Marchaise pour l'envoi de cette oeuvre.
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Je remercie Babelio et son opération Masse critique (catégorie « Jeunesse et Jeunes adultes ») pour l'envoi de ce roman.

J'ai passé un agréable moment à lire ce roman. Ce livre est un mélange de documentaire et de fiction. Documentaire car il relate deux événements importants : l'invention d'une photographie par le physicien Gabriel Lippmann (qui a reçu le prix nobel de physique en 1908) et la période des années 30 sur la rébellion du Vietnam afin de devenir un pays indépendant. Ces deux événements sont très liés dans le livre à travers le personnage de Hoanh, homme vietnamien, qui détient un objet étrange ; une plaque de verre où l'on peut voir une photographie.

Assez rapidement, je me suis interrogée sur le fait que ce roman pouvait être destiné à un jeune public (la catégorie « Jeunesse et jeunes adultes » étant assez floue). En effet, le personnage principal féminin a presque trente ans ! Il est rare de voir un roman de jeunesse (pour – de 15 ans) avec un personnage principal bien plus âgé. En effet, ce livre est destiné pour un public plus mature (+ de 15 ans). La trame narrative est assez complexe : changement de point de vue d'un chapitre à un autre mais aussi changement de période historique. de plus, certains passages ne sont pas pour des enfants ou des pré-ados (il n'y en a pas beaucoup de passages mais ils restent malgré tout présents).

Le seul bémol que je trouve à ce roman, c'est que tout du long, on est dans la quête : qui est derrière cette plaque de verre ? Qui sont les personnages photographiés ? Ont-ils un lien de parenté avec Hoanh ? Si oui, lequel ? Et vers la fin, dans les trente dernières pages, une péripétie intéressante apparait. J'aurais bien voulu qu'elle éclate avant. Malgré tout, je suis satisfaite d'avoir reçu ce roman. C'était une belle découverte !
Lien : https://laplumeheureuse.word..
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Une belle découverte que ce Dagobert optique ! Voici un roman difficilement classable, tant il aborde de thèmes différents, mais toujours en restant cohérent, intelligible et intelligent ! Et pourtant, c'était une sacrée gageure que d'arriver à tenir un récit d'aventure tout en distillant de sérieuses connaissances sur la lumière, l'histoire du Vietnam, le parcours d'un physicien nobélisé : Gabriel Lippman, la recherche sur la mise au point d'une technique de photographie capable de restituer les couleurs naturelles, … sans pour autant négliger l'intrigue et la psychologie des personnages. Pour un premier roman, Isabelle Bergoënd fait une entrée remarquée !

L'histoire débute sur une rencontre : Éléonore va croiser la route d'Hoanh, un vietnamien arrivé en France pour percer le mystère d'un curieux objet, le Dagobert optique. C'est une plaque de verre semblant datée du siècle dernier, qui donne à voir un couple dont l'un est d'origine asiatique. Éléonore, férue de résolution d'énigmes depuis l'enfance, ne peut résister à l'idée d'aider son nouvel ami à percer le mystère de cet étrange objet. Elle va embarquer avec elle tout son monde : frère, petit ami, voisin, voisine dans cette aventure à la fois pleine de rebondissements et d'émotions…

Ce qui est remarquable, je trouve, c'est que les explications scientifiques que nous donne l'auteure (comment Gabriel Lippman est arrivé à capter des couleurs naturelles grâce à une technique photographique particulière) sont totalement intégrées au récit, sans l'alourdir, ni nous ennuyer. Au contraire.

Isabelle Bergoënd aborde également, sans être pesante ni pédante, beaucoup de thèmes actuels comme le poids des origines, d'une enfance malmenée dans la construction de soi, la recherche identitaire des générations nées en France de parents issus d'anciennes colonies françaises et la difficulté d'affirmation qui en découle parfois, le handicap, les conséquences de la guerre du Vietnam, toujours vives et présentes, …

Et quelle belle idée d'intégrer dans la vie adulte d'Éléonore et son frère, ce jeu entre chasse au trésor et géocaching, comme une revanche sur le passé, un cordon ombilical qui maintiendrait vivant cette innocence, cette enfance insouciante perdues bien trop tôt…

