Arrêté à Grenoble en août 1943 par la Gestapo,
Joseph Bialot est rapidement déporté à Auschwitz dont il sortira meurtri à jamais en janvier 1945. Ce sont ces longs mois de souffrance permanente qu'il raconte dans ce récit autobiographique bouleversant où l'on voit chaque prisonnier perdant brutalement "tout le vernis « civilisateur » accumulé sur lui depuis les millénaires" devenir un cadavre en sursis.
Auteur d'excellents romans noirs (plusieurs prix sont venus récompenser cette belle carrière)
Joseph Bialot dont on fête cette année le centenaire de la naissance (1923 – 2012) voulait, par ce témoignage, exorciser toute cette sauvagerie endurée et livrer cette "invraisemblable vérité" sur la réalité des camps de concentration nazie, cet enfer où, chaque nuit, sans exception, il retournait. Un livre vraiment très émouvant.
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