Honnêtement, il est très rare que je ne sache pas quoi dire d'un livre, si je l'ai aimé ou pas. Vu le titre et une partie de la quatrième de couverture, je pensais que
Gabriel.le était un roman sur la non-binarité ou la transidentité. C'est donc pour ça que je l'avais acheté pour mon CDI, à destination des 3e. Je ne mettrai pas ce livre dans mon fonds documentaire, en raison des sujets comme la drogue, le sexe bien trop cru, le consentement. Non que je sois prude, mais j'ai une responsabilité envers la communauté éducative.
Une photo circule dans tout le lycée. Gaby est montrée nue, visiblement droguée, un pénis à l'entre-jambe. Qui a pris cette photo ? Pour le savoir, Gaby et Tomaz (le premier accusé) vont utiliser un spectrographe, un appareil qui peut révéler les traumatismes de celui qui s'y soumet.
Ce roman est avant tout le portrait d'un ado qui se cherche et va peu à peu comprendre qu'il n'a pas toujours bien agi, notamment avec sa copine Laure. Les spectros ne sont qu'un prétexte pour l'exploration du subconscient. le jeune homme va opérer une véritable mutation. Sinon, énorme déception du côté du personnage de
Gabrielle, qui est un peu trop too much.
Bref, une lecture très mitigée...