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Critique de bidule62
Pas facile de lire un tel livre.
Pas facile de commenter un tel livre.
J'ai découvert l'auteur comme auteur de polar via une critique postée sur Babelio. J'ai découvert aussi qu'à 20 ans cet auteur avait été résistant, Juif, arrêté, torturé et envoyé à Auschwitz. Outre les polars, Joseph Bialot a raconté ses années noires dans différents bouquins dont celui-ci.
.
C'est tour à tour touchant, douloureux, parfois une pointe d'humour (acide), toujours bien écrit. Et vivant. Terriblement vivant en dépit de ces mots que j'ai trouvés si durs et que je vous rapporte in extenso :
"Nous sommes tous morts au Lager, tous. Un rescapé n'est qu'une apparence, une illusion à face humaine, qui continue à baiser, à manger, à travailler, à penser. Comme une dent dévitalisée. Elle est morte et continue sa fonction, mordre, dévorer, mais à l'intérieur c'est creux, vide..."
Commencé, lu en apnée. Douloureux dans le récit de ce qu'il a vécu. L'auteur parle évidemment de sa déportation mais aussi (beaucoup) de la libération du camp par les Russes, la fuite des SS, la peur de les voir revenir tuer les témoins qu'ils sont...
La peur. Elle suinte dans ce livre.
L'espoir qu'il renie et pourtant qui l'a porté.
L'humanité à laquelle il ne croit plus.
C'est douloureux, effarant et réel.
Un témoignage. Celui d'un gamin de 20 ans qui va s'interroger....
Pas facile de commenter un tel livre.
J'ai découvert l'auteur comme auteur de polar via une critique postée sur Babelio. J'ai découvert aussi qu'à 20 ans cet auteur avait été résistant, Juif, arrêté, torturé et envoyé à Auschwitz. Outre les polars, Joseph Bialot a raconté ses années noires dans différents bouquins dont celui-ci.
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C'est tour à tour touchant, douloureux, parfois une pointe d'humour (acide), toujours bien écrit. Et vivant. Terriblement vivant en dépit de ces mots que j'ai trouvés si durs et que je vous rapporte in extenso :
"Nous sommes tous morts au Lager, tous. Un rescapé n'est qu'une apparence, une illusion à face humaine, qui continue à baiser, à manger, à travailler, à penser. Comme une dent dévitalisée. Elle est morte et continue sa fonction, mordre, dévorer, mais à l'intérieur c'est creux, vide..."
Commencé, lu en apnée. Douloureux dans le récit de ce qu'il a vécu. L'auteur parle évidemment de sa déportation mais aussi (beaucoup) de la libération du camp par les Russes, la fuite des SS, la peur de les voir revenir tuer les témoins qu'ils sont...
La peur. Elle suinte dans ce livre.
L'espoir qu'il renie et pourtant qui l'a porté.
L'humanité à laquelle il ne croit plus.
C'est douloureux, effarant et réel.
Un témoignage. Celui d'un gamin de 20 ans qui va s'interroger....
