Personne au village ne possédait de voiture, et on en voyait très peu passer. Le facteur faisait encore sa tournée à pied, et c'est à pied aussi que le curé Miré, toujours vif bien que sexagénaire, parcourait ses trois paroisses. Tous les cultivateurs, eux aussi, étaient par nécessité d'excellents marcheurs, qui en payaient le prix fort au temps de la vieillesse.