Ce livre m'a apporter une vision de l'adoptement que je n'avais pas moi même étant adopté n'avait jamais réfléchis de cette manière et a bien des moments dans le livre j'ai compris la jeune fille.
" - Olivier a trouvé un portefeuille à la fac. Il l'a ouvert pour savoir à qui il appartenait. Et l'a première chose qu'il a vue a été une photo. - Et alors ? - C'était une photo de moi ! - Et alors, Victoire ! - Ce n'est pas possible. Ce n'est pas moi sur la photo. J'en suis sûre... "
Parfois, Constance sentait son regard posé sur elle. Un regard lourd de reproches tus. Et pourtant, elles s'aimaient !
La fête fut une belle fête. Victoire s'était montrée radieuse. Elle allait de l'un à l'autre. Tous étaient là pour elle, uniquement pour elle. Elle aimait ça.
Fidèle à la promesse qu'elle s'était faite, elle continuait à rester muette sur cette nuit du 20 octobre, sur cette naissance difficile qui avait demandé une anesthésie totale.
- Entrez.
Il referma la porte derrière lui. La pièce était sombre. Elle était appuyée à la bibliothèque. Il croisa son regard, et sut qui il venait de découvrir.
Ce garçon était visiblement un timide. Et il fallait qu'il l'aime diablement, la petite Victoire, pour s'être lancé dans cette requête extravagante. Il fonçait comme un petit taureau, mais on voyait bien que cela le mettait mal à l'aise.
Elle le retrouverait!
Il y avait près de 15 ans qu'elle se répétait ces mots-là ! 15 ans ! Chaque matin en ouvrant les yeux, elle pensait que le jour était venu, et qu'il ne finirait pas sans qu'elle l'ait retrouvé.
Ils la croyaient obéissante, elle était devenue indifférente à tout. Le rêve seul prenait de la place dans sa vie. Elle ne vivait vraiment qu'une fois endormie, et seulement lorsqu'elle refaisait le rêve de l'enfant au regard d'adulte.
Mathias la força à tourner la tête vers lui. Il plongea à nouveau dans ses yeux. Ces yeux indéfinissables qui avaient provoqué à eux seuls tant de bouleversements.