Si le manque peut tuer un drogué, alors j'en suis une. Je suis une droguée, accro à un garçon que je n'ai vu que deux fois. Et putain, je suis tellement en manque que je sens ma poitrine se serrer à chacune de mes respirations.
"Aimer" est devenu le verbe le plus banal au monde. Tout le monde l'utilise, pour n'importe quoi, pour n'importe qui, dans n'importe quelle circonstance. Je trouve que ça fait pitié d'avoir réduit le terme le plus précieux de notre langue au mot à tout dire. Pourtant, je pense que tout le monde sera d’accord pour dire que "je t'aime" sont les mots les plus forts qu'un homme puisse dire. "Aimer" est le verbe le plus beau, le plus puissant de notre langue. Et pourtant, il a été réduit à néant...
Ce n’est pas parce que je ne crois pas à la chance, aux rêves ou même au destin, que je suis un philosophe. Je le sens juste dans mes veines, qu’on fera des choses ensemble. Et qu’on n’est pas près de voir nos chemins se séparer.
J’ai toujours appelé ces souhaits des rêves. Parce que pour moi c’est important de se fixer des objectifs quasi impossibles, comme tu dis. Ça nous pousse à nous dépasser pour les voir se réaliser.
Ce que les minutes peuvent être longues lorsqu’on attend désespérément quelque chose !
On ne peut pas vraiment dire que j’apprécie les gens. Je suis plutôt du genre… solitaire. Je n’aime pas grand monde. À part un cercle restreint de personnes, en fait. Et je ne m’en porte pas plus mal. Je n’ai jamais compris l’intérêt d’avoir une quantité astronomique de copains quand on peut avoir juste quelques bons amis sur lesquels on peut compter.
La seule personne qui m'attire dans ce monde, c'est ce mystérieux Inconnu. Lui et seulement Lui. Je me fou des autres. Sans même savoir qui il est, je n'ai d'yeux que pour lui. Parce que, pour moi, il n'est pas un physique mais une personnalité, c'est toute la différence.
"Si le manque peut tuer un drogué, alors j'en suis une. Je suis une droguée, accro à un garçon que je n'ai vu que deux fois. Et putain, je suis tellement en manque que je sens ma poitrine se serrer à chacune de mes respirations..." p.354
Lui : Je ne suis pas con. C’est les sentiments qui me rendent niais, mais je suis pas con, Aly.
« Je ne peux m’empêcher de sourire. Je crois que je commence à apprécier ce jeu plus que je ne l’aurais cru. Je me sens attirée dans ce Wicked Game par une force irrépressible. J’ai l’impression d’être aspirée à l’intérieur, comme dans une tornade destructrice bien plus puissante qu’elle ne devrait l’entre à ce stade. Oui, je crois que je commence à aimer ces discussions avec lui. »