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Critique de kuroineko


Le Cri commence tambour battant en Norvège avec une porte qui claque et une Sarah Gerringën en pleine détresse personnelle. Qu'elle va devoir vite fait remiser pour plus tard, appelée pour une mort suspecte dans un lieu particulier : un asile psychiatrique de sinistre réputation par le passé - véridique d'après la postface de l'auteur. Sous la neige et de nuit, l'établissement n'a rien à envier aux maisons hantées des romans gothiques. le mort non plus d'ailleurs, suicidé, mort d'une crise cardiaque ou quelque chose de plus mystérieux, on l'ignore encore. Tout ce qu'on sait de lui se résume à rien ou presque. Il a été emmené ici complètement amnésique des années plus tôt, avec une cicatrice "488" gravée sur la peau du front.
Lors de ces premières constatations, le rythme s'emmêle pour Sarah et ses assistants. Et ce n'est que le début!

Son enquête l'amène à Paris où les circonstances la conduisent à faire équipe avec Christopher, un ancien reporter de guerre reconverti en professeur universitaire et charmeur. On voyage beaucoup, on a des surprises - pas forcément bonnes... Histoire de corser encore un peu l'affaire, on leur colle une course contre la montre, avec conséquences terribles une fois le dernier grain du sablier chu. Quant aux autres protagonistes, ils se multiplient, bien peu mus par la bienveillance.

Alors c'est certain, j'ai tourné très vite les pages de ce roman, prise par le rythme effréné induit par Nicolas Beuglet. Ce qui ne m'a pas empêchée au passage de remarquer les ficelles du suspense et de l'intrigue. La recette se révèle efficace mais n'offre pas la délectation attendue car on reconnaît trop les ingrédients et les étapes de la préparation. Dommage car parmi ces ingrédients, certains étaient de qualité et, toujours d'après Nicolas Beuglet, basés sur des faits et expériences réels.
Contrairement à un Pierre Lemaître, on ne ressent pas de "patte" Beuglet dans son style, juste la construction du produit fini.

Au final, un roman policier qui se lit vite et sans déplaisir mais loin d'être indispensable.
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