Un grand merci aux éditions Thierry Marchaisse et à Babelio pour ses masses critiques et l'envoi de ce livre qui m'a permis de découvrir une auteure dont j'aurai plaisir à lire le prochain livre…
Lien : https://page39web.wordpress...
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Le Dagobert optique est un premier roman passionnant, qui captive, bouleverse et peut instruire le lecteur. Hoanh est vietnamien, il est en possession d'un objet insolite, qui avait été adressé à son père depuis la France, une plaque de verre sur laquelle apparaît la photo d'un couple. Il est à Strasbourg pour comprendre qui sont les personnes sur la plaque de verre. Lorsqu'il rencontre Eléonore, une passionnée d'énigme, elle lui propose l'hospitalité car elle est intriguée par l'objet et émue par son histoire. Avec Romuald, son frère, Oscar son compagnon aveugle, Yvan, son voisin, détective privé en manque d'affaires, et Nora une jeune voisine escaladeuse d'échafaudage, ils vont enquêter à la fois sur l'objet, et sur les personnages pour aider Hoanh a retrouver le lien qui l'unit aux personnes sur la mystérieuse photo. L'enthousiasme du groupe qui mène l'enquête se communique au lecteur, les découvertes qu'ils font sur la plaque de verre nous ramène au XIX ème siècle , sur l'histoire de la photographie, notamment sur la captation des couleurs qui valut à un français oublié, le prix Nobel de physique, ce qu'ils découvrent sur les personnages nous entraîne dans l'histoire mouvementée du Vietnam et dans la France de 1900. Les individualités des membres du groupe qui mène l'enquête sont attachantes. La perception de son environnement par Oscar, l'aveugle, est décrite avec beaucoup de sensibilité. La rencontre entre Hoanh qui a connu la colonisation de son pays le Vietnam et Nora, la fille d'émigrés, que ses parents ont tenue dans l'ignorance de celle de l'Algérie est émouvante. La description des conséquences pour la population, des produits chimiques déversés sur le Vietnam par les américains est bouleversante. La passion des scientifiques qui travaillent sur de nouvelles techniques est parfaitement retranscrite. Les relations d'amitiés, d'amour, de respect et d'empathie qui règnent entre les personnages, donnent de la fraîcheur à ce beau roman au titre étrange, qui peut s'adresser à un large public.
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Le Dagobert Optique d'Isabelle Bergoend, premier nominé du prix René Fallet.
Un livre sur la lumière, l'amitié, l'histoire de la photographie. Un va et vient entre présent et passé qui va permettre aux personnages de construire leurs avenirs. Un bien joli premier roman qui correspond bien aux critères de ce prix.
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Récit d'aventure bien sympathique et très bien mené pour un premier roman. J'ai apprécié de suivre la quête de leurs origines des personnages, avec une réflexion forte sur la mémoire et son rôle. Quelques longueurs pour les passages techniques (physique optique) ou les descriptions mais le récit tient bien la route et ne sombre pas dans le pathos ou l'attendu
Une belle découverte donc,niveau lycée.
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Eléonore et son frère ont mis au point depuis longtemps « une journée de jeu ».
Chacun confie à l'autre une mission à remplir dans la journée.
Pour cette nouvelle épreuve, Eléonore est envoyée à Strasbourg avec un billet de train aller-retour et une photo de pommes sculptées.
Alors qu'elle cherche à trouver à quel monument peut appartenir ce fragment de décor, elle s'adresse à un homme qui par chance la mène directement au monument concerné.
Alors qu'elle s'apprête à prendre congés, l'inconnu lui présente une plaque de verre sur laquelle apparaît peu à peu l'image d'un couple.
Intriguée et attirée par l'inconnu elle l'invite chez elle. Peu à peu, l'homme originaire du Vietnam explique l'origine de la plaque et expose la raison de sa venue en France afin de connaître l'identité de ce couple semblant tout droit sorti d'un autre âge et comprendre en quoi il est lié à sa famille.
Ce livre est à la fois tendre, drôle, instructif car on y fait la connaissance de
Gabriel Lippman qui a obtenu le Prix Nobel de physique en 1908 pour ses travaux sur la méthode de reproduction des couleurs en photographie.
Peu d'échos dans les médias pour ce roman original et c'est bien dommage car il a vraiment beaucoup d'atouts, tant par la qualité de l'écriture que par l'enquête menée toute en douceur par une bande d'amis.



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J'avoue avoir eu un peu de mal à suivre les explications très techniques concernant les découvertes et expériences des scientifiques sur la lumière et les procédés photographiques. C'est dit! Par ailleurs l'intrigue est assez bien menée et on ne s'ennuie pas tout au long de ce roman dont les nombreux rebondissements nous font découvrir des personnages fort sympathiques et entrer dans l'histoire de la photo.
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Ce roman est avant tout un livre sur la lumière. Sur la lumière et sur l'identité pour être exacte. Lumière que l'on retrouve dans le sujet, la photographie, dans les prénoms des personnages, en creux dans la cécité de l'un d'eux, dans les descriptions et dans le titre. Identité à travers ce groupe de personnages improbable qui se lance dans une enquête pour aider l'un d'eux à retrouver ses origines mais vont également se retrouver eux-mêmes: le détective divorcé qui cherche sa voie, le frère et la soeur malmenés par la vie, enfants, et qui ne veulent pas grandir, l'adolescente d'origine immigrée qui peine à trouver sa place dans sa famille et dans son pays, l'aveugle qui cherche à percer le mystère des couleurs.
La mise en place est un peu maladroite mais on s'attache aux personnages. Les pages les plus belles sont les passages historiques, les travaux de Gabriel et surtout l'histoire du Vietnam. On apprend beaucoup à travers ce roman mais sans sentir la volonté didactique. On en ressort plein d'admiration pour ce scientifique tenace mais désabusé et cet "Iroquois" meurtri, plein de sagesse.
C'est un roman qui gagne en profondeur au fil des pages, qui passe du jeu à une quête bien plus indispensable, qui nous donne à penser, et c'est bien là tout l'essentiel.
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