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Citations sur Secrets d'Histoire, Tome 1 (14)

"[...] Mes ancêtres n'étaient pas gaulois, loin s'en faut, mais l'étude passionnée de l'Histoire de France m'a permis d'aimer ce pays qui m'a vu naître et que mes grands-parents avaient choisi ; l'histoire comme la langue et la culture sont de merveilleux vecteurs d’intégration..."
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Un peuple qui ne sait pas d’où il vient, ne sait pas où il va.
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Extrait de la préface écrite par l'auteur

Certes l'Histoire, si elle ne se répète pas toujours, éclaire le présent et l'avenir. Elle constitue le socle de notre nation, un trésor et un patrimoine communs qui confèrent à chacun d'entre nous - quelle que soit son origine sociale, religieuse ou ethnique - ce sentiment d'appartenance à un même peuple.
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Un document retrouvé en 1978 dans une grotte égyptienne pose bien des questions. Ce manuscrit, puzzle de mille pièces, écrit en langue copte, est passé entre les mains de plusieurs antiquaires, jusqu'à atterrir dans une fondation suisse qui l'a restauré. Il s'agit de l'Evangile de Judas ! Ce manuscrit du IVème siècle, dont l'original daterait du IIème siècle de notre ère, n'a pas été écrit par Judas, mais il en est le personnage principal. L'apôtre maudit y apparaît sous un jour très favorable et même davantage. Disciple élu, c'est à lui que Jésus aurait confié des secrets. Dans cet évangile, c'est Judas qui pose les bonnes questions au Christ. Dans une conversation entre Jésus et Judas, le premier demande au second de l'aider à quitter son enveloppe charnelle. Ce récit fait donc apparaître Judas non plus comme un traître, mais comme un héros, injustement condamné. Judas est l'apôtre qui le plus aimé Jésus, au point de sacrifier son honneur pour que le Christ puisse accomplir sa mission. Certains historiens vont même jusqu'à remettre en cause la version officielle de la mort de Judas, à savoir son suicide par pendaison. Il était inconcevable pour un juif pieux d'accepter l'idée de suicide. La vérité est qu'on ne sait rien sur ce qu'il advint de Judas. Peut-être a-t-il passé le reste de ses jours entouré de sa famille quelque part en Judée ou en Galilée. Rappelons que Judas n'est pas le seul à avoir trahi Jésus cette nuit-là... l'apôtre Pierre est reconnu et interpellé dans les rues de Jérusalem. Par trois fois, il affirme qu'il ne connaît pas Jésus et il le renie. Et pourtant, loin d'être blâmé pour cette lâcheté, il a été désigné comme étant le "fondateur de l'Eglise romaine" !

En revanche, pour Judas, pas de pardon ! Tout ce qui évoque la trahison, la perfidie, est associé à ce nom maudit. Au sein de l'Eglise, Judas est devenu l'incarnation du mal, l'archétype du juif perfide et vénal. Et du même coup, ses détracteurs ont fait de lui le symbole de l'antijudaïsme chrétien et la première figure expiatoire de l'antisémitisme. Oubliant que Jésus lui-même était juif, l'Eglise a tenu le peuple juif pour responsable de la mort de Jésus. Et cela a contribué aux persécutions dont les juifs furent régulièrement victimes pendant deux mille ans. Il a fallu attendre les années 1960 pour que le concile Vatican II en finisse avec cette notion infamante de peuple déicide. Sans doute est-ce pour mieux affirmer son existence et son autorité, et donc pour se démarquer de la religion juive, que le christianisme avait donné le très mauvais rôle à Judas. Cette image détestable de Judas ne s'est pas améliorée par la suite, bien au contraire. Par certains côtés, il a pris plus d'importance que Jésus, et à partir du Moyen-Âge, il a représenté tous les juifs. Une simplification qui se retrouve plus tard dans la propagande antisémite nazie où les juifs sont dénoncés comme étant des traîtres en puissance. Une analogie qui dépasse largement le cadre religieux et qui s'exprime dans les caricatures de l'époque, héritières d'une iconographie qui figure Judas sous les traits de la perfidie. Entre les images du juif à gros nez et à doigts crochus qu'on a vu fleurir en Europe avant et pendant la dernière guerre et les représentations de Judas sur un certain nombre de tableaux qu'on trouve dans les églises et les musées, il y a, hélas, des analogies.

Encore aujourd'hui, les antisémites pensent que les juifs sont des usuriers, qu'ils aiment l'argent, etc. L'Eglise a répandu ces clichés dans le monde et l'inconscient collectif de l'Occident en a été imprégné. Certes, aujourd'hui, l'antisémitisme a reculé, mais certaines idées reçues demeurent parfois tenaces. Des stéréotypes fondés notamment sur l'interprétation du geste de Judas. Cet apôtre personnifie toujours la cupidité alliée à la fourberie. Bien que sa réhabilitation soit sérieusement envisagée, cette réputation de traître ne risque-t-elle pas de coller à son nom pour encore trop longtemps ?



Pages 241-243. Chapitre lié à Judas
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Eugénie disait d'elle-même : "Ma légende est faite. Au début j'étais la femme frivoles pour devenir ensuite la femme néfaste, mais la légende l'emporte toujours sur l'histoire."
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Comme si elle voulait fuir ses souvenirs et peut-être se fuir elle-même, Eugénie se remet à voyager.
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C'est à Henri IV que l'on doit une autre coutume : celle de porter un toast. En l'honneur d'un invité, chacun lève un grand verre rempli de jurançon, avec, au fond du verre, un morceau de pain rôti ou "toasté", et que le dernier servi doit manger.
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Henry IV

Pourtant, Henri IV ne fût pas aussi populaire que le veut sa légende et il échappa à pas moins de vingt-cinq tentatives d'assassinat avant de périr abattu par Ravaillac.
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SISSI

Lorsqu'il rencontre les deux soeurs, François Joseph n'a d'yeux que pour la cadette, qui n'a pourtant que quinze ans...

S'il existe une facette romantique à l'histoire d'Elisabeth, c'est bien ce coup de foudre qui fait basculer son destin...

Mais ce choix de coeur et ce mariage inespéré ne vont pas vraiment faire le bonheur de Sissi. La duchesse devenue impératrice ne sera en effet acceptée par sa belle mère... C'est plus largement toute la bonne société viennoise qui la rejette bientôt...

Sissi vite délaissée par son mari que la politique occupe à plein temps, se sent prisonnière dans les palais des hasbourg .
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Jadis considérées comme des créatures soumises au bon plaisir du monarque, les maîtresses royales sont aujourd'hui perçues différemment. Ni victimes, ni oies blanches, elles apparaissent comme des femmes ambitieuses qui prirent leur destin en main.
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