Paul et Virginie

Souvent il me suffit de moi pour me servir de leçon à moi-même.

Comme un homme sauvé du naufrage sur un rocher, je contemple de ma solitude les orages qui frémissent dans le reste du monde; mon repos même redouble par le bruit de la tempête. Depuis que les hommes ne sont plus sur mon chemin et que je ne suis plus sur le leur, je ne les hais plus; je les plains.

Enfin je la crois {la solitude} si nécessaire au bonheur dans le monde même, qu’il me paraît impossible d’y goûter un plaisir durable, de quelques sentiments que ce soit, ou de régler sa conduite sur quelque principe stable, si l’on ne se fait pas une solitude intérieure, d’où notre opinion sorte bien rarement, et ou celle d’autrui n’entre jamais.

La solitude rétablie aussi bien les harmonies du corps que celles de l’âme.

Oui, je vous le dis avec franchise, les journalistes sont des pirates qui infestent toute la littérature, ainsi que les contrefacteurs. Ceux-ci, moins coupables, n'en veulent qu'à l'argent ; les autres, soudoyés par divers partis, attaquent les réputations de ceux qui ne tiennent à aucun. Ils se coalisent entre eux, quoique sous divers pavillons ; ils font la guerre aux morts et aux vivants.

La littérature c'est comme la pâtisserie.
Pour que ce soit vraiment appétissant et délicieux à déguster, tout compte.
Le goût, bien sûr, mais aussi la texture et l'aspect!
Jean-Paul Dominici
Nouvelles-et-romans.fr

Puisque la mort est un bien, et que Virginie est heureuse, je veux aussi mourir pour me rejoindre à Virginie.

Un mal n'arrive guère seul!

Il est impossible de ne pas haïr les hommes si on les croit méchants, et de vivre avec les méchants si on ne leur cache sa haine sous de fausses apparences de bienveillance